Esplas-de-Sérou
Esplas-de-Sérou est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Le Baup y prend sa source.
Esplas-de-Sérou | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Saint-Girons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Célia Barrouillet 2020-2026 |
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Code postal | 09420 | ||||
Code commune | 09118 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
186 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 5,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 58′ 34″ nord, 1° 22′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 426 m Max. 1 502 m |
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Superficie | 34,13 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Couserans Est | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Esplasais. La commune dispose d'un site internet[1]
Géographie
Localisation
La commune d'Esplas-de-Sérou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[2].
Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Foix[3], préfecture du département, à 19 km de Saint-Girons[4], sous-préfecture, et à 6 km de La Bastide-de-Sérou[5], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[2].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Sentenac-de-Sérou (1,1 km), Larbont (2,8 km), Montagagne (2,8 km), Castelnau-Durban (4,0 km), Nescus (4,9 km), Durban-sur-Arize (5,6 km), La Bastide-de-Sérou (5,9 km), Montseron (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Esplas-de-Sérou fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[7].
Divers
A Sabart, un projet de zone blanche sans radiation électromagnétique est envisagé[9] non sans difficulté[10] en réhabilitant ce hameau abandonné de la vallée de l'Artillac pour des personnes électro-sensibles. Le projet est structuré par l'association «Zone blanche en vallée de l'Artillac-Ariège» siégeant sur la commune.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16],[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Bastide-de-Sérou », sur la commune de La Bastide-de-Sérou, mise en service en 1991[18]et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[19],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 060,5 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 21 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[22], à 12,3 °C pour 1981-2010[23], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[24].
Urbanisme
Typologie
Esplas-de-Sérou est une commune rurale[Note 4],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[26],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[28],[29].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,4 %), prairies (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et villages
Esplas-de-Sérou est constituée d'un village et de nombreux hameaux : Alozy, Baychenat, Brachy, Balès, Camel, Cuilleré, le Cazalot, Eychenat, Eychenne, Esquein, Foulgarot, le Four, Génat, Goutte Rouge, Naflous, Las Moulasses, Layos, Mirouze, Mouréou, Pladellac, Pombole, Rougé, Sabart, Saboye, Sarbos, le Toch,
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2018, la commune comptait 186 habitants[Note 5], en augmentation de 12,05 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Ancienne carrière de marbre rose de l'Espiougue, fermée en 1960. Elle se trouve en rive gauche (côté ouest) de l'Artillac, sur le flanc est de la Serre Nève[35]. Dans ses environs proches se trouve la grotte de l’Espiougue, une des huit grottes de l'Ariège à faire l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB)[n 1].
- Forêt de l'Artillac.
- Église Sainte-Madeleine.
Personnalités liées à la commune
- François Camel (1893-1941), homme politique né à Esplas-de-Sérou.
- Jean Nayrou (1914-1983), né à Esplas-de-Sérou, sénateur de 1955 à 1980, maire de Suc-et-Sentenac de 1953 à 1965 puis de La Bastide-de-Sérou en mars 1982.
- Thierry Rey: Judoka né en 1959 à Lagny-sur-Marne, dont la mère est originaire du lieu-dit Balès. Champion du monde (1979) et champion olympique en 1980. Il eut un fils, Martin, avec Claude Chirac.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- « Bienvenue a Esplas-de-Sérou »
- « Métadonnées de la commune d'Esplas-de-Sérou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Esplas-de-Sérou et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Esplas-de-Sérou et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Esplas-de-Sérou et La Bastide-de-Sérou », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Esplas-de-Sérou », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
- Carte IGN sous Géoportail
- Laurent Gauthey, « Vers une "zone blanche" dans la vallée de l'Artillac », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- Charlotte van Ouwerkerk, « Des nuages noirs au-dessus du projet de «zone blanche» », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
- « Station Météo-France La Bastide-de-Sérou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Esplas-de-Sérou et La Bastide-de-Sérou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Bastide-de-Sérou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Esplas-de-Sérou et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « L'Espiougue, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
- « Les accès réglementés spéléo », Comité Départemental de Spéléologie de l'Ariège, sur cds09.com.
- Portail des communes de France
- Portail des Pyrénées
- Portail de l’Ariège
- Huit grottes d'Ariège sont l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB)[36] :
- grotte d’Aliou (Cazavet), grotte de la Campagnole (Massat), grotte de la Petite Caougno (Niaux), grotte de Tourtouse (Tourtouse) et grotte d'Espiougue (Esplas-de-Sérou) : interdites d'accès du 1er mars au 30 septembre ;
- grotte d'Aubert (Moulis) : interdite d'accès du 1er avril au 31 août et du 1er octobre au 31 mars (donc accès autorisé seulement pendant le mois de septembre) ;
- grotte de l'Herm (L'Herm) : interdite du 1er avril au 30 août et du 1er octobre au 15 mars (donc accès autorisé seulement pendant la 2e quinzaine de mars et pendant le mois de septembre) ;
- grotte de Malarnaud (Montseron) : interdite du 1er mars au 31 octobre[36].