Cuves (Manche)

Cuves est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 281 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Cuves.

Cuves

Église Saint-Denis.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Francis Turpin
2020-2026
Code postal 50670
Code commune 50158
Démographie
Population
municipale
281 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 10″ nord, 1° 06′ 15″ ouest
Altitude 67 m
Min. 32 m
Max. 128 m
Superficie 9,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isigny-le-Buat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Cuves
Géolocalisation sur la carte : Manche
Cuves
Géolocalisation sur la carte : France
Cuves
Géolocalisation sur la carte : France
Cuves

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 939 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brécey », sur la commune de Brécey, mise en service en 1996[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 100 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cuves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,9 %), prairies (36,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), forêts (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    • [gén.] Cuvarum 1082 [1].
    • Jordan[us] de Cuvis 1156/1158 (?) [2].
    • Robertus de Cuvis 1198 [3].
    • [abl.] Cupis s.d. [~13e s.] [1].
    • Cuves 1253 [4], 1333 [5].
    • decanatus de Cupis 1369/1370, 1371/1372 [6].
    • [abl.] Sancto Dyonisio de Cupis 1369/1370 [7].
    • decanatus de Cuppis 1412 [8].
    • ecclesia de Sancto Dionisio de Cuppis 1412 [9].
    • decanatus de Cupis ~1480 [10].
    • ecclesia Sancti Dyonisii de Cuppis ~1480 [11].
    • Cuves 1552 [12], 1554 [13].
    • Cuuer [lire Cuves] 1585 [14].
    • Cuver [lire Cuves] 1594 [15], ~1630 [16].
    • Cuves 1631 [17].
    • Cunes [lire Cuves] 1635 [18].
    • Cuves 1612/1636 [19].
    • Ceve [lire Cuve] 1650 [20].
    • Cuves 1661 [21], 1677 [22], 1694 [23].
    • Caves [lire Cuves] 1694 [24].
    • Caues [lire Cuves] 1695 [25].
    • Cavas [lire Cuves] ~1700 [26].
    • Cuves 1706 [27], 1713 [28], 1716 [29], 1719 [30], 1719 [31].
    • Cavas [lire Cuves] 1720 [32].
    • Cuves 1720 [33], 1742 [34], 1758 [35], 1768 [36], 1771 [37], 1777 [38], 1780 [39], 1753/1785 [40].
    • Saint Denis de Cuves 1793 [41].
    • Cuves 1801 [42].
    • Cuves ou Saint-Denis-de-Cuves 1804 [43].
    • Cuves-sur-Sées 1828 [44].
    • Cuves 1829 [45], 1830 [46], 1837 [47], 1839 [48], 1854 [49], 1825/1866 [50].
    • Saint-Denis-de-Cuves 1878 [51].
    • Cuves 1880 [52], 1903 [53], 1962 [54], 1972 [55], 1978, 1993 [56], 2007 [57].

    ☞ Du XIVe au XIXe siècle, Cuves a été également désignée sous le nom alternatif de Saint-Denis-de-Cuves, d'après la dédicace de son église, à la suite du partage au Moyen Âge du territoire initial de Cuves en deux paroisses, Saint-Denis et Saint-Laurent-de-Cuves. On notera par ailleurs le nom de Cuves-sur-Sée, proposé en 1828 par Louis Du Bois d'après la rivière qui longe la commune, mais cette appellation ne s'imposa pas[21]

    Étymologie

    Probablement de l'oïl « cuve », d'abord au pluriel, pour désigner des terrains en forme de cuvette[22]. Il s'agit d'un dérivé du latin cupa, « vase, tonneau », et qui a pu avoir en toponymie le sens de « citerne, réserve d'eau »[23].

    Histoire

    La source la plus ancienne citant la paroisse de Cuves est conservée aux archives de la Manche. C’est un vidimus de 1333 de la charte de fondation de l’église collégiale de Mortain. Ce document rappelle qu’en l’année 1082, le seigneur Robert de Cuves et son fils Raoul, concédèrent l’ensemble des droits banals de la seigneurie de Cuves à l’église collégiale de Mortain ; et ce, dans le but de créer en l’église de Cuves une charge de grand chantre.

    Le doyenné de Saint-Denis-de-Cuves

    Un manuscrit du XIVe siècle rapporte que le doyenné de Saint-Denis-de-Cuves regroupait alors les paroisses de :

    Saint-Pois, Saint-Denis-de-Cuves (Cuves actuel), Le Mesnil-Gilbert, Saint-Michel-de-Montjoie, Le Mesnil-Adelée, Saint-Pierre-de-Cresnay, Notre-Dame-de-Cresnay, La Mancellière, Montgothier, Le Mesnil-Ozenne, La Chapelle-Urée, Saint-Marc-du-Grand-Celland, Brécey, Les Loges, Saint-Laurent-de-Cuves, Coulouvray, Lingeard, Chasseguey, Boisyvon, Montigny, Reffuveille.

