Fanlac

Fanlac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Cet article concerne une commune. Pour la maison d'édition, voir Éditions Fanlac.

Fanlac

Le bourg de Fanlac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Anne Roger
2020-2026
Code postal 24290
Code commune 24174
Démographie
Gentilé Fanlacois
Population
municipale
139 hab. (2018 )
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 57″ nord, 1° 05′ 46″ est
Altitude Min. 97 (ou 99) m
Max. 267 (ou 269) m
Superficie 14,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Fanlac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Fanlac
Géolocalisation sur la carte : France
Fanlac
Géolocalisation sur la carte : France
Fanlac
Liens
Site web fanlac.jimdo.com

    Géographie

    Le Thonac au pont de Fanlac.

    Située en Périgord noir, à proximité de la forêt Barade, à l'est du département de la Dordogne, la commune de Fanlac est traversée du nord au sud par le Thonac, un petit affluent de la Vézère. Elle s'étend sur 14,37 km2 et compte 139 habitants en 2018 , répartis entre le bourg et différentes fermes alentour.

    L'altitude minimale, 97 ou 99 mètres[Note 1], se trouve au sud-est en aval du lieu-dit le Moulin d'Auberoche, là où le Thonac reçoit son affluent le ruisseau d'Auberoche et quitte la commune pour entrer sur celle de Thonac. L'altitude maximale avec 267 ou 269 mètres[Note 2], est localisée au nord-est au lieu-dit les Quatre Bornes, en limite de trois autres communes, Bars, Auriac-du-Périgord et Montignac-Lascaux.

    Le bourg, à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest de Montignac et neuf kilomètres au sud de Thenon. Il a su conserver ses maisons typiques construites en pierres blondes. Les toits sont couverts de tuiles plates ou, sur certaines maisons, de lauzes. Bon nombre de maisons du bourg sont des résidences secondaires dont les volets commencent à s'ouvrir dès le printemps.

    À quelques kilomètres, l'accès à la commune peut s'effectuer depuis les routes départementales 31 (au nord-ouest), 45 (au sud), 67 (au nord) ou 706 (au sud-est).

    Le territoire communal est traversé par le GR 36.

    Communes limitrophes

    Fanlac est limitrophe de six communes dont celle d'Auriac-du-Périgord au nord-est sur une trentaine de mètres, au lieu-dit les Quatre Bornes ; au sud-ouest, le territoire de Saint-Léon-sur-Vézère est limitrophe sur 500 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 946 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Fanlac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), prairies (4,1 %), terres arables (0,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Le bourg de Fanlac vu depuis le sud-sud-ouest.

    Outre le bourg de Fanlac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[20] :

    • Auberoche
    • la Blanchonerie
    • la Blaugie
    • le Bois d'Amour
    • les Bories
    • le Bos-Gaillard
    • la Brousse
    • la Cadinerie
    • le Caillou
    • les Chanlettes
    • le Chazal
    • le Clauzet
    • le Clos Verdeyron
    • la Coudonnie
    • la Croix du Couderc
    • l'Espicerie
    • la Férelie
    • la Flore
    • Fond Cinglar
    • les Fontenilles
    • la Galube
    • les Garennes
    • le Glaudou
    • Hautes Vignes
    • la Jaille
    • Labat
    • la Maison des Vignes
    • le Moulin d'Auberoche
    • la Négourdoucie
    • l'Orsinie
    • la Perrière
    • la Petite Minotte
    • le Peuch
    • le Pigeonnier
    • la Plante
    • Puy-Durand
    • les Quatre Bornes
    • les Quatre Cendriers
    • la Queyrie
    • la Rolphie
    • le Sablou
    • le Trou de la Vieille
    • Valmassingeas
    • le Verdier
    • la Veyssière.

    Toponymie

    La commune tirerait son nom soit de Famulus, nom de personnage gallo-roman, ou gaulois Fanula, suivi du suffixe -acum[21], indiquant le domaine de Famulus, ou celui de Fanula[22].

    En français comme en occitan limousin[23], le nom de la commune s'écrit de la même manière[22].

    Les habitants de la commune se nomment les Fanlacois et les Fanlacoises[24].

