Esclaves canadiens sous le régime français

Les esclaves canadiens sous le régime français sont l’un des groupes sociaux de la société canadienne de la Nouvelle-France. Ils s’inscrivent au sein d’une institution à grande échelle, l’esclavage. Établi et pratiqué par les puissances européennes et leurs colonies pendant des siècles, l'esclavage constitue l’un des fers de lance du commerce triangulaire transatlantique. Soit des Noirs ou des Autochtones, les esclaves arrivent de façon croissante au Canada au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Ils se distinguent du reste de la société du fait de leur statut légal d’individus serviles ainsi que par leur appartenance à un maitre. Au service de ce dernier, les occupations et les conditions de vie des esclaves varient grandement, pouvant aussi bien leur offrir une vie réjouissante comme déplorable. Malgré leur condition de servilité, les esclaves constituent un groupe très bien intégré à la société canadienne. Leur existence en tant que groupe social se poursuit après la Conquête britannique de 1760.

Une proposition de fusion est en cours entre Esclavage en Nouvelle-France et Esclaves canadiens sous le régime français. Les avis sur cette proposition sont rassemblés dans une section de Wikipédia:Pages à fusionner. Les modifications majeures apportées, entre temps, aux articles doivent être commentées sur la même page.

Deux esclaves sur trois[1],[2],[3] ayant vécu dans l'actuel Canada français étaient des Amérindiens, et ces Amérindiens étaient eux-mêmes très souvent Pawnees.
Les descendants des esclaves noirs qui ont vécu dans l'actuel Canada français sont des Canadiens français passant pour Blancs[4],[5],[6]. Ils portent des noms comme Carbonneau, Charest, Johnson, Lafleur, Lemire, Lepage, Marois et Paradis[7].

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L'esclavage dans la société canadienne

Les esclaves noirs

Tous les Noirs qui arrivent au Canada au cours du XVIIe siècle proviennent d’Afrique, plus particulièrement de Madagascar et de Guinée. Ils ne représentent toutefois qu’une petite fraction des Noirs identifiés lors de la période du régime français. En effet, la très grande majorité viennent alors des Treize Colonies ou des Antilles. Le premier esclave des colonies britanniques débarque au Canada en 1700 et par la suite leur nombre ne cesse d’augmenter. Notamment, les Noirs originaires des Antilles comptent parmi les premiers arrivants noirs du Canada[8]. Sur les 1443 esclaves noirs que l’historien Marcel Trudel a recensé pour toute la durée de l’esclavage au Québec, approximativement le quart de ceux-ci arrivent sous le régime français[9].

Statistiquement, au XVIIe siècle, on compte très peu de Noirs au Canada. Le premier est Olivier Le Jeune qui débarque en 1629 au Québec et est baptisé en 1633. Amené par les frères Kirke et éventuellement offert à Guillaume Couillard, peu d’informations sont connues à son sujet. Il est considéré comme un domestique mais cela n’exclut pas qu’il ait eu le statut d’esclave. Il meurt en 1654[10]. C’est seulement en 1686 qu'est recensé un autre Noir dans la vallée du Saint-Laurent. La demande en esclaves noirs était présente, mais un concours de circonstances en empêcha la venue jusqu’à la fin du siècle. Le 1er mai 1689, le roi Louis XIV approuve la demande de la colonie qui souhaite faire venir des esclaves Noirs au Canada. La guerre entre la France et l’Angleterre en rapport à la Ligue d’Augsbourg limite tout trafic d’esclaves jusqu’en 1697, année où le traité de Ryswick est signé, mettant fin au conflit. L’arrivée d’esclaves noirs est de nouveau retardée par des incertitudes de la métropole quant à la capacité de sa colonie d’être en mesure de payer et de rentabiliser l’envoi d’une cargaison d’esclaves dans la vallée du Saint-Laurent. Alors que la question demeure en suspens, un autre conflit européen éclate, la guerre de succession d’Espagne, qui vient à nouveau limiter le commerce maritime pendant plus d’une décennie[11].

Au tournant du XVIIIe siècle, lorsque la guerre de succession d’Espagne prend fin, le nombre de Noirs arrivant au Canada augmente par rapport au siècle précédent, mais faiblement. Une troisième demande d’envoi d’une cargaison d’esclaves africains est lancée en 1721 par l’intendant Bégon, suivant celles de 1689 et de 1701. Comme pour les autres, cette ultime requête reste sans réponse. Pourtant, les acheteurs potentiels d’esclaves noirs ne manquaient pas au Canada, mais en raison de la grande distance géographique par rapport à l’Afrique, notamment, aucun bateau négrier ne se rend au Québec au final. Le nombre de Noirs arrivant annuellement au Canada demeure faible pour toute la durée du régime français, restreint à seulement quelques individus par année. En 1744 par exemple, on compte 21 nouveaux arrivants Noirs dans la colonie, le plus haut chiffre jamais atteint sur une base annuelle pour l’ensemble du régime français[12]. En grande majorité, ces esclaves proviennent des colonies britanniques et des Antilles[8].

