Famille de Buttet

La famille de Buttet (parfois sous les formes Butet, Buctet[1] ou Buttet, en latin Bucteti) est une famille savoyarde de la noblesse d'ancienne extraction, sur preuve de 1460.

Pour les articles homonymes, voir Buttet.

Famille de Buttet

Armes

Blasonnement De sable aux trois butes d'or entrelacées, deux en sautoir et une en pal.
Devise La vertu mon but est
Pays ou province d’origine Savoie
Allégeance Duché de Savoie
Fiefs tenus Malatrait, d'Entremont, du Bourget, du Foug et de Tresserve
Charges Secrétaires, avocats, conseillers des ducs de Savoie
Maîtres auditeurs de la Chambre des comptes de Genevois
Président du Conseil de Genevois
Président et sénateurs au souverain Sénat de Savoie
Ier syndic de Chambéry
Historiographe du duché de Savoie.
Fonctions militaires Lieutenant-général
Officiers

Depuis 1860, date de l'Annexion de la Savoie à la France, sous le Second Empire, elle fait partie des familles subsistantes de la noblesse française[2]. Elle est originaire d'Ugine en Savoie. La famille de Buttet a été admise au sein de l'ANF en 1985[3].

Histoire

Le comte Amédée de Foras, qui a donné dans son Armorial de Savoie une généalogie complète de la famille de Buttet, commence son travail dans les termes suivants : « Cette famille, venue d'Ugine s'établir à Chambéry, sans vouloir prétendre à une origine chevaleresque, est certainement très considérable par son ancienneté, et bien plus encore par les hommes distingués qu'elle a produits, et les services qu'elle a rendus au pays et à ses princes. »[4]

Dès le XVe siècle, des membres de la famille de Buttet, originaires d'Ugine[5] rejoignent Chambéry, capitale du duché de Savoie, pour y exercer les fonctions réservées aux officiers attachés à la Maison de Savoie[4] ou encore Annecy, centre de l'apanage de Genevois[6].

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que noble Jean de Buttet, venu d'Ugine, fut secrétaire d'Amédée VII , comte de Savoie, (vers 1390), et qu'il s'agrégea vraisemblablement à la noblesse à la faveur de ses fonctions[7].

Mermet de Buttet, fils de Jean[8], peut être considéré comme le fondateur de la famille de Buttet. Il est nommé secrétaire du duc Louis Ier de Savoie, fils d'Amédée VIII de Savoie, par lettres patentes du [8]. Il obtient, par son mariage avec Antoinette Jayet, dernière héritière de la famille Jayet d'Entremonts, des biens situés au Bourget-du-Lac[8],[9],[10]. Parmi ces biens, figure la maison forte d'Entremont, où la famille de Buttet a vécu[11] jusqu'au début du XXIe siècle, et dont la commune du Bourget-du-Lac s'est rendu propriétaire en 2012.

La branche aînée qui avait acheté en 1727 le titre de baron du Bourget au dernier membre de la famille Laurent, est éteinte depuis 1914[12].

Les membres de la famille de Buttet ont servi fidèlement la Maison de Savoie pendant 400 ans de 1460 à 1860, à tous les postes (administration, armée, justice). En 1860, lors de l'annexion de la Savoie à la France, le colonel Louis-Eloi-Audifax de Buttet (1795-1877), chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, relais de Mermet de Buttet en tant qu'ancêtre des branches contemporaines de sa famille[13], premier officier au ministère des Affaires Étrangères de Turin auprès du roi Charles-Albert, a choisi l'option de la nationalité française[14] pour lui et pour tous ses descendants[15].

