Daniel Gallais

Daniel Gallais est doublement amené à la peinture par des recherches historiques qu'il effectue de 1978 à 1981 sur les impressionnistes et par l'étude de l'art contemporain[1]^,[2].

Xavier Gallais

Son fils, le comédien Xavier Gallais avec qui il travaille la scénographie, évoque « une relation fusionnelle, passionnelle entre eux », sa vocation pour le théâtre ayant été éveillée par ses parents dès l'enfance[3].

Grand Palais, Paris

Nommé président du Salon du dessin et de la peinture à l'eau pour la cinquantième édition de celui-ci en février 2018 au Grand Palais de Paris, son projet novateur d'élargir les œuvres à d'autres supports que le papier énonce une volonté d'élargir l'accueil à de nouveaux artistes : « J'ai souhaité, confirme-t-il, donner un nouveau souffle au salon en l'ouvrant à presque tous les supports de création comme la toile, le contreplaqué, le medium, le plexi, la tôle, à condition qu'ils soient marouflés de papier et sous-verre. Ce qui a permis de faire venir ou revenir de nombreux artistes dont certains créent une œuvre spécifique pour le salon »[4].

• « Connu pour ses deux procédés favoris qui sont la technique mixte présentés sous verre et le glacis à l'huile sur bois, dont il est un des meilleurs défenseurs actuels, Daniel Gallais est un formidable paysagiste. Il est aussi designer et décorateur, particulièrement actif dans le monde du théâtre, accompagnant son fils, le célèbre comédien et metteur en scène Xavier Gallais, dans une démarche de création globale mettant en avant ses qualités de composition spatiale. En tant que peintre, on relève chez lui un souci de mise en scène semblable à celui d'un réalisateur. Très cinématographique dans sa manière d'aborder les sujets, sens du cadrage et de la profondeur font de chacun de ses plans un modèle de construction. D'un traitement sobre mais toujours méticuleusement juste, son univers épuré séduit par sa sensibilité immédiate, évoquant le rêve et le mystère -les tons froids et sombres dominent sa peinture - tout en appelant à lui la vie et les passions réelles du spectateur. » - Thibaud Josset[20]

• Conseil départemental du Val-d'Oise, Hôtel de département, Cergy-Pontoise, La cathédrale d'Amiens, peinture, 1986[2].
• Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, Paris :
  • Les planches de Deauville, lithographie originale, éditions Terre des Arts, 1983, l'un des 275 exemplaires[11].
  • Le chemin de l'école, lithographie originale, éditions Terre des Arts, 1983.
  • Le bouquet, lithographie originale, éditions Terre des Arts, 1989.