Les esclaves autochtones

Comparativement aux Noirs, l’afflux d’esclaves autochtones dans la vallée du Saint-Laurent pendant le régime français est bien plus important. Marcel Trudel a recensé près de 2700 esclaves autochtones pour toute la durée de l’esclavage au Québec dont la majorité, près de 1700, ont obtenu ce statut au cours de l’administration française[13],[14]. Cette prédominance autochtone peut être notamment expliquée par le fait qu’ils proviennent d’Amérique du Nord. Leur acheminement jusqu’à la vallée du Saint-Laurent est bien moins long que celui de leurs homologues africains. De plus, certains peuples autochtones pratiquaient déjà leur propre forme d’esclavage avant l’arrivée des Européens. Ces esclaves autochtones sont des prises de guerre souvent capturées lors de conflits intertribaux. Avec la mise en place et le développement de la Nouvelle-France, les relations commerciales entre Français et Autochtones s’accentuent et l’échange d’esclaves autochtones s’établit dans ces pratiques. D’abord offerts comme cadeaux visant à reconnaître la formation de nouvelles alliances, les esclaves sont éventuellement vendus aux Européens[15].

Pendant le XVIIe siècle, l’acquisition d’esclaves autochtones par des Canadiens demeure relativement faible. En effet, l’élite française et la monarchie imposent à ces derniers, notamment avec l’édit de Louis XIV sur l’esclavage de 1689, de refuser tout offre d’esclaves en provenance des Autochtones. On désamorce ainsi le risque pour la colonie que l'acceptation de tels « cadeaux » menacent de faire courir à l'équilibre précaire des jeux d’alliance entre les Français et les peuples autochtones. Malgré ces directives, quelques esclaves autochtones sont intégrés à la société canadienne au XVIIe siècle[15]. Par exemple, l’explorateur Louis Jolliet, lors de son expédition sur le fleuve Mississippi, se voit offrir un jeune esclave qu’il ramène avec lui dans la colonie en 1674, mais qu’il perd sur la voie du retour lors d’un naufrage près de Montréal[16]. Dans les années 1690, la présence d’esclaves autochtones dans les registres d'état civil de la colonie s’accroit[15].

Ainsi, de la fin du XVIIe siècle jusqu’au début du XVIIIe siècle, un commerce plus stable d’esclaves autochtones commence à se développer. Certains peuples situés au sud-ouest de la vallée du Saint-Laurent, entre autres les Illinois et les Ottawa, commencent à vendre leurs prises de guerre aux marchands d’esclaves français qui les ramènent par la suite jusque dans la colonie. L’amélioration des relations entre Français et Autochtones, notamment par la Grande Paix de Montréal de 1701, contribue à la croissance de ce commerce[15]. En outre, l’ordonnance de l’intendant Raudot de 1709 qui vient légaliser l’esclavage au Canada, entraine une augmentation considérable de nouveaux esclaves autochtones arrivant sur une base annuelle[17]. Certains coureurs de bois ont des intérêts dans le trafic d’esclaves autochtones et interfèrent dans les relations intertribales. Leur ingérence génère des conflits, source lucrative de captifs, qu’ils peuvent acheter afin de les revendre dans la colonie. Les Pawnees, un peuple autochtone ayant principalement vécu dans la région de l’État du Nebraska actuel, devient ainsi l’un des groupes autochtones les plus représentés parmi les esclaves autochtones. Cette forte composition de Pawnees entraine même l’emploi généralisé du terme « Panis » au Canada, désignant l’ensemble des esclaves autochtones, qu’ils soient Pawnees ou pas[18],[19].

Les propriétaires

Qu’il soit noir ou amérindien, l’esclave a l’obligation de se rapporter à son propriétaire, composante centrale de l’esclavage et de la vie de l’esclave. Au Canada, sous le régime français, le portrait général des propriétaires est large. La demande constante en esclaves n’a pas pour but de les employer à des travaux de la terre comme dans les colonies britanniques, dans les Antilles et plus tard en Louisiane, où l’agriculture est l’activité économique principale et requiert une main d’œuvre considérable. Les motifs économiques de la colonie, surtout aux temps de la Compagnie des Cent-Associés (jusqu’en 1663), sont principalement axés sur la traite des fourrures, ce qui n’oblige pas à disposer d’un système esclavagiste à grande échelle. Le besoin de main d’œuvre en Nouvelle-France demeure ainsi limité[20]. Pour les Canadiens, le désir de possession d’esclaves s’exprime principalement pour des fins de prestige plutôt que dans un but strictement économique et utilitaire[21]. Certains habitants de la Nouvelle-France vont même jusqu’à s’endetter pour obtenir un esclave[22]. Comme il y a peu de grands propriétaires, ce sont surtout les petits propriétaires qui se retrouvent avec un nombre restreint d’esclaves[23].