Personnalités

  • Jean (I) de Buttet (Buctet), secrétaire du comte Amédée VII de Savoie en 1390[16].
  • Mermet de Buttet (v.1410-1488), secrétaire du duc Louis Ier de Savoie en 1460[8],[16]. Il est le fils de Jean (I) Buctet[16]. Il est inhumé à Chambéry, le 3 mai 1488, « en la cathédrale Saint-François, où son tombeau de pierre armorié, remarquable par son antiquité, portant l'inscription latine : Hic Jacet nobilis Mermetus Buctetis de Camberiaco Ducalis Sabaudie secretari, se voyait encore en 1781 », selon le généalogiste Amédée de Foras, auteur de l’Armorial[17].
  • Claude (I) de Buttet (natif d'Ugine), frère cadet de Mermet de Buttet, secrétaire de 1511 à 1514 de Philippe de Savoie-Nemours, évêque de Genève, futur prince de l'apanage de Genevois[18]. Il devient conseiller et premier maître auditeur de la Chambre des comptes de Genevois à Annecy de 1514 à 1531, par lettres patentes du 8 septembre 1514. Il avait épousé Jacquemine Chappuis, originaire d'Ugine, cousine du chanoine Eustache Chappuis[19].
  • Claude (II) de Buttet (natif d'Ugine et mort en 1542), fils aîné de Mermet de Buttet. Il est maître auditeur à la Chambre des comptes de Genevois à Annecy (1495-Archives Rochet). Syndic de Chambéry en 1527 et 1528 (Archives communales)[20].
  • Jean (II) de Buttet (natif d'Ugine, mort vers 1529), fils cadet de Mermet de Buttet[16]. Il est secrétaire du duc Charles Ier de Savoie jusqu'en 1490[16]. Puis, il est nommé par lettres patentes du 23 mars 1501, trésorier de Philippe de Savoie, qui fut évêque et prince de Genève dès l'âge de cinq ans. Il termine sa carrière comme Maître-Auditeur de la Chambre des comptes de Genevois par lettres patentes du 20 juin 1512, jusqu'en juin 1524. Il avait épousé en premières noces Pernette de Chevrier, fille de François de Chevrier, président du Conseil résident de Chambéry, morte en 1519. Puis, en secondes noces, en 1520, Catherine de Chaffardon, fille de Claude de Chaffardon[21]
  • Marc-Claude de Buttet (1530-1586), fils de Claude II de Buttet, poète et gentilhomme savoisien, natif de Chambéry[22], auteur de l'Amalthée[23].Marc-Claude de Buttet est connu pour avoir fait imprimer à Lyon en 1554 un libelle destiné à défendre la réputation de sa patrie vilipendée par les Français, à la suite de l'occupation de son pays depuis 1536 par les armées et l'administration du roi François Ier et de son fils le roi Henri II. Ce libelle est intitulé : Apologie de Marc-Claude de Buttet pour la Savoie contre les injures et calomnies de Barthélémy Aneau[24]. Marc-Claude de Buttet est mort dans une de ses propriétés de Genève, assisté par son vieil ami, Théodore de Bèze , qui tenta en vain , pour la dernière fois, de le convertir à la Religion Réformée. Entouré de ses neveux, héritiers de sa fortune, il est mort sans alliance, ni postérité.
Portait de Charles-François de Buttet (1738-1797).
  • Jean-François (Ier) de Buttet, (fils de Jean (II) de Buttet), seigneur d'Entremont, maréchal des logis de la cavalerie du duc Emmanuel-Philibert de Savoie, épouse en 1560 Humberte de Pingon, sœur d'Emmanuel-Philibert de Pingon[8].
  • Jean-François (II) de Buttet (1561 à Ugine - 1613), fils aîné de Jean-François Ier de Buttet, avocat du duc Henri Ier de Savoie-Nemours de 1604 à 1608, sénateur au Souverain Sénat de Savoie, à Chambéry de 1608 à 1610. Il succède en 1610 à Antoine Favre comme président du Conseil de Genevois à Annecy, (lettres patentes du duc de Genevois-Nemours du Ier juillet 1610), jusqu'à sa mort survenue en fonction, le 3 décembre 1613[25].
  • Claude-Louis de Buttet (1562 à Ugine - 1622)[26], frère cadet de Jean-François (II) de Buttet, sénateur au Sénat de Savoie, chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et historiographe du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie. À l'instar de son oncle Marc-Claude, le poète, il rédige un libelle intitulé Le Cavalier de Savoie[8],[27]. Ce libelle, commandé par le duc de Savoie à son historiographe, est destiné à répondre aux injures proférées dans un libelle intitulé Le Soldat Français, par un auteur anonyme béarnais à l'encontre des Savoyards, sous le règne du roi Henri IV et à revendiquer la souveraineté du duc de Savoie sur la République de Genève.