    Histoire

    La première mention écrite connue du lieu date du XIIIe siècle sous la forme Fallacum[21].

    L'église du village est construite au XIIe siècle[25] et un couvent de sœurs bénédictines y est fondé en 1625[26].

    Au Moyen Âge, Fanlac est une paroisse dépendant de la châtellenie de Montignac[27].

    De la fin du XVIIe au XIXe siècle, Fanlac se trouve sur la route des canons. Cette route part de la Forge d'Ans où se fabriquaient des canons pour aboutir à l’embarcadère du Moustier[28].

    Dans le cimetière de la commune se trouve le tombeau de la famille de Lostanges, famille qui a ses origines dans la commune de Lostanges en Corrèze.

    Seconde Guerre mondiale

    La stèle du Sablou.

    Fanlac fut chargée d’histoire durant la Seconde Guerre mondiale.

    Le château du Sablou fut un camp d'internement pour les « indésirables français communistes », autonomistes alsaciens et tziganes durant l'année 1940. Une stèle commémore cet événement au bord de la route reliant Fanlac à Montignac.

    De plus, une ferme isolée devint un haut lieu de la Résistance. Ses propriétaires, qui avaient quitté les lieux auparavant, payèrent de leur vie l’aide apportée aux maquisards. Gabriel et Jeanne Aubarbier habitaient à Lespicerie, vieille ferme dans la forêt, à l'ouest du bourg, en allant vers le Bos de Plazac. Aucun de leurs enfants ne souhaitant reprendre l'exploitation et se sentant trop isolés, ils décidèrent en 1941 de quitter leur ferme pour venir s’installer dans le bourg de Fanlac. La ferme se trouva donc inoccupée.

    Fin 1942, début 1943, la Résistance commençait à se former en Dordogne comme partout ailleurs en France. Lespicerie, de par sa situation géographique, apparut très vite comme un endroit stratégique pour s’y cacher. Les résistants informèrent Gabriel Aubarbier de leur intention, celui-ci ne pouvant refuser. Les maquisards s’emparèrent du lieu qui devint l’école des cadres des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il est évident que ce lieu eut une importance capitale, de nombreux résistants y trouvant une formation avant de rejoindre d’autres points de résistance.

    L’hiver 1943-1944 fut fatal. La cheminée qui réchauffait les maquisards laissait aussi s’échapper la fumée qui était alors visible sur les coteaux alentour et certains voisins de ces coteaux dénoncèrent les maquisards. C’est alors que le , un convoi de soldats allemands arriva à Fanlac. La ferme de Lespicerie fut découverte et aussitôt bombardée mais les résistants eurent le temps de s’en échapper.

    Les soldats allemands vinrent alors au bourg, cernant tout le village. Les Fanlacois étaient apeurés, cloîtrés dans leur maison. Les Allemands perquisitionnèrent et pillèrent toutes les maisons à la recherche des soi-disant « terroristes ». Ne trouvant rien, les soldats allemands repartirent dans la matinée mais revinrent l’après-midi et se dirigèrent chez les époux Aubarbier qui furent tués. Ensuite, les soldats allemands mirent le feu à la maison, brûlèrent les corps et réquisitionnèrent quelques hommes pour que le feu ne se propageât pas plus loin, avant de repartir.

    Deux plaques honorent la mémoire des époux Aubarbier : une sur la façade occidentale de l’église, l’autre sur le mur de leur maison brûlée, dans le village de Fanlac.

    Tournage de Jacquou le Croquant

    La « maison du curé Bonnal ».

    Le village de Fanlac fut révélé au grand public à la suite de la diffusion du feuilleton télévisé Jacquou le Croquant en 1969, adaptation cinématographique par Stellio Lorenzi de l'œuvre d'Eugène Le Roy. Tourner un film à Fanlac à l'époque se révéla être un divertissement pour ses habitants, et les Fanlacois furent nombreux parmi les figurants. À la suite de la diffusion du feuilleton, nombre de touristes visitèrent le village en cherchant « où est la maison de Jacquou ? », question maintes fois posée. De cette fameuse maison, il ne reste rien aujourd'hui.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Fanlac a été rattachée au canton de Montignac qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[29].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[30]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme dont le bureau centralisateur reste à Montignac.