Sur les 1574 propriétaires que Trudel a identifié dans ses recherches, l’occupation de seulement 690 (43,8%) d’entre eux a pu être relevée. Parmi ces propriétaires, on retrouve des membres de presque toutes les occupations et de divers milieux sociaux. Les hauts fonctionnaires en détiennent, mais ce sont les commerçants qui l’emportent sur ce point. Sinon, des individus exerçant des professions libérales figurent aussi parmi les propriétaires d’esclaves. Ils sont presque tous des seigneurs. Par ailleurs, le clergé catholique et les gens d’Église comptent aussi parmi les propriétaires d’esclaves. Ils se répartissent au sein du clergé régulier comme séculier, dans les communautés d’hommes comme celles de femmes. Le Séminaire de Québec se range même au sein de la catégorie des grands propriétaires avec un total de 31 esclaves[24],[25].

La vie d'esclave au Canada

L'acquisition

Il existe diverses méthodes d’acquisition employées par les propriétaires pour se procurer des esclaves. Ils peuvent être acquis par droit d’héritage, reçu comme cadeau ou tout simplement acheté. D’abord, l’obtention par droit d’héritage est un moyen profitable d’acquisition d’individus serviles. Le baron Charles Lemoyne de Longueuil était propriétaire de sept esclaves qui sont redistribués entre ses enfants au moment de sa mort. Ensuite, les esclaves peuvent être reçus en tant que cadeaux. Méthode d’acquisition principalement réservée aux hauts placés de la colonie, le don d’esclave est un phénomène rare et limité. Il faut garder en tête que l’esclave est un bien de luxe associé au prestige et, qu’à ce titre, il vaut cher. Dans certains cas, il fallait être chanceux de se voir offrir un esclave[26]. En 1748, Jean-Pierre Roma, commandant du Roi à l’île Saint-Jean (actuelle Île-du-Prince-Édouard) est de passage à Québec. Il offre à son ami Fleury de la Gorgendière une mulâtresse de 5 mois prénommée Marie dont la mère était décédée à l’accouchement. Roma lui céde l’orpheline car il ne peut s’en occuper lui-même[27]. Enfin, l’achat est le troisième moyen par lequel on pouvait se procurer des esclaves. Selon leur disponibilité, ceux-ci sont majoritairement vendus au marché public, tout aux côtés du bétail. Il ne s’agit pas là d’une activité aussi fréquente et importante qu’ailleurs puisque le nombre d’esclaves arrivant au Canada sur une base annuelle demeure limité pour toute la durée du régime français. L’offre ne répond pas à la demande. De plus, il est rare que les esclaves changent de propriétaires au cours de leur vie, les cas de transmissions par héritage mis à part. En général, les esclaves restent au service d’une même famille[28].

Lors de l’achat d’un esclave, le prix peut varier selon certaines caractéristiques. Avant tout, l’état de santé est le premier critère considéré. On s’assure qu’il est dans le meilleur état de santé possible. L’âge compte aussi comme facteur de premier plan. Plus l’esclave est jeune, plus il risque d’avoir une durée de vie prolongée, ce qui est à l’avantage du propriétaire. Autre avantage, le jeune âge permet d’envisager une éducation plus longue auprès du maître comme facteur de renforcement de l’attachement, surtout dans le cas des Autochtones, et limiter les tentations de fuites. Toutefois, à partir de l’âge de 30 ans, l’esclave perd graduellement en valeur. Un acheteur peut être plus enclin à acheter un homme qu’une femme puisque le premier effectue généralement des tâches plus diverses et plus éprouvantes[29]. Enfin, un autre facteur grandement pris en compte par les acheteurs est la race de l’esclave[30]. Les Noirs valent en moyenne 900 livres, puisqu’ils viennent de bien plus loin, alors que la valeur des Autochtones est établie en moyenne à 400 livres[31].