  • Charles-Janus de Buttet (v. 1590- 1630), seigneur d'Entremont, fils de Jean-François II de Buttet[28], avocat et conseiller du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie. Il fut Ier syndic de Chambéry[29], négociateur et signataire du traité d'armistice entre le duc de Savoie et le roi de France Louis XIII, le 15 mai 1630. Pressenti pour être nommé sénateur au Souverain Sénat de Savoie, il meurt prématurément le 16 septembre 1630, lors de l'épidémie de peste qui atteint la Savoie[30].
  • Claude-Louis de Buttet (1624-1714), seigneur de Tresserve, lieutenant-général de l'artillerie du duc Victor-Amédée II de Savoie, défenseur en 1690 du fort de Montmélian contre les troupes du maréchal de Catinat. Il perdit deux fils dans les combats[31].
  • Charles-François de Buttet (Ier) (1698-1763), natif de Chambéry, fils cadet de Jean-Pierre de Buttet (1660-1729), seigneur de la Maison Forte d'Entremont au Bourget et de Josephte Capré de Megève (1660-1736), fille de François Capré de Megève (1620-1706), président de la cour des comptes de Savoie. Entré au Piémont comme Officier au Régiment de Savoie en 1730, après la mort de son père, il participe à deux guerres sous le règne du duc Charles-Emmanuel III de Savoie : La guerre de Succession de Pologne (1733-1738) et la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748). Grièvement blessé, il termine sa carrière en 1755 comme gouverneur du fort d'Ormea, qui défend l'entrée de la vallée du Tanaro, situé à 100 km au sud de Turin, dans la province de Coni. Il meurt en 1763 et il est inhumé à Ormea[4].
  • Charles-François de Buttet (II) (1738-1797), fils de Charles-François de Buttet (Ier)[32], chevalier de l'Ordre des saints-Maurice-et-Lazare, scientifique et ingénieur du royaume de Sardaigne[32], inspecteur général des salines de Tarentaise, directeur des Salines Royales de Moûtiers[33], mais aussi officier d'artillerie, sous le règne de deux princes de la dynastie de Savoie. (le tableau originel de son portait est conservé par le Musée de l'Arsenal à Turin. Sa copie , détenue par le famille de Buttet, est insérée dans le présent article).
  • François Joseph Marguerite de Buttet, comte de Tresserve (1765-1841), commandeur de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, nommé président du Sénat de Savoie par lettres patentes du 24 décembre 1833, sous le règne du roi de Sardaigne, Charles-Albert de Savoie[34].
  • Louis-Éloi-Audifax de Buttet (1795-1877), colonel de cavalerie, chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et de l'ordre de Saint-Joseph de Toscane. Né à Turin, il est le fils de Charles-François de Buttet (II) et de Jeanne-Baptiste de Maistre, fille du président François-Xavier Maistre et de Christine Demotz. Orphelin de son père à l'âge de deux ans, il sera placé sous le tutorat de son oncle Nicolas de Maistre, résidant au château de Maistre à Bissy (Savoie). Il est parrain de son neveu, Amédée de Foras. Il épouse le Marie-Louise Débonnaire de Forges, fille de Charles Denis, baron de Forges et d'Augustine de Saint-Janvier. Cette dernière et sa sœur Hortense, sont connues en tant qu'Orphelines du Cap pour avoir été sauvées par les Haïtiens du massacre du Cap, à Saint-Domingue en 1804. Louis-Éloi-Audifax de Buttet succède en 1835 à son cousin germain, Xavier de Vignet, au poste de premier officier au Ministère des Affaires étrangères du Royaume de Sardaigne à Turin. Il va quitter la ville de Turin vers 1860 pour élire domicile au pays de ses ancêtres en Savoie, au château de Belmont qu'il a hérité de son oncle Xavier de Maistre, dans la commune de Belmont-Tramonet. Louis-Éloi-Audifax de Buttet est l'auteur de toute l'actuelle famille subsistante de Buttet[35].
  • Charles-Marie-Jules de Buttet (1838-1924), capitaine de l'Armée pontificale[36], médaillé de Mentana et de Castelfidardo. Natif de Turin, il est le fils aîné de Louis-Éloi-Audifax de Buttet et le filleul de son grand-oncle Xavier de Maistre dont il a publié la biographie en 1919[37]. Il a été maire de Belmont-Tramonet, en Savoie. Il épouse le 7 janvier 1874, Marie-Henriette de Hédouville (1844-1929) et constitue la branche aînée subsistante de la famille de Buttet[38].