    Intercommunalité

    Fin 2001, Fanlac intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Vézère. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[31],[32].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1799 Jacques Dujarit    
    1799 1810 Jean Requier-Labrousse    
    1810 1819 Christophe Laroche    
    1819 1821 Pierre Laroche-Laroudonie    
    1821 1848 Pierre Joseph de Floirac    
    1848 1866 Edmond de Floirac    
    1866 1867 Jean Audy    
    1867 1870 Jean Paul Bouyssou    
    1870 1887 Edmond de Floirac    
    1887 1888 Jean Baney    
    1888 1890 Henri-Charles de Lostanges    
    1891 1904 Jean Baney    
    mai 1904 mars 1906 Henri-Gaston de Lostanges[Note 7]    
    juin 1906 décembre 1919 Georges Védrenne-Lacombe    
    décembre 1919 mai 1935 Calixte Audy    
    mai 1935 1944 Maxime Audy    
    1944 octobre 1951 Sylvain Blondy[Note 7]    
    décembre 1951 mai 1953 Gérard Blondy    
    mai 1953 novembre 1983 Georges Berbesson[Note 7]    
    décembre 1983 janvier 2007 Guy Berbesson[Note 8]    
    janvier 2007 mars 2008 Daniel Sautier    
    mars 2008[34]
    (réélue en juillet 2020)
    En cours Anne Roger SE[35] puis DVD[36] Restauratrice

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Fanlac relève[37] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[38].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

    En 2018, la commune comptait 139 habitants[Note 9], en augmentation de 8,59 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    525408589548508503516525630
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    654604634511522493480430392
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    371338337265288262245208207
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    205170144147158142142142130
    2017 2018 - - - - - - -
    139139-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2014, Fanlac n'ayant plus d'école primaire, les élèves de la commune se rendent à Montignac.

    Économie

    Emploi

    En 2015[42], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a diminué par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt établissements[43], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, deux dans la construction, et un relatif au secteur administratif[44].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château d'Auberoche des XIVe et XVIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1962[45].
    • Château du Sablou, XVIIe au XIXe siècle. De janvier à décembre 1940, il a servi de camp d'internement pour les militants communistes[46]. En contrebas du château, près du pont de Fanlac sur le Thonac, une stèle commémore cet épisode de la Seconde Guerre mondiale.
    • L'ancienne église Notre-Dame-de-la-Nativité[26] ensuite dénommée église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste[47], est une église romane fortifiée datant du XIIe siècle puis remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sur le côté gauche, se trouve une sculpture dans le mur, représentant Jean de La Jalage, qui eut le bras tranché par une hache d’arme en défendant l’édifice contre les Anglais durant la guerre de Cent Ans. Curieusement, la pierre comprenant la sculpture de son bras se trouve à l’intérieur du château d’Auberoche, propriété privée située dans les vallons de Fanlac. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970[25].
    • Le village présente également une croix de calvaire du XIVe siècle inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[48] et un vieux puits à la margelle usée par les cordes des seaux. Pour l’anecdote, il se dit qu’une galerie souterraine partirait de sous l’église passant sous le puits pour se rendre au château d’Auberoche.
    • À l’entrée du village, en venant de Bars, se trouve une croix de chemin. Deux autres croix de ce type se trouvent dans le village en suivant le sentier de grande randonnée GR 36.

    Patrimoine urbain

    Sur quatorze hectares, le bourg de Fanlac est un site inscrit depuis 1971 pour son intérêt pittoresque[49].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 97 mètres sur la carte et 99 pour la boîte « Communes ».
    2. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 269 mètres sur la carte et 267 pour la boîte « Communes ».
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Décédé en fonctions.
    8. Démissionnaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Sarlat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Fanlac et Sarlat-la-Canéda », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Sarlat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Fanlac et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Fanlac » sur Géoportail (consulté le 18 novembre 2014)..
    21. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 154-155.
    22. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 18 novembre 2014.
    23. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 15.
    24. Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, (ISSN 1770-3387), p. 130.
    25. « Église », notice no PA00082557, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 novembre 2014.
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