Tâches et fonctions

Pour un grand nombre d’esclaves, l’occupation principale est celle de domestique, surtout dans le cas des femmes. Les domestiques peuvent, entre autres, avoir charge de cuisiner, de faire le pain, de laver le linge, de s’assurer de garder la maison au chaud et parfois même de travailler aux champs[32]. Bien que dans l’ensemble, les esclaves du Canada résident principalement en régions urbaines, certains se retrouvent en zones rurales où ils sont surtout affectés à l’exécution de travaux de nature agricole[33]. Dans le cas des esclaves autochtones, peu de précisions sont connues en ce qui a trait à des orientations techniques particulières. Quelques femmes autochtones esclaves exercent le métier de tisserande. Il y a aussi quelques cas exceptionnels d’autochtones esclaves qui sont engagés en tant que canotiers et voyageurs, mais seulement avec le consentement préalable de leur maitre. Ces maîtres doivent avoir une confiance absolue en leurs esclaves pour les laisser partir de la sorte puisque qu’ils courent le risque de les voir déserter et ne plus jamais revenir. Généralement, selon le Code Noir des Antilles, tout ce que l’esclave gagne revient à son maitre, mais d’autres arrangements pouvaient être conclus entre les deux partis sur la division des revenus[34].

Dans le cas des esclaves noirs, les informations connues quant à leurs occupations sont plus variées. Principalement, ils occupent la fonction d’hommes à tout faire, capables de s’adonner à toutes sortes de métiers selon ce qui leur est demandé. « Cocher, batelier, artisan, valet au service exclusif du maitre, jardinier, cuisinier et blanchisseur », ces quelques exemples présentent bien la grande variété de métiers qu’ont pu exercer les esclaves noirs[32]. Autre exemple, le métier de bourreau, très exclusif et limité, a déjà été pratiqué par un esclave noir lors du XVIIIe siècle. Mathieu Léveillé, originaire de Martinique, occupe officiellement la fonction de bourreau en Nouvelle-France de 1733 à 1743. C'est notamment lui qui se chargea de la torture et de l’exécution de l’esclave responsable de l’incendie de Montréal de 1734, Marie-Joseph-Angélique[35].

Conditions de vie

Les conditions de vie de l’esclave dépendent largement de la manière dont le maitre le traite. Les relations entre le maitre et son esclave sont très variables[36]. Cependant, contrairement à certaines autres colonies esclavagistes, l’esclave en Nouvelle-France a une proximité notable avec son maitre puisqu’il vit, le plus souvent, dans sa maison. L’esclave partage parfois certaines affinités avec son maitre. Ainsi, plus que par crainte du fouet, il peut être motivé à bien travailler par désir de plaire à son maitre et à sa famille. Si l’esclave parvient à les satisfaire, il peut se voir octroyer des avantages matériels et parfois même un affranchissement[37]. En 1736, une esclave siouse porte secours à son maitre lorsque d’autres sioux le capturent avec l’intention de le brûler vif. En négociant avec eux, l’esclave parvient à lui épargner ce sort. Cette situation illustre bien la dévotion que peut avoir un esclave envers son propriétaire[38]. Pour d’autres, les perspectives ne sont pas aussi favorables, comme dans le cas de la Panise Marie, propriété du chevalier Joseph Boucher de Niverville qui, en 1759, fait une tentative de suicide à Trois-Rivières. Elle venait de blesser au poignard ses deux maitresses après avoir été longuement victime de maltraitance de leur part[39].

Dans un autre ordre d’idées, au-delà de leurs relations avec leurs maitres, les esclaves ont la possibilité de se marier. Peu de mariages d’esclaves ont été recensés, seulement 72, pour toute la période du régime français. Parmi ces mariages, on retrouve des mariages entre Noirs, entre autochtones, entre noirs et autochtones et même entre esclaves et individus libres. Contrairement aux hommes libres, le mariage entre esclaves ne requiert pas l’approbation de la famille de la femme mais plutôt celle du maitre. Des conditions peuvent être établies entre le maitre et son esclave pour que ce dernier ait la permission de se marier[40]. Par exemple, le Noir affranchi Louis-Antoine souhaitait épouser l’esclave du marchand Dominique Gaudet. Ne voulant pas perdre son esclave par ce mariage, Gaudet refusa. À la suite de négociations, Louis-Antoine choisit de vendre sa liberté à Gaudet afin de pouvoir marier la femme qu’il aimait[41]. Par contre, certains esclaves peuvent éprouver une profonde solitude. « Entre 1710 et 1749, le pourcentage des personnes seules est de 94%; il est de 92% entre 1750 et 1799 »[42]. Contraints de s’adapter à un nouveau pays ainsi qu’à une culture et une langue étrangère, privés d’une communauté d’individus partageant les mêmes mœurs, certains esclaves ont du mal à s’accoutumer à la vie au Canada. L’histoire de Mathieu Léveillé en constitue un bon exemple. Doublement marginalisé du fait de son métier de bourreau et de sa condition d’esclave, le noir Mathieu Léveillé a été hospitalisé à plusieurs reprises au cours des 10 années où il a exercé cet office. Sa profonde solitude et son mal du pays affectent sa santé au point qu’il rend l’âme en 1744[43]. Cette difficulté des esclaves à s’adapter à la société canadienne se manifeste en une autre pratique, soit le marronage. Il s’agit de la fugue par un esclave de la demeure de son propriétaire, de courte ou de longue durée, alors qu’il se réfugie dans des milieux inhospitaliers comme la forêt par exemple. Le marronage se produit parfois lorsque des esclaves vivent de la maltraitance de la part de leur maitre[44].