    Ce n’est qu’au début du XIXe siècle, à la suite de la Constitution de l’An VIII et du Concordat de 1801, que Cuves rompit ses liens avec l’église collégiale de Mortain en perdant sa qualité de doyenné et en étant rattaché à Avranches.

    La vicomté de Saint-Denis-de-Cuves

    Jusqu’en 1749, Saint-Denis-de-Cuves était le lieu d’une juridiction administrée par le vicomte de Mortain. En tant que lieutenant de justice, le vicomte jugeait directement ou par délégation en son absence. C’est d’ailleurs à cet effet qu’était érigée une potence au lieu-dit de La Ponterie, sur l’actuelle route de Brécey.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Claude Béfort SE Agriculteur
    mars 2008 En cours Francis Turpin[24] SE Producteur de fraises
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2018, la commune comptait 281 habitants[Note 7], en diminution de 6,02 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    850803816801901911911885798
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    801830797769738739715671681
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    684653615567568552577585580
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    508474424349297360357357357
    2013 2018 - - - - - - -
    299281-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patrimoine

    Extérieur

    Croix de l'enceinte de l'église.
    Saint Denis.

    L’église de Cuves fut achevée en 1713. Sa tour fut élevée vers 1745 et la chapelle, dédiée à la Vierge, fut construite en 1749. Sur le mur d’enceinte de l’église se trouve une croix devant laquelle les fidèles priaient pour guérir de la peste comme le suggèrent les bubons sculptés à sa base.

    Intérieur

    L'autel et le grand retable furent placés en 1714. Le tableau du maître-autel (La Présentation au Temple) est attribué à Vincent de La Vente (1680-1741)[29].

    La Présentation au Temple par Vincent de la Vente

    L’artiste sépare sa composition en deux registres : un registre céleste où prennent place les anges parmi les nuées assistant à la scène du registre terrestre, la présentation de l’enfant Jésus devant le grand prêtre du Temple de Jérusalem. Cette mise en scène d’un registre céleste étroitement lié au registre terrestre est un canon courant dans la peinture religieuse de la Réforme catholique initiée par le Concile de Trente.

    Le peintre utilise une composition pyramidale matérialisée par l’escalier qui mène au grand prêtre, ce qui dynamise la scène en créant un rythme ascensionnel. L’enfant Jésus est le centre de la composition. Les personnages autour de lui sont en adoration. La Vierge Marie est vêtue du blanc symbole de pureté et de son manteau bleu. Elle adopte une posture d’orante pleine de sérénité : c’est la Vierge sans pêchés, rien ne peut la perturber, sa pureté semble déjà la mettre hors du monde terrestre. Le grand prêtre dont la vieillesse et la barbe reflètent la sagesse lève les yeux au ciel et fait le lien avec les anges du registre céleste. En bas de l’escalier à droite, une mère attend son tour avec son enfant. Cette dernière, avec les deux servants du prêtre, fait partie des personnages du premier plan qui créent une profondeur au tableau. L’un des servants, vu de dos en action, sert de personnage repoussoir pour accentuer cet effet de profondeur, en complément du pavage. L’autre à gauche, monté sur un banc, allume un candélabre, ce qui accroît la verticalité de la scène. L’architecture antique à l’arrière-plan souligne la majesté de l’évènement. Même si le peintre a accordé de l’importance au candélabre, lui ajoutant des volutes, ce n’est pas de lui que la lumière vient, mais bien de l’enfant Jésus.

    Très probablement contemporaines de la construction de l’église voire antérieures (limite XVIIe - XVIIIe siècles), deux statues prennent les traits de Saint Denis portant sa tête coupée (céphalophore) et de Saint Gorgon[30],[31].

    • Premier évêque de Lutèce (Paris actuel), Saint Denis fait l’objet d’une dévotion très populaire au Moyen Âge où il est représenté portant sa tête ; en rappel de sa décapitation. Il est un des saints auxquels on fait appel pour lutter contre la rage, les céphalées et les possessions sataniques.
    • Officier de l’empereur romain Dioclétien (244 - 311 ap. J.C) comme le rappellent sa cuirasse et sa toge, Saint Gorgon fut victime des persécutions anti-chrétiennes de l’empereur. Il était particulièrement prié pour favoriser la guérison des rhumatismes.