  • Édouard-François-Marie de Buttet (1847-1936), substitut du procureur de la République à Chambéry. Natif de Turin, il est le fils cadet de Louis-Éloi-Audifax de Buttet. Il a participé à la Guerre franco-prussienne de 1870 au Ier régiment des mobiles de Savoie, dans un bataillon commandé par le marquis Charles-Albert Costa de Beauregard. Il épouse le 22 juillet 1874, Marie-Thérèse-Isabelle de Buttet du Bourget(1859-1913)[39]. Édouard et son épouse Isabelle constituent l'actuelle branche cadette de la famille de Buttet[40]
  • Marc-André de Buttet d'Entremont (1850-1914), baron du Bourget. Il épouse Jeanne Hennet de Goutel (1854-1926), sans laisser de postérité. Son épouse est connue en tant que peintre et sculpteur. Plusieurs de ses œuvres sont exposées au Musée des Beaux Arts de Chambéry. Marc-André de Buttet, capitaine au 3e bataillon territorial de chasseurs alpins, a publié une étude militaire sur les troupes cantonnées dans les Alpes et chargées de les défendre, intitulée « Les Alpins », 224 p., 1894, éd.Masson frères, Thonon-les-Bains. Il est également l'auteur d'ouvrages sur les Monuments historiques du Bourget-du-lac[41].
  • Xavier-Pierre-Marie de Buttet (1875-1954), chef de bataillon d'infanterie, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918. Natif de Belmont-Tramonet, en Savoie, il est le fils de Charles-Marie-Jules de Buttet. Capitaine commandant la Ire compagnie du 17e régiment d'infanterie d'Épinal, il est grièvement blessé le à la Bataille du Col de la Chipotte, dans les Vosges. Il épouse le 9 février 1904, Marguerite Leroux de Puisieux (1878-1946), (petite-fille d'Antoine Louis de Romance, arrière petite-fille de Bernard de Corbehem).
  • Louis Henri Marie de Buttet (1876-1915) [fils d'Édouard-François-Marie de Buttet et d'Isabelle de Buttet du Bourget], il hérite en 1914, de son oncle Marc-André, la maison forte d'Entremont au Bourget-du-Lac. Promotion de Saint-Cyr 1896-1898. capitaine au 23e régiment d'infanterie de Bourg-en-Bresse, mort pour la France la 22 juin 1915, au combat de La Fontenelle, dans les Vosges[42].
  • Jacques Édouard Marie de Buttet (1906-1975) [fils aîné de Louis-Henri-Marie de Buttet (1876-1915)], colonel, officier de la Légion d'honneur. Promotion de Saint-Cyr 1926-1928. Il participe à la Bataille de Narvik avec le grade de capitaine au 6e B.C.A du 27 avril au 7 juin 1939. Puis, entré dans la clandestinité, après la signature de l'armistice, il s'engage dans l'Armée secrète.Il rejoint en 1944 les unités de Tarentaise qui parviennent à chasser les troupes alpines autrichiennes et qui reconstituent le 7e B.C.A dont il prend le commandement en 1945, au cours de l'Occupation du Tyrol autrichien, à Kitzbühel[43]. Il épouse en 1936, Ernestine-Marthe Michaud (1910-1993), dont postérité
  • François de Buttet (1906-1989) [(fils aîné de Xavier-Pierre-Marie de Buttet (1875-1954)], commandant d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur. Il épouse en 1922, Noëlle Leleu, dont postérité.
  • Henry de Buttet (1907- 2005) [fils cadet de Xavier-Pierre-Marie de Buttet (1875-1954)], colonel, officier de la Légion d'honneur, officier des services de renseignements français. Il s'est distingué comme résistant pendant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de l'Organisation de résistance de l'armée (O.R.A.), historien[44]. Il épouse en 1934 Monique Viénot de Vaublanc (1912-1979)[45], dont postérité..
  • Marc de Buttet (1908-1961), [(fils cadet de Louis-Henri-Marie de Buttet (1876-1915)], chef d'escadrons de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, titulaire de la Maison forte d'Entremont au Bourget. Il épouse en 1933, Chantal de Chevron Villette, dont postérité.
  • Maurice Ernest Marie de Buttet (1911-1975),[3° fils de Louis-Henri-Marie de Buttet (1876-1915], lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur. Il épouse en 1937 Marie-Louise Ramel (1914-1984), dont postérité.
  • Louis François Marie de Buttet (1912-1945), [fils de Xavier-Pierre-Marie de Buttet (1875-1954)], lieutenant au 4e régiment d'artillerie coloniale, mort pour la France le 25 mars 1945, au combat du Col de Lao Tao, Tonkin, face aux troupes japonaises, pour la défense de la colonne Alessandri, en repli sur la Chine[46].
  • Raoul de Buttet (1938-2020), fils de Marc de Buttet (1908-1961), auteur de C'était ça l'Algérie (éd. Jepublie), 2009// Le Cavalier de Savoie, (Collectif): Histoire de la Littérature savoisienne présidée par Louis Terreaux, éd. La Fontaine de Siloé, Chambéry, 2011.