Les esclaves conçoivent aussi des enfants. Certains de ces enfants d’esclaves échappent au cadre normal du mariage. Comme l’observa Trudel : « Sur 573 enfants nés d’esclaves, 341 sont nés hors les liens du mariage, soit une population très élevée de 59,5% »[45]. Ce phénomène se présente particulièrement chez les Autochtones, où le trois quart des enfants nés d’esclaves sont illégitimes comparativement au tiers chez les Noirs. Cette haute proportion d’enfants illégitimes vient mettre en lumière les abus sexuels que pouvaient subir les femmes esclaves, noires comme autochtones, dont ces naissances non désirées étaient le fruit[46]. Qu’il soit issu d’une union légitime ou illégitime, l’enfant hérite du statut de sa mère. Si elle est esclave, il le devient irrémédiablement au moment de sa naissance. L’enfant est la propriété du maître de sa mère qui peut en disposer comme bon lui semble[47].

Lorsqu’un esclave est victime d’un accident ou qu’il souffre de maladie, c’est à son propriétaire de veiller à son rétablissement. Les esclaves à la santé défaillante sont envoyés dans les hôpitaux de la colonie, aux frais de leurs maitres. Certains propriétaires déboursèrent des sommes faramineuses pour les frais médicaux de leurs esclaves comme le démontre le cas de l’esclave de l’intendant Hocquart, Gilles-Hyacinthe, qui compte 10 visites à l’hôpital[48]. Il arrive même que dans certains cas, lorsque l’état de santé de l’esclave s’est trop détérioré pour continuer d’assurer le service du maitre, celui-ci accepte de payer une mise en pension. Par exemple, la famille Guillet déboursa 150 livres pour assurer la pension de leur Panisse Catherine à l’Hôpital Général de Montréal[49].

L’âge moyen de mortalité pour les esclaves canadiens est de 19,3 ans, qu’ils soient noirs ou autochtones. En séparant les deux groupes ethniques, l’esclave noir vit plus longtemps que l’esclave autochtone avec des âges moyens de décès respectif de 25,2 ans contre 17,7 ans. Les épidémies comme celle de la variole de 1733, qui emporta 58 esclaves autochtones, sont dévastatrices pour la population servile de ce groupe ethnique. En général, les Noirs ont une meilleure résistance aux maladies courantes que leurs homologues natifs d’Amérique. Cependant, Trudel remarque que chez les Noirs canadiens de la période de l’esclavage, le phénomène de mortalité infantile est particulièrement dévastateur. Comparativement aux Autochtones et aux Blancs qui perdent environ un enfant sur quatre en jeune âge au XVIIIe siècle, les Noirs essuient des pertes de près de 40% de leurs enfants et ce dans leur première année de vie. Sinon, autre que la mortalité infantile et les causes naturelles, les esclaves peuvent mourir d’accidents tels que les noyades ou les incendies[50].

Généralement, et surtout dans les milieux urbains, les esclaves sont enterrés dans le cimetière des pauvres situé à l’extérieur des limites de la ville. Les droits d’inhumation sont de 5 livres pour un enfant et de 10 livres pour un adulte et c’est le propriétaire qui s’en acquitte. Les esclaves sont la plupart du temps enterrés au lendemain de leur mort. L’acte de sépulture de l’esclave, quoi que similaire à celui des gens libres, contient généralement peu d’informations[51]. Comme le souligne Trudel, le fait d’être enterré dans le cimetière des pauvres ne se traduit pas nécessairement par un déshonneur puisque certains hauts placés et bourgeois choisissent d’y être enterré dans un geste d’humilité. Il y a des cas exceptionnels d’inhumation tel que celui de l’esclave autochtone Marie-Athanase, décédée en 1748, qui est enterrée aux côtés de sa maitresse à l’intérieur de l’église[52].

