Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages est un film français réalisé par Michel Audiard, sorti en 1968. Il s'agit du premier long métrage réalisé par Michel Audiard.

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
Réalisation Michel Audiard
Scénario Michel Audiard
Henri Viard
Jean-Marie Poiré
Musique Georges van Parys
Stéphane Varègues
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Pays d’origine France
Genre Comédie
Durée 79 minutes
Sortie 1968


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Rita va jouer de ses relations, notamment amoureuses, parmi les truands pour obtenir sa part dans un partage de lingots d'or. Jacky réussit à braquer un chargement d'or, mais Fred (le fiancé de Rita) l'élimine et met la main sur le butin. Malheureusement, il se fait doubler par Charles « le téméraire » qui s'est associé opportunément à Rita. Charles trahit Rita en ne lui versant pas sa part du magot. Celle-ci va se plaindre à sa tante, Léontine, femme escroc en retraite sur la côte d'Azur, depuis l'arrestation d'Al Capone.

Fiche technique

Distribution

  • Françoise Rosay : Léontine Palpicart dite « La Gâteuse », la tante de Rita
  • Bernard Blier : M. Charles dit « Le Téméraire », celui qui double Fred puis Rita
  • Marlène Jobert : Rita, la nièce de Léontine
  • André Pousse : Fred dit « L'élégant », fiancé de Rita, celui qui dérobe l'or à Jacky
  • Robert Berri : un conseiller de M. Charles (sous le nom de « Robert Berry »)
  • Gérald Bruneau : le Viking
  • Michel Charrel : un conseiller de M. Charles
  • Nicolas Vogel : un conseiller de M. Charles
  • Mario David : Jacky, le voleur du fourgon d'or
  • Sylvain Lévignac : un conseiller de M. Charles
  • Jack Romoli : un conseiller de M. Charles
  • Roger Mailles : un homme de main de M. Charles
  • Raoul Saint-Yves : Raoul, l'homme qui rachète les lingots
  • Jean Saudray : un homme de main de M. Charles
  • Dominique Zardi : un tueur de M. Charles
  • Paul Frankeur : Ruffin, le patron de la pension « Mon Repos »
  • Robert Dalban : Casimir, le domestique et chauffeur de Léontine
  • Claude Rollet : Tiburce, le neveu de M. Charles
  • Jean Carmet : le convoyeur superstitieux (non crédité)
  • Michel Audiard : le rapporteur aux finances (non crédité)
  • Roger Mailles : un homme de main de M. Charles
  • Georges Amonyal : un homme de main de M.Charles
  • Jean Luisi : un homme de main de M. Charles
  • Perceval Russel : un homme de main de M. Charles
  • Jean Martin : un homme de main de M. Charles
  • Catherine Hugues : la strip-teaseuse
  • Charles Bayard : le président de la cour de cassation
  • Marcel Bernier : un convoyeur
  • Gaston Meunier : un homme à la gare
  • Charles Dalin : un homme de main de M. Fred
  • Gérard Dessalles : un homme de main de M. Fred
  • Gilbert Servien : un homme de main de M. Fred
  • Yvon Dihé : un homme de main de M. Fred
  • Bernard Garet : un homme de main de M. Fred
  • René Euge : l'archevêque de Tulle
  • Marius Gaidon : le général, président du tribunal militaire
  • Yvon Sarray : l'archimandrite Joseph
  • Michel Jourdan
  • Frédérique Galet
  • André Andréani
  • Marcel Guido
  • Jean-Marc Allègre
  • Bernard Pisani

À noter

Ce sont de vrais hippies que l'on voit dans le film, Françoise Rosay a précisé qu'après le tournage il a fallu désinfecter leur loge[1].

Critiques

Pour le magazine Télé Loisirs, « Michel Audiard était meilleur scénariste que réalisateur. Mais cette comédie fantaisiste — la première qu'il a réalisée — se laisse voir sans ennui. Françoise Rosay réussit une composition pleine d'humour. »[2].

Postérité

Le nom du film fait penser au roman Les Enfants du bon Dieu d'Antoine Blondin paru en 1952 aux éditions de La Table Ronde à Paris, dont la phrase mise en exergue est : « Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », mais l'intrigue en est totalement différente.

Le titre du film est repris, en créole réunionnais (Elle y prend z'enfants bon dié po des canards sauvages), dans la chanson Nénette, ma nénette interprétée par le groupe Ousanousava[3].

La formule fut réutilisée par le général de Gaulle dans une conférence de presse, après les événements de .

Notes et références

  1. Télé 7 Jours, no 479, semaine du 28 juin au 4 juillet 1969, p. 78-79, portrait et interview de Françoise Rosay par Danièle Sommer : « Elle n'a même pas été étonnée de tourner son avant-dernier film : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages avec d'authentiques hippies. Quand ils sont partis, dit-elle, il a fallu désinfecter leur loges ! »
  2. Télé Loisirs, no 81, du 19 au 25 septembre 1987, p. 63.
  3. « Ousa Nousava - Nénette, ma Nénette », sur chansonsdelareunion.com (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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