Armoiries

Les armes de la famille de Buttet se blasonnent ainsi : "De sable aux trois butes d'or entrelacées, deux en sautoir et une en pal[17],[47].

Anciennement (jusqu'au XVIe siècle) : de sable à la butte d'or en pal[17]

Devise : La vertu mon but est[17],[48]


Titres et possessions

Les membres de la famille sont seigneurs de la Maison-Forte d'Entremont, barons du Bourget, seigneurs du Foug, de Lucinge, de Malatrait et Monduret, comtes de Tresserve, seigneurs de La Tour et de la rente féodale de Grésy-en-Genevois[17],[49].

Alliances savoisiennes

Familles : Angleys[50], de Bongain[51], de Bourdeau[52], de Boigne [53], Capré de Megève[54], de Cartal[55], de Chaffardon[56], Chappuis[57], de Chevrier[58], de Chevron Villette[59], de Chissé[60], de Conzié[61], du Coudray de Blancheville[62], Decouz[63], Favier du Noyer de Lescheraine[64], du Foug de Novalaise[65], de Gilly[66], Jayet d'Entremonts[67], de La Mar[68], Laurent du Bourget[69], de Lucinge[70], de Maistre[71], de Manuel de Locatel[72], de Mareschal de Luciane[73], Michaud[74], Milliet d'Arvillars[75], de Montfalcon[76], de Montillet de Grenaud[77], Passerin d'Entrèves et de Courmayeur[78], de Pingon[79], de Reydet[80], de Rivaz[81], Roffier de Tresserve[82], Ruffin de Vens de La Biguerne[83], de Saint-Sixt[84], de Seyssel[85], de Veigy, Vincent de Fésigny[86].