L'esclave par rapport à l'homme libre

Un statut particulier

Du début du régime français jusqu’à l’ordonnance de l’intendant Raudot en 1709, le statut de l’esclave demeure flou au Canada. Le droit de posséder un esclave n’est pas établi clairement mais plutôt fondé étroitement sur le droit de propriété[53]. De plus, le terme « esclave » est rarement utilisé dans les sources du XVIIe siècle. Désignés plutôt comme domestiques, les historiens ont pu déterminer qu’ils avaient le statut d’esclaves du fait qu’il était fait mention de leur achat[54]. En 1689, lorsqu’il accorde son autorisation à la venue de Noirs au Canada, le roi Louis XIV confirme aux Canadiens leur droit de posséder des esclaves noirs. Cela ne s’applique toutefois pas aux Autochtones, l’ethnie majoritaire des esclaves de la colonie. Leur statut demeure ambigu jusqu’à la fin du siècle[55].

En 1709, Raudot est l’auteur du premier texte officiel de la colonie portant spécifiquement sur l’esclavage. Devant faire face à une situation de plus en plus croissante d’esclaves fuyant leurs maitres, portés par les encouragements d’individus opposés à l’esclavage, l’intendant décide d’agir[56]. Ce passage des écrits de Raudot en résume bien l’essence : « tous les Panis et nègres qui ont été achetés et qui le seront dans la suite appartiendront en pleine propriété à ceux qui les ont achetés, comme étant leurs esclaves »[57]. L’esclave, noir comme autochtone, se voit relégué par ce décret, tel qu’il était déjà en vigueur dans les Antilles et en Louisiane, à un statut de « bien meuble »[58]. L’ordonnance de Raudot entraine des changements directs à l’esclavage au Canada comme l’emploi accru d’actes de vente notariés au moment de l’achat d’esclave ainsi qu’une augmentation marquée de nouveaux esclaves autochtones à partir de 1709[17].

L'esclave et la loi

Dotés d’un statut légal différent de celui des gens libres, les esclaves sont également régis par des lois distinctes. Ces lois tirent leurs fondements du Code noir qui regroupe l’ensemble du corpus législatif en vigueur dans certaines colonies françaises d’Amérique au sujet de leurs esclaves. Il y a deux Codes noirs au sein des colonies françaises. Le premier, destiné aux colonies des Antilles, est adopté en 1685. Le second, exclusif à la Louisiane et sujet à des modifications par rapport au premier, est établi quelques décennies plus tard en 1724. Dans le cas du Canada, aucun code de lois particulier portant spécifiquement sur les esclaves n'est créé ou repris d’ailleurs. Sans les reprendre officiellement à la lettre, la colonie se base sur les Codes noirs de ses deux colonies consœurs pour répondre aux questions législatives s’adressant à cette sphère d’activité. La population d’esclave demeurant très faible pour toute la durée du régime français, l’administration française ne juge pas nécessaire de créer un code de loi sur l’esclavage particulier au Canada[59]. Les esclaves canadiens peuvent jouir ainsi d’une justice moins répressive qu’ailleurs. Ils ont notamment la possibilité de porter un cas au civil et il arrive même que des esclaves remportent leurs procès en cour. Dans les cas de nature criminelle, esclaves et hommes libres sont traités de façon égale devant les juges[60].

La population servile au Canada commet aussi des crimes. Prenant le plus souvent la forme de larcins ou d’actes de contrebande, les crimes perpétrés par les esclaves sont en général mineurs. Cependant, il arrive aussi que des crimes d’un plus grand ressort sont répertoriés. L’incendie de Montréal d’avril 1734 attribué à l’esclave noire Marie-Joseph-Angélique constitue un exemple de crime majeur grandement documenté. Née vers 1710, Marie-Joseph-Angélique est l’esclave de François Poulin. Amoureuse d’un Blanc, Claude Thibault, elle tente de s’enfuir avec lui en Nouvelle-Angleterre. On soupçonne que dans le but de couvrir sa fuite, elle met le feu à la demeure de son maitre. L’incendie se propagea dans les bâtiments voisins et entraina des pertes considérables, envoyant plusieurs centaines de personnes à la rue. Elle est capturée puis ramenée à Montréal pour être jugée tandis que son amant n'a jamais été retrouvé[61],[62],[63].

Tel que mentionné précédemment, les jugements en cour et les châtiments octroyés aux esclaves criminels sont plus souples que dans d’autres colonies en raison, notamment, du traitement égalitaire reçu en justice, se comparant à celui des gens libres. Pour les petits crimes, ils sont parfois ignorés ou encore légèrement punis. Par exemple, un Panis ayant participé en 1712 dans une affaire de traite illégale avec deux hommes libres près de l’île de Montréal est épargné de la sentence accordée à ses complices en raison, on le soupçonne, de son statut d’esclave qui le déresponsabilise de l’affaire[64]. La même chose semble s’être appliqué pour les cas de crimes bien plus graves où les châtiments administrés peuvent s’avérer plus sévères. Par exemple, l’esclave Marie-Joseph-Angélique est condamnée à mort pour son crime. Cependant, sa sentence est allégée, son exécution publique simplifiée par rapport à la peine initiale. À l’origine, elle devait se faire trancher une main avant d’être brûlée vive et finalement pendue. Après révision de la peine, sa main est épargnée du châtiment prévu et la condamnée n’a droit au bûcher qu’après avoir été pendue[65]. Pour un crime aussi sévère à cette époque en Nouvelle-France, Marie-Joseph-Angélique reçut un châtiment équivalent à celui d’un individu libre ayant commis le même crime[66]. La justice française des XVIIe et XVIIIe siècle n’est pas dure qu’envers les esclaves: elle l’est envers tous[67].

