Don Juan
Don Juan est un personnage de fiction qui apparaît pour la première fois au XVIIe siècle dans une pièce de théâtre de Tirso de Molina. Le mythe a été repris dans de nombreuses œuvres littéraires, musicales, picturales ou cinématographiques.
Pour les articles homonymes, voir Juan, Don Juan (homonymie) et Don.
Les efforts d'identification à un personnage historique sont sujets à controverse ; on peut toutefois relever quelques traits de caractère qui lui sont souvent associés : Don Juan vit pour les plaisirs de la vie, rejetant les contraintes et les règles sociales, morales et religieuses, et ignorant sciemment autrui. Il est donc à la fois cynique, égoïste et destructeur. Il correspond à l'image du libertin au XVIIe siècle.
L'usage est d'écrire « Dom Juan » lorsqu'il s'agit du titre de l'œuvre de Molière, « Don Giovanni » ou « Don Juan de Mozart »[1] lorsqu'il s'agit de l'opéra de Mozart, « Don Juan » lorsqu'il s'agit d'une autre œuvre[2].
Histoire du mythe
Un possible fait divers du XIVe siècle
Le personnage de Don Juan serait né d'un fait divers[3] rapporté par les Chroniques de Séville. Selon ces dernières, Don Juan Tenorio est le fils de l'amiral Alonso Jofre Tenorio qui, au XIVe siècle, aurait tué le commandeur Ulloa dont il avait séduit la fille. Les moines du monastère où fut enterré le commandeur, outrés de cet acte, l'auraient assassiné avant de faire disparaître son corps, prétendant ensuite qu'il avait été foudroyé par le Ciel et emmené en enfer pour châtiment de ses fautes et de son refus de se repentir[4]. Toutefois, si les individus ne sont pas fictifs, car il a bien existé un Don Juan Tenorio, ou un don Alonso Tenorio, il n'est fait nulle part mention dans les archives (notamment des familles Tenorio et Ulloa) d'une disparition suspecte, encore moins du miracle de la statue de pierre qui s'anime pour punir le débauché[3].
Le personnage d'une pièce de Tirso de Molina
Il est beaucoup plus vraisemblable de croire que le succès de la pièce publiée en 1630 El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra (L'abuseur de Séville et le Convive de pierre) du moine espagnol frère Gabriel, plus connu sous le nom de Tirso de Molina, (qui met en scène un personnage de jeune débauché porté sur la jouissance, personnage assez habituel dans les comédies espagnoles des XVIe et XVIIe siècles) est à l'origine de la légende[3].
Les éléments surnaturels ont sans doute joué un rôle important dans l'inscription de cette fable dans l'imaginaire collectif[5] et dans la création du mythe, ainsi que la récupération d'un thème moral (la punition du méchant) fréquemment utilisé dans les collèges religieux ou les ballades populaires[6].
L'émergence du mythe
Repris de nombreuses fois, le texte arrive en allemagne, où il est intégré à la commedia dell'arte qui ajoute le thème des mille et trois femmes.
Puis Molière reprend et adapte le texte en 1665[7].
En 1787, Da Ponte en tire un livret que Mozart met en musique pour aboutir à la création de l'opéra Don Giovanni.
Goldoni, Mérimée, Pouchkine, Byron, Dumas, Baudelaire en poésie, Montherlant et de très nombreux autres auteurs, musiciens, metteurs en scène, cinéastes, auteurs de bandes dessinées, furent fascinés par ce personnage habile et d'envergure qui défie la morale, l'ordre public, et Dieu.
Le personnage évolue légèrement au fil des époques. Mais la trame essentielle demeure : séduction des femmes, rejet des règles sociales et morales, défi à l'autorité et à Dieu, châtiment « exemplaire ». Cependant sur ce dernier point des différences notables apparaissent chez certains auteurs de la période romantique.
Le Romantisme crée ainsi le personnage du libertin repenti, comme dans Les âmes du purgatoire, de Prosper Mérimée, qui reprend l'histoire à demi légendaire de don Miguel Mañara[8], mort en odeur de sainteté au XVIIe siècle à Séville. Et les changements et transformations se poursuivent de nos jours : signe de l'évolution des mentalités entre les monarchies chrétiennes à vision sociale, et quelques sociétés laïques ou athées dont certaines à vision individualiste[9], signe aussi de la vitalité du mythe du séducteur né, fascinant et scandaleux.
Aujourd'hui [Quand ?]
Certains auteurs et critiques contemporains[Quand ?], tels Anne-Marie Simond comme romancière et Gregorio Marañón comme critique, voient dans la frénésie de séduction de Don Juan auprès des femmes le signe d'une homosexualité refoulée. Ainsi, Éric-Emmanuel Schmitt présente un Don Juan vieilli et plus mature, ne cherchant plus à satisfaire tous ses désirs, et en questionnement sur lui-même, car il a connu l'Amour, cette fois-ci chez un homme.