Références

  1. Le nom Buctet est orthographié jusqu'au XVIe siècle. Lors d'une inspection ordonnée en 1561 à Ugine par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, le président de la Cour des Comptes, Maître Jean Martin, seigneur de La Court, rencontre noble Jean-François de Buctet (Sandra Coram-Mekkey, Mathieu de La Corbière, Entre Rhône et Mont-Blanc au XVIe siècle, Inspections dans l'Apanage de Genevois-Nemours, in Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, Annecy, 2015 Tome 122,p. 99.
  2. Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Chapitre 46 - Savoie, Robert Laffont, Paris, 2007, p. 54.
  3. Catalogue de l'ANF, Albédia, Aurillac, 2016, p. 30.
  4. Foras, p. 288.
  5. Léon Buffet, Histoire d'Ugine, in Mémoires et Documents de l'Académie salésienne, Tome 48, Annecy, Imprimerie commerciale, 1930, p. 262-264.
  6. Laurent Perillat, L'Apanage de Genevois, in Mémoires et Documents publiés par l'Académie Salésienne, Annecy, 2006, 2 Vol. « Famille de Buttet » : 54 pages entre p. 165 et p. 841.
  7. Buttet du Bourget (de).
  8. Foras, p. 290.
  9. Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry : Guide historique et archéologique, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 389 p. (ISBN 978-2-908697-47-6, lire en ligne), p. 327.
  10. Voir en PDD le texte de l'acte d'albergement passé le 8 février 1366 au Bourget entre le comte Amédée VI de Savoie et les époux Jean et Françoise Jayet d'Entremonts
  11. Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 137. Article [PDF] « Bourget-du-Lac ».
  12. Le Décès du dernier baron du Bourget, Marc-André de Buttet d'Entremont, sans postérité, est survenu le 11 août 1914) (Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, Atelier Carmel, Amiens, 1990
  13. Michel Authier et Alain Galbrun, États de la Noblesse Française subsistante, ibid, p. 13-30
  14. Acte de notoriété pour établir la nationalité française de la Famille de Buttet. (Chez Maîtres Duc et Blanc, notaires à Bonneville, le 26 juillet 1861)
  15. Foras, p. 293.
  16. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 6, Société du Grand armorial de France, 1939, p. 133 (lire en ligne).
  17. Foras, p. 287.
  18. Claude (I) de Buttet est « tenu en première familiarité et bénivolence » par le prince Philippe de Genevois, (Laurent Périllat, l'Apanage de Genevois, ibid, p. 610.
  19. Laurent Périllat, « L'Apanage de Genevois aux XVIe et au XVIIe, siècle- Pouvoirs, Institutions, Sociétés », Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, T.113, Annecy, 2006, Tome II, p. 839.
  20. Laurent Périllat, « L'Apanage de Genevois aux XVIe et au XVIIe, siècle- Pouvoirs, Institutions, Sociétés », Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, T.113, Annecy, 2006, Tome II, page p. 840.
  21. Laurent Périllat, L'Apanage du Genevois, ibid, p. 165-313-314-356-398-442-443-447-451-597-610-617-618-630-840
  22. François Mugnier, « Marc-Claude de Buttet, poète savoisien », in Mémoires de la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, Tome XXXV, 1896. p. 9 - Citation : « Mais à ce coup, mon Chambéry m'appelle, O Paradis de ma félicité... »
  23. Sarah Alyn Stacey, Marc-Claude de Buttet, l'Honneur de la Savoie, Honoré Champion, Paris, 2006, p. 50.
  24. François Mugnier, ibid, p. 92 à 128
  25. Laurent Périllat, « L'Apanage de Genevois aux XVIe et au XVIIe, siècle- Pouvoirs, Institutions, Sociétés », Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, T.113, Annecy, 2006, Tome II, p. 841.
