Erckartswiller
Erckartswiller est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Ne pas confondre avec Eckartswiller, commune du canton de Saverne
Erckartswiller | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de Hanau-La Petite Pierre |
Maire Mandat |
Jean Adam 2020-2026 |
Code postal | 67290 |
Code commune | 67126 |
Démographie | |
Gentilé | Erckartswillerois [1] |
Population municipale |
299 hab. (2018 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 37″ nord, 7° 22′ 07″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 392 m |
Superficie | 10,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord.
Géographie
Le village est situé dans le massif des Vosges du nord à 13 km d'Ingwiller, ville la plus proche et à 22 km de Saverne, chef lieu de l'arrondissement dont fait partie la commune. L'Eurométropole de Strasbourg se situe à 58 km à l'est.
Communes limitrophes
Voies de communication
La commune est traversée par la route D 813 qui débute dans le village et la relie à la D 7 et D 113 toutes deux situées à 1,5 km du village.
Transports
La gare ferroviaire la plus proche est située à Ingwiller (13 km). La gare d'Ingwiller est desservie par les trains Ter Grand Est qui permettent de rejoindre Strasbourg en 30 minutes ainsi que Sarreguemines en moins de 50 minutes[2].
Urbanisme
Typologie
Erckartswiller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,1 %), prairies (5,7 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
En 1176, l'empereur romain germanique fit don de la grange monastique d'Ekengeriswilre à l'abbaye de Neubourg dans la ville voisine de Dauendorf. Le fief d'Erkartswyler fut vendu par la famille Burn au seigneur de Lichtenberg en 1345. Après la fin de la seigneurie de Lichtenberg, le village est transféré au seigneur d'Oberbronn en 1480 et au comte de Linange en 1541. Comme plusieurs villes des environs, de nombreux habitants sont partis pendant la guerre de Trente Ans et le village était inhabitée de 1649 à 1651.[10]
Pendant la guerre franco-prussienne, une brigade de l'armée française en retraite traverse la commune le . Elle se mobilise rapidement pour combattre l'ennemi apparemment en position dans le village ce qui s'avère finalement être une fausse alerte. [11]
Héraldique
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Les armes d'Erckartswiller se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2018, la commune comptait 299 habitants[Note 2], en diminution de 2,92 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu médian annuel du village est d'environ 21 996 € et supérieur à celui du pays (19 785€). À Erckartswiller, 31,3 % de foyers ne sont pas imposables[19].
Emploi
En 2017, la commune compte 7 % de chômeurs soit moins que le taux national. La part de la population active s'élève à 67 %[20]. De plus, 85 % de la population travaille hors de la commune, contre 95 % en 2007.[21]
Entreprises
En 2015, la commune compte 26 entreprises dont 73 % sont sans salariés. La part des entreprises ayant entre 1 et 9 salarié est de 23 % et celle de 10 salariés et plus est de 4 %.[20]
Au 31 décembre 2018, la commune compte 21 entreprises réparties dans 7 secteurs d'activités :
Secteur d'activité | Nombre |
---|---|
Industrie manufacturière, industries extractives, etc. | 1 |
Construction | 5 |
Commerce, transport, hôtellerie restauration | 6 |
Finances | 1 |
Services administratifs et activités spécialisées | 2 |
Administrations publiques, santé, etc. | 4 |
Autre | 2 |
Lieux et monuments
Le village comporte essentiellement un monument notable : l'église protestante ou chapelle Sainte-Apollonie d'Erckartswiller, inventoriée au patrimoine culturel[22]. L'édifice est mentionné pour la première fois en 1454.
Le plan de l'église est rectangulaire avec une porte latérale avec un petit clocher dominant la toiture. La façade renferme un chœur gothique carré et possède une structure en colombage. La tribune de l'église est portée par une poutre datant de 1667.[23]
La petite église est entourée d'un cimetière vraisemblablement entouré d'un ancien mur fortifié bien qu'aucun texte ne le mentionne. En effet, ce dernier est composé à certains endroits de pierres à bosse caractéristiques des fortifications du Moyen Âge[24].
On trouve également à proximité du village des restes de voies romaines ainsi que les vestiges d'un temple romain appelé à tort « château » du Meisenbach. Des fouilles archéologiques ont permis de situer la construction au début du IIe siècle après J.-C. Le site a vraisemblablement été abandonné dès le IVe siècle à la suite des invasions des Alamans[25],[26],[27].
Un moulin dont la présence est attestée avant 1630 était présent au bord du ruisseau Mittelbach. Il a cessé de fonctionner au début du XXe siècle comme beaucoup d'autres moulins à la suite de l'industrialisation de la région.[10]
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- « TER Grand-Est - Fiches horaires de vos lignes à télécharger », sur www.ter.sncf.com (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Histoire de Erckartswiller » [archive du ], Le Pays de la Petit Pierre (consulté le ).
- Revue d'histoire rédigée à l'État-major de l'armée: Section historique (Volume 3), L' armée de France: Service historique, , 679–680 p., « 21: La Guerre de 1870–1871 ».
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Données fiscales et impôts pour Erckartswiller », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Insee, « Insee - Statistiques locales », sur www.statistiques-locales.insee.fr (consulté le ).
- « Dossier complet − Commune d'Erckartswiller (67126) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Notice no IA67006357, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église protestante d'Erckartswiller 67290 », sur www.petit-patrimoine.com (consulté le ).
- Mengus, Nicolas, (1968- ).,, Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace dictionnaire d'histoire et d'architecture, La Nuée Bleue, cop. 2013 (ISBN 978-2-7165-0828-5 et 2-7165-0828-3, OCLC 863479791, lire en ligne).
- Guy, « Autour de Sparsbach - le rocher de l'Ochsenstall », sur randoalsacevosges (consulté le ).
- (en) Pascal Prévost-Bouré et Jean-claude Gérold, « Le petit château du Meisenbach. Forêt de Weinbourg, commune de Sparsbach (Bas-Rhin) », sur www.semanticscholar.org, (consulté le ).
- « Bulletin communal - 2003 », sur www.weinbourg.com, (consulté le ).
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