De son côté, Frédérick Tristan en fait un révolté, un blasphémateur, qui s'oppose à la création de Dieu qu'est, en particulier, la femme. On retrouve précédemment ce type de Don Juan chez Sade.
Don Juan dans les arts
Dans la littérature
En 1665, Molière écrit la pièce de théâtre (en prose) qui relate en la transposant au Grand Siècle français l'histoire de Don Juan ; créée par Molière sous le titre Le Festin de pierre, elle sera rebaptisée Don Juan ou le Festin de pierre lors de sa première publication (posthume) en 1682 — sans doute pour la distinguer de la version édulcorée et mise en alexandrins par Thomas Corneille en 1677 qui avait conservé le titre originel: cette version était donc à l'affiche sous le titre "Molière - Le Festin de pierre" sans qu'apparaisse le nom de celui qui l'avait retouchée et versifiée (Thomas Corneille la fit paraître sous son nom seulement en 1683). C'est cette version due à Thomas Corneille qui fut régulièrement reprise par la Comédie-Française jusqu'au milieu du XIXe siècle.
D'autres auteurs reprendront les mêmes thèmes :
- 1659 : Le Festin de pierre ou le Fils criminel (à Lyon), …ou L'Athée foudroyé (à Paris), pièce de Dorimon ;
- 1660 : Le Festin de pierre ou le Fils criminel, pièce de de Villiers (démarqué de la pièce de Dorimon) ;
- 1677 : Le Festin de pierre, mise en vers (édulcorée) de la pièce de Molière par Thomas Corneille ;
- 1730 : Don Juan, pièce de Carlo Goldoni ;
- 1814 : Don Juan, conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
- 1821 : Don Juan[10], poème de Lord Byron ;
- 1830 : L'Élixir de longue vie, œuvre d'Honoré de Balzac ;
- 1830 : Le Convive de pierre, œuvre de Alexandre Pouchkine ;
- 1832 : Namouna, œuvre de Alfred de Musset dans laquelle il présente sa conception de Don Juan ;
- 1834 : Les Âmes du purgatoire, œuvre de Prosper Mérimée ;
- 1836 : Don Juan de Maraña ou la chute d'un ange, pièce de Alexandre Dumas ;
- 1844 : Don Juan Tenorio, pièce de théâtre de José Zorrilla y Moral ;
- 1844 : Don Juan, pièce de théâtre de Nikolaus Lenau ;
- 1851 : Le Château des désertes, roman de George Sand;
- 1861 : Don Juan aux enfers, poème de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal ;
- 1874 : Le Plus Bel Amour de dom Juan, nouvelle de Barbey d'Aurevilly dans Les Diaboliques
- 1889 : Don Juan, pièce de théâtre de Jean Aicard ;
- 1903 : Man and Superman, pièce de George Bernard Shaw ;
- 1912 : Le Seigneur de pierre, pièce de Lessia Oukraïnka;
- 1913 : Miguel Mañara", pièce de théâtre de O.V de L Milosz ;
- 1914 : Les trois Don Juan, roman de Guillaume Apollinaire ;
- 1914 : Scènes de Don Juan, pièce de théâtre de O.V de L Milosz ;
- 1916 : Don Juan - tome I et Le Roi amoureux - tome II, romans-feuilletons de Michel Zévaco
- 1920 : Don Juan et..., recueil de nouvelles de Jean Roc - pseudonyme de Henri-Pierre Roché ;
- 1921 : La Dernière Nuit de don Juan, pièce d'Edmond Rostand ;
- 1922 : L'Homme à la rose, roman de Henry Bataille ;
- 1930 : Don Juan, pièce de théâtre de Joseph Delteil ;
- 1933 : Don Juan de Paris roman de Maryse Choisy ;
- 1939 : Don Juan revient de guerre, pièce de théâtre d'Ödön von Horváth ;
- 1946 : Le Burlador, pièce de Suzanne Lilar ;
- 1946 : Un don Juan, pièce de théâtre de Michel Aucouturier ;
- 1949 : Le Jugement de don Juan, pièce de théâtre de Marie Noël ;
- 1949 : L'Homme de cendres, pièce de théâtre d'André Obey ;
- 1953 : Don Juan, ou l'Amour de la géométrie, pièce de théâtre de Max Frisch ;
- 1954 : La vie voluptueuse de Don Juan, roman de Marcel Castillan (changé en Roger Fairelle lors d'une réédition en 1973) ;
- 1955 : Le Chevalier du mépris, comédie de Manuel de Diéguez ;
- 1955 : Don Juan, pièce de théâtre de Michel de Ghelderode ;
- 1956 : La Mort qui fait le trottoir, pièce d'Henry de Montherlant ;
- 1956 : Une aventure de don Juan, pièce de théâtre de Alexandre Arnoux ;
- 1959 : Monsieur Jean, pièce de théâtre de Roger Vailland ;
- 1964 : Don Juan, pièce de Charles Bertin ;
- 1966 : Elvire, pièce de théâtre de Charles Kunstler ;
- 1973 : L'Autre Don Juan, pièce de théâtre de Eduardo Manet ;
- 1979 : Don Juan : mythe littéraire et musical : recueil de textes (présentation de Jean Massin);
- 1986 : Don Juan Tenorio, pièce de théâtre de Franz Zeise ;