  26. Léon Buffet, ibid, p. 263
  27. Le Cavalier de Savoie ou Réponse au Soldat Français. Ensemble l'Apologie Savoisienne, Chambéry, 1605
  28. Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, Académie salésienne, , 1070 p., p. 841, Annexe no 2.
  29. Roger Devos, La Pratique des documents anciens : actes publics et notariés, documents administratifs et comptables, Archives départementales de la Haute-Savoie, , 335 p., p. 98.
  30. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, et spécialement celle des personnes qui y étant nées ou domiciliées, se sont distinguées par des actions dignes de mémoire, ou par leurs succès dans les lettres, les sciences et les arts, Puthod (no Tome III), , 501 p., p. 50-52.
  31. Léon Ménabréa, Montmélian et les Alpes, extrait des Mémoires de la Société Royale Académique de Savoie, Chambéry, 1841, p. 682-756.
  32. Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers : Capitale de la Tarentaise, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 503 p. (ISBN 978-2-84206-341-2, lire en ligne), p. 338.
  33. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, et spécialement celle des personnes qui y étant nées ou domiciliées, se sont distinguées par des actions dignes de mémoire, ou par leurs succès dans les lettres, les sciences et les arts, t. III, Puthod, , 501 p. (lire en ligne), p. 152.
  34. Foras, p. 294.
  35. Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, 1990, volume 18, p. 13.
  36. Jean Guenel, La dernière guerre du pape, (1860-1870), Presses Universitaires de Rennes, 1998, p. 99
  37. Charles de Buttet, Aperçu de la vie de Xavier de Maistre, Grenoble, Allier, 1919
  38. Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, volume 18, pages 13-30, éd.du Carmel, Amiens, 1990
  39. Isabelle de Buttet est la dernière descendante de la branche aînée de Buttet du Bourget, désormais éteinte en ligne masculine. Elle est la soeur cadette de Marc-André de Buttet d'Entremont (1850-1914), baron du Bourget, dernier descendant de la branche aînée de Buttet du Bourget, décédé sans postérité
  40. (Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, IBID
  41. Notes historiques sur les ruines du château du Bourget-du-Lac, Mémoires et documents publiés par la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, T.XLIV, 1906, p.213-233
  42. Dossier DE BUTTET Louis Henri, archives du Service Historique de la Défense, Vincennes//DrFrantz Adam, Sentinelles...Prenez garde à Vous..., Paris, Amédée Legrand, éditeur. 1933. ("En souvenir ému d'un chef admirable, le capitaine Louis de Buttet, mort héroïquement à La Fontenelle, le 22 juin 1915", p. 63-71)
  43. Dossier DE BUTTET Jacques, archives du Service Historique de la Défense, Vincennes
  44. Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, In Memoriam Henry de Buttet, Tome L., 2005, p. 8
  45. nièce à la mode de Bretagne de Jean Touzet du Vigier
  46. Dossier DE BUTTET Louis François, archives du Service historique de la Défense, Vincennes.
  47. Borel, p. 376-377.
  48. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne).
  49. Foras 2, p. 347.
  50. Foras, ibid, vol.1-p. 84/Authier-Galbrun, ibid, p. 22
  51. Foras, ibid, vol.1-p. 245
  52. Forasibid, vol.1-p. 257