Par ailleurs, l’affranchissement des esclaves est pratiqué. Le phénomène demeure toutefois difficile à quantifier en raison d’un manque de sources à cet effet. Comme dans le cas de l’achat, l’acte notarié devient obligatoire à l’octroi d’un affranchissement à partir de 1709 avec l’ordonnance de Raudot[59]. Cependant, bien peu de ces actes sont retrouvés tandis que plusieurs autres sources faisant la mention d’individus affranchis existent en parallèle. Dans l’ensemble toutefois, on estime que l’affranchissement des esclaves sous le régime français demeure limité comparativement au régime anglais où il devient de plus en plus fréquent[68].

L'esclave et la foi

Le baptême, premier des sacrements chrétiens, n’est pas une prérogative exclusivement réservée aux seuls individus libres. En fait, une majorité d’esclaves sont baptisés, soit plus de 80% d’entre eux. L’âge du baptême de l’esclave peut grandement varier. En effet, s’il n’est pas déjà baptisé au moment de son acquisition, l’administration du sacrement peut tarder selon le bon vouloir du propriétaire. Par exemple, un esclave du nom de Jean-Baptiste est baptisé sur son lit de mort à l’âge de 80 ans. La difficulté d’apprendre la langue française pour certains esclaves ou bien leur difficulté à retenir ou à accepter les principes de la foi chrétienne peuvent expliquer ce retard. Il faut que l’esclave maîtrise une base minimale de catéchisme avant d’être prêt à recevoir le baptême. Pour ce qui est du parrainage, intimement lié au baptême, la plupart des parrains des esclaves se retrouvent parmi les propriétaires ou autres individus libres. Symboliquement honorable et prestigieux dans le culte chrétien, le parrainage est généralement réservé aux personnes libres. Il arriva cependant que certains esclaves parrainèrent d’autres esclaves[69].

Pour le sacrement de la confirmation, les sources demeurent très maigres. Il est accessible pour les esclaves, sans que d’autres conclusions ne puissent être tirée à ce sujet. Dans le cas de la communion, on constate un même problème de manque de sources. Contrairement à la confirmation, la participation de l’esclave à la pratique de la communion est attendue par les prêtres, dans une même mesure que pour les gens libres. Comme pour les Canadiens de l’époque du régime français, les esclaves font leur première communion à un âge tardif, à partir de 12 ans au minimum. Passé l’âge de 30 ans, il est mal vu de ne pas encore avoir reçu sa première communion[70].

Les sacrements de l’extrême-onction et de la pénitence sont aussi accessibles aux esclaves mais ils sont encore moins documentés que les deux précédents. On les mentionne à quelques occasions seulement dans les actes d’inhumation. Quant à l’ordination, elle demeure inaccessible pour les esclaves pour toute la durée de l’esclavage[71]. Le pape Boniface 1er avait décrété au Ve siècle que tout individu ayant le statut d’esclave ou l’ayant déjà détenu était considéré comme étant trop indigne pour recevoir la prêtrise. Au Canada, l’évêque de Saint-Vallier, lui-même propriétaire d’esclaves, établit une mesure similaire et aucun esclave ne put être ordonné sous les régimes français comme anglais[72]. Enfin, le sacrement du mariage est accessible aux esclaves, comme il l’a déjà été abordé dans la section précédente.

L'esclavage au Québec après 1760

L’esclavage est une pratique qui a perduré bien après la chute du régime français au Canada. En effet, comme les Britanniques toléraient déjà l’esclavage dans les Treize colonies, rien n’empêcha leur nouvelle colonie d’Amérique de poursuivre dans la même lignée. Les francophones ont pu conserver leurs esclaves et les nouveaux citoyens anglophones en introduisirent de nouveaux lors de leur installation dans le territoire nouvellement conquis[73]. Étant généralement plus prisés, les esclaves noirs augmentent en nombre sous le régime anglais, dépassant même le nombre d’esclaves d’origine autochtones. En comparaison aux Français, les Britanniques disposent de moyens plus nombreux de se procurer des esclaves noirs[74]. Les caractéristiques et les conditions des vies des esclaves restent similaires, donc assez variables, sans rupture vraiment marquée avec la période précédente. L’esclavage est d’abord aboli au Haut-Canada en 1793. En 1797, le dernier esclave est vendu publiquement à Montréal. La pratique de l’esclavage au Bas-Canada disparait progressivement à partir du début du 19e siècle jusqu’à ce qu’elle soit formellement abolie en 1834 en vertu du Slavery Abolition Act britannique[75].