- 1986 : Elvire Jouvet 40 pièce de théâtre de Brigitte Jaques-Wajeman d'après la sténographie du cours de Louis Jouvet ;
- 1990 : Le Séducteur, roman de Anne-Marie Simond ;
- 1990 : Donc, Jean, bande dessinée de Martin Veyron ;
- 1991 : La Nuit de Valognes, pièce de Éric-Emmanuel Schmitt ;
- 1994 : Chimère et autres bestioles, pièce de théâtre de Didier-Georges Gabily ;
- 1996 : L'ambigu, pièce de théâtre de Roland Topor ;
- 2004 : Don Juan (raconté par lui-même), roman de Peter Handke ;
- 2005 : El Don Juan (théâtre), d'après Tirso de Molina, adaptation de Marco Sabbatini et Omar Porras ;
- 2005 : Don Giovanni ou O dissoluto absolvido de José Saramago.
Cette liste n'est pas exhaustive : des dizaines d'écrivains ont traité ce mythe. Pour avoir une liste complète, consulter Christian Biet : Don Juan, Mille et trois récits d'un mythe, Gallimard, collection « Découvertes », 1998
Dans la musique
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Sérénade de Don Juan | |
La Sérénade de Don Juan composée par Piotr Ilitch Tchaïkovski, interprétée en français par Mario Ancona en 1904 | |
- 1761 : Christoph Willibald Gluck compose un ballet Don Juan, ou le Festin de pierre ;
- 1787 : Giuseppe Gazzaniga compose Don Giovanni Tenorio, o sia Il convitato di pietra sur un livret de Giovanni Bertati ;
- 1787 : Wolfgang Amadeus Mozart écrit un opéra, Don Giovanni, sur le livret de Lorenzo da Ponte ;
- 1822 : Ramón Carnicer compose Il dissoluto punito, ossia Don Giovanni Tenorio
- 1841 : Franz Liszt compose les Réminiscences de Don Juan sur un thème de l'opéra de Mozart ;
- 1872 : Alexander Dargomyzhsky écrit Le Convive de pierre d'après le texte d'Alexandre Pouchkine ;
- 1878 : Piotr Ilitch Tchaïkovski compose la Sérénade de Don Juan (opus 38, première des six mélodies) sur un poème d'Alexis Konstantinovitch Tolstoï ;
- 1889 : Richard Strauss compose son poème symphonique Don Juan, inspiré du poème de Lenau ;
- vers 1945 : Don Juan de Mañara, opéra d'Henri Tomasi ;
- 1991 : Don Juan en los infiernos, composé par Alejandro Masso pour le film de G. Suarez ;
- 2004 : Don Juan de Félix Gray, avec Jean-François Breau, Marie-Ève Janvier et Mario Pelchat ;
- 2006 : Don Giovanni ossia Il dissoluto assolto, opéra d'Azio Corghi d'après Don Giovanni ou O dissoluto absolvido de José Saramago.
Dans les arts plastiques
- environ 1830 : Alexandre-Évariste Fragonard, Don Juan et la statue du Commandeur, Musée des Beaux-Arts de Strasbourg
- 1840 : Eugène Delacroix, Le Naufrage de Don Juan d'après le Don Juan de Byron, Musée du Louvre
Au cinéma
- 1916 : Don Giovanni, film italien d'Edoardo Bencivenga ;
- 1924 : Les Cinquante ans de Don Juan d'Henri Étiévant
- 1926 : Don Juan, film américain d'Alan Crosland, considéré comme le premier film sonore ;
- 1934 : Les Quarante ans de Don Juan, film britannique réalisé par Alexander Korda avec Douglas Fairbanks et Merle Oberon ;
- 1948 : Les Aventures de Don Juan, film d'aventures américain réalisé par Vincent Sherman avec Errol Flynn dans le rôle de Don Juan ;
- 1954 : Mozart. Don Giovanni, film allemand de Czinner Paul ;
- 1955 : L'Œil du diable, film suédois d'Ingmar Bergman avec Jarl Kulle et Bibi Andersson ;
- 1956 : Don Juan, film français réalisé par John Berry avec Fernandel dans le rôle de Sganarelle ;
- 1965 : Dom Juan ou le Festin de Pierre, film français réalisé par Marcel Bluwal avec Michel Piccoli et Claude Brasseur ;
- 1973 : Don Juan 73 ou Si Don Juan était une femme, film français de Roger Vadim avec Brigitte Bardot ;
- 1979 : Don Giovanni, film opéra français de Joseph Losey ;
- 1991 : Don Juan en los infiernos, réalisé par G. Suarez ;
- 1995 : Don Juan DeMarco, réalisé par Jeremy Leven avec Marlon Brando et Johnny Depp
- 1997 : Don Giovanni, film d'art et essai réalisé par Gilles D'Elia à partir du texte de Molière et du livret de Lorenzo Da Ponte ;
- 1998 : Don Juan, film réalisé par Jacques Weber à partir du texte de Molière ;
- 2005 : Broken Flowers, film réalisé par Jim Jarmusch ou le personnage principal, interprété par Bill Murray, est un don Juan vieillissant qui, après avoir reçu une lettre d'une de ses anciennes conquêtes, lui indiquant qu'il a un fils, part à la recherche de celle-ci pour découvrir laquelle lui a envoyé cette lettre. Jarmusch modernise le mythe du don Juan, et transcende avec humour et émotion ce mythe.