  53. Foras, ibid, vol.1-p. 240/ Joséphine-Céline de Boigne, née en 1824, petite-fille du général Benoit de Boigne épouse en 1844 le comte Calixte de Buttet-Manuel, petit-fils du comte François-Joseph de Buttet de Tresserve, (1765-1841), président du Sénat de Savoie en 1833, commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (Foras, ibid, p. 294)
  54. Foras, ibid, vol 1-p. 303
  55. Dans une visite qu'elle fit à son frère maternel, le président Jean-François de Buttet, madame Jeanne de Lucinge de Saint-Cergues, née de Cartal, consentit à rencontrer saint François de Sales par qui elle fut convertie en 1611 (Léon Buffet, Histoire d'Ugine, ibid, p. 264)
  56. Foras, ibid, vol.1-p. 339
  57. Foras, ibid, vol.1-p. 291/Ursula Schwarzkopt, Zur Familie de Eustace Chapuys en Annecy, Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, Genève, 1966, tome 28, pages 521-532/ La famille Chappuis, originaire d'Ugine, est apparentée au chanoine Eustache Chappuis
  58. Foras, 'ibid, vol.1-p. 290
  59. Foras, ibid, vol.2-p. 5/Authier-Galbrun, ibid, p. 2'-25
  60. Foras, ibid, vol.2-p. 55<
  61. Foras' ibid, vol.2-p. 162
  62. Foras, ibid, vol.2-p. 215
  63. Foras, ibid, vol.2-p. 260/Authier-Galbrun, ibid, p. 18-23/La famille Decouz descend du général d'Empire, le baron Pierre Decouz
  64. Foras, ibid, vol.2-p. 361/Authier-Galbrun, ibid, p. 29
  65. Foras, ibid, vol.3-p. 12
  66. Foras, ibid, vol.3-p. 117
  67. Foras, ibid, vol.1-p. 190
  68. Foras, ibid, vol.3-p. 333
  69. Foras, ibid, vol.3-p. 245
  70. Foras, ibid, vol.3 p. 347
  71. Foras, ibid, vol.3-p. 319/La famille savoisienne de Maistre est originaire de Nice. Elle est illustrée notamment par Joseph de Maistre et par Xavier de Maistre, beaux-frères de Charles-François de Buttet.
  72. Foras, ibid, vol.3-p. 326
  73. Foras, ibid, vol.3-p. 361
  74. Foras, ibid, vol.4, p. 10/Authier-Galbrun, ibid, p. 23. La famille Michaud est apparentée au général Philibert Mollard
  75. Foras, ibid, nol.4-p. 28
  76. Foras, ibid, vol.4, p. 105
  77. Foras, ibid, vol.3-p. 144/ Authier-Galbrun, ibid, p. 16/. La famille de Montillet de Grenaud, originaire du Bugey savoyard, est apparentée à Monseigneur Jean-François de Montillet de Grenaud
  78. Authier-Galbrun, ibidp. 29
  79. Foras, ibid, vol.4, p. 405/Famille de Pingon, apparentée à Emmanuel-Philibert de Pingon
  80. Foras, vol.5-p. 149
  81. Foras, ibid, vol.5, p. 183/Authier-Galbrun, ibid, p. 19-29/Famille de Rivaz apparentée à Pierre Joseph de Rivaz et à François Isaac de Rivaz
  82. Foras, ibid, vol.5, p. 228
  83. Foras, ibid, vol.5, p. 290
  84. Foras, ibid, vol.5, p. 326
  85. Foras, ibid, vol.5, p. 496
  86. Foras, ibid, vol.5, p. 641

Voir aussi

Bibliographie

  • Dictionnaire de la vraie noblesse, Tallandier, 2008, p. 53, (ISBN 978 2 84734 498 1)
  • André Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines, vol. A18, Grenoble, Allier Frères, (ISSN 2019-8086, lire en ligne), p. 376-377.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle (tome 8), t. 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, 1903-1929, 25 à 27 p. (lire en ligne).
  • Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 287 à 294, « Buttet (Barons et comtes de) »
  • Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne)
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Éditions Robert Laffont, , 414 p. (ISBN 978-2-221-10875-8), p. 53
  • Laurent Perillat - Corinne Towney, Dictionnaire des Magistrats du Sénat et de la Chambre des Comptes de Savoie, Chambéry, Union des Sociétés Savantes de Savoie, 2018.

Articles connexes

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