Historiographie et historiens

On affirme parfois que Marcel Trudel a été pionnier quant à l'histoire des esclaves dans ce qu'on appelle Canada français[76], ce qui n'est pas tout à fait exact ni entièrement faux. En effet, d'autres, bien des années avant lui, avaient défriché une partie du terrain en abordant cette question, et c'est ce qu'il rappelle dans l'avant-propos de L’Esclavage au Canada français[77]:

Ce n’est pas la première fois que l’on traite de l’esclavage au Canada français. Il y a cent ans, Jacques Viger et Louis-Hippolyte LaFontaine démontraient que l’esclavage avait été formellement reconnu au Canada par les lois; de brefs travaux, comme cet article de Benjamin Sulte en 1911, sont venus de temps en temps rappeler aux Canadiens l’existence de cette institution. Jusqu’ici cependant, personne encore n’avait tenté d’écrire une histoire exhaustive de cet esclavage: nous avons voulu braver les difficultés, et c’est cette histoire que nous présentons dans ce premier volume.

En effet, en 1859, Jacques Viger et Louis-Hippolyte LaFontaine publiaient De l'esclavage en Canada à la Société historique de Montréal[78], un recueil de documents d'époque prouvant qu'il avait bel et bien existé et qui devait servir dans un procès au Missouri concernant l'esclavage[79] (aboli en 1865 dans cet État).

Quant à Benjamin Sulte, auquel Marcel Trudel fait également référence, il a publié son article de 1911 dans la Revue canadienne.

Représentation médiatique et conception populaire de l'esclavage au Canada

Au Canada, l'idée reçue selon laquelle l'esclavage était exclusivement subi par les Noirs est fréquente. À titre d'exemple, à l'occasion du premier Jour de l’émancipation, dans un communiqué du 1er août 2021, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, fait de nombreuses fois référence aux esclaves noirs en sous-entendant qu'ils ont été seuls dans leur asservissement[80], et pas une seule fois aux esclaves amérindiens (pourtant deux fois plus nombreux).

La Presse[81], Radio-Canada[82] et La Fondation canadienne des femmes[83] publient également des articles pour souligner le Jour de l'émancipation, articles dans lequels on ne fait pas même mention d'esclaves Amérindiens (majoritaires dans cet état d'asservissement).

L'Encyclopédie canadienne souligne que la « très grande majorité des esclaves ont été des Autochtones »[84] et indique qu'une influence américaine expliquerait le fait que la question de la traite des Noirs éclipse maintenant celle de la traite des Autochtones au Canada[85].

Selon une autre idée reçue, les Canadiens français ne seraient ni afro-descendants ni servo-descendants. C'est ce qui expliquerait (au moins en partie) la perception d'appropriation culturelle et les manifestations entourant la pièce SLĀV (spectacle musical sur le thème de l'esclavage) de Robert Lepage (Canadien français) et de Béatrice Bonifassi (française) dont les médias ont parlé au cours des années 2018 et 2019[86],[87],[88],[89]. Des historiens comme Marcel Trudel et Frank Mackey affirment pourtant que les Canadiens français ont de nombreux esclaves panis et noirs dans leurs arbres généalogiques[90],[91],[92]. L'historien Frank Mackey affirme même que les seuls descendants des Noirs ayant servi d'esclaves dans ce qu'on appelle maintenant le Québec sont les Canadiens francais[93].

Notes et références

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  3. « Esclavage des Autochtones au Canada », sur www.thecanadianencyclopedia.ca, version du 8 mai 2020
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  5. « L’histoire du Québec métissée méconnue », sur www.vice.com, .
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  7. Daniel Gay, « Portrait d’une communauté: Les Noirs du Québec, 1629-1900 », Cap-aux-Diamants, (lire en ligne).
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Annexes

Bibliographie

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Robin W. Winks, The Blacks in Canada: A History, McGill-Queen’s University Press, , 577 p. (ISBN 9780773516328)

Articles connexes

Descendance des esclaves au Canada

Esclavage

Esclavage en Nouvelle-France

Esclavage au Canada

Esclavage au Québec

Liens externes

Webster, « L'esclavage au Canada », Commission canadienne pour l'UNESCO, , p. 22 (lire en ligne)

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