Cette liste est non exhaustive[12].
Notes et références
- Réminiscences de Don Juan de Mozart, œuvre pour piano de Franz Liszt, Le Don Juan de Mozart, livre de Charles Gounod (1890), Pierre Jean Jouve, Le Don Juan de Mozart, 1942
- Jean-Claude Hauc, L'appétit de Don Juan p. 12 ou 23 (lire en ligne)
- Georges Gendarme de Bévotte, La Légende de Don Juan (lire en ligne) (1906) p.22-24
- Le Petit Robert des noms propres, entrée Don Juan.
- Encyclopædia Universalis (1990) Tome 7 p.638b
- Georges Gendarme de Bévotte, La Légende de Don Juan (lire en ligne) p.37
- Louis-Georges Tin, Molière, Dom Juan, Bréal, (lire en ligne) p. 16
- Antoine de Latour, Don Miguel de Mañara (1857) (lire en ligne)
- Encyclopædia Universalis (1990) tome 7 p. 640 Derniers avatars
- Byron, Don Juan (lire en ligne) Texte intégral
- Delacroix, Base Joconde
- Voir Encyclopédie | Cinéma & Histoire – Histoire & Cinéma
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Gendarme de Bévotte, La Légende de Don Juan : son évolution dans la littérature des origines au romantisme (1906), Genève, Slatkine, , 547 p. (ISBN 978-2-05-101286-7, lire en ligne)
- Otto Rank, Don Juan et Le double (1932), Petite Bibliothèque Payot, 1973 (texte en ligne).
- Micheline Sauvage, Le Cas Don Juan, Le Seuil, coll. Pierres Vives, 1953.
- Jean Rousset, Le Mythe de Don Juan, A. Colin, coll. U prisme, 1978.
- Camille Dumoulié, Don Juan ou l’héroïsme du désir, Presses universitaires de France, Écriture, 1993.
- Jean-Claude Hauc, L'Appétit de Don Juan, Cadex éditions, , 188 p. (ISBN 978-2-905910-53-0, LCCN 95159307, lire en ligne)
- Christian Biet, Don Juan. – Mille et trois récits d’un mythe, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Littératures » (no 348), 1998.
- Pierre Brunel (direction), Dictionnaire de Don Juan, Robert Laffont, Bouquins, 1999.
- Pierre Brunel, Don Juans insolites : [actes du colloque organisé à la Sorbonne en 2004], Paris, Presses Paris Sorbonne, 2008, , 222 p. (ISBN 978-2-84050-567-9, lire en ligne)
- Frédérick Tristan, Don Juan le révolté, L'Archipel, coll. Ecritures, 2009.
- Georges Forestier et Claude Bourqui, Notice du Festin de pierre [Dom Juan] dans la nouvelle édition des Œuvres complètes de Molière dans la Bibliothèque de la Pléiade (éd. Gallimard, 2010): vol. II, pp. 1619-1650.
- Aurélia Gournay, Don Juan en France au XXe siècle : réécritures d'un mythe, Thèse Sorbonne nouvelle, 2013 (texte en ligne).
Articles connexes
- El Burlador de Sevilla y convidado de piedra
- Don Giovanni
- Dom Juan ou le Festin de pierre
- Don Juan Demarco, film américain de Jeremy Leven.
- Don Juan le révolté, essai de Frédérick Tristan (2009)
- Dans le cadre de la psychologie analytique, L'Homme séducteur (psychologie analytique), Don Juan, est un archétype, parmi des figures masculines multiples de la psyché de la femme. Cette part masculine de la femme se nomme l'animus.
Liens externes
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