    On notera aussi la présence d'une chaire à prêcher datée de l'année 1698; remarquable par ses angelots sculptés[32].

    Les bulles pontificales de Saint-Denis-de-Cuves

    La bulle pontificale est un acte juridique émanant de la chancellerie du Saint-Siège. Ce document, source historique de grande valeur pour les chercheurs, pose les différentes décisions de la papauté au sujet de la vie des chrétiens de par le monde.

    Par ces bulles, les papes Sixte Quint (1587) et Alexandre VII (1664) octroyèrent à la confrérie de Saint-Denis-de-Cuves des indulgences. En d’autres termes, sous réserve d’assister à différentes célébrations religieuses, les membres de la confrérie pouvaient bénéficier de la rémission partielle ou totale de leurs péchés. 

    La bulle de Sixte V (1587)

    Fac-similé de la bulle de Sixte V conservée aux archives départementales de la Manche.
    Portrait du pape Sixte V

    Cette pratique de l’octroi d’indulgences, généralisée avec le mouvement de la Contre-Réforme, accompagne une dynamique catholique de renouveau spirituel et de réorganisation des paroisses.

    À ce mouvement contre-réformiste s’ajoute le contexte politique français instable des guerres de religion où un parti de catholiques (la Ligue catholique) cherche à affirmer son pouvoir sur la foi protestante.

    On peut le noter, la bulle de Sixte V a été scellée durant les guerres de religion. Or, les évêques d’Avranches, Georges de Péricard (1583-1587) et François de Péricard (1588-1639), grâce à qui cette bulle a été promulguée, étaient ultra-catholiques et proches de la papauté. Ils refusaient de reconnaître Henri de Navarre (futur Henri IV) comme héritier du trône de France en raison de ses origines protestantes. En obtenant du Pape une bulle, fût-elle destinée à un doyenné très éloigné de Rome, l'épiscopat avranchinais envoya un message subtil mais clair au roi de France: affirmer la prééminence du Saint-Siège face au protestantisme dans un royaume encore divisé.

    Larges extraits de la bulle traduits par M. le chanoine Vautier, ancien supérieur de l'École Germain, curé-doyen de Cerisy-la-Salle:

    "Le Pontife Romain a reçu du Seigneur, en la personne de Saint Pierre, chef des Apôtres, le pouvoir de lier et de délier les âmes sur la terre. Aussi, pour exciter la piété de tous les fidèles confiés à sa charge, il les invite de temps à autre avec bonté et en vue de leur procurer l'expiation de leurs péchés, à visiter pieusement les églises dédiées à la gloire et à l'honneur de Dieu. De plus, il enrichit ces églises d'indulgences afin que, grâce à ce don, les fidèles qui font de bonnes œuvres méritent d'obtenir ce qu'ils ne pourraient acquérir par leur propre mérite dans le Royaume des Cieux.

    Nous avons appris qu'une pieuse Confrérie a été canoniquement fondée sous le patronage de Saint Denys, dans l'église paroissiale de Saint-Denys au Diocèse d'Avranches, non pas seulement pour les hommes d'un métier déterminé, que les fils de cette Confrérie se dévouent à toutes les bonnes œuvres pour la louange de Dieu et le salut des âmes.

    Aussi, pour les encourager, ... confiants dans la miséricorde de Dieu et dans celle des bienheureux Apôtres Pierre et Paul et dans leur autorité, nous leurs accordons:

    (Aux nouveaux adhérents) au premier jour de leur entrée et réception, pourvu qu'ils aient reçu le Très Saint Sacrement du Corps du Christ, une indulgence plénière; (à l'heure de la mort et dans les mêmes conditions) l'indulgence plénière et la rémission de tous leurs péchés; (le jour de la fête de l'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie) à tous ceux qui réellement contrits et confessés visiteront la susdite église à partir des premières vêpres jusqu'au coucher du soleil et qui prieront Dieu en ce lieu pour la Sainte Eglise Romaine, la conversation et le développement de la loi catholique...le maintien de la paix, la concorde et l'union entre les peuples chrétiens, l'extirpation des hérésies, la conversion des païens, nous accordons une indulgence de sept ans et sept quarantaines."[33]

    Arsène Garnier

    Sur l'actuelle route de Brécey, au lieu-dit de la Noblerie, se trouve la grande maison construite par Arsène Garnier à son retour de Guernesey[34].

    Cuves dans la littérature

    Dans son roman épistolaire, Pêcheuse de Truites, publié en 1913, Jean Vaudon situe une partie de la vie quotidienne de la narratrice, Marie-Marthe, dans le village de Cuves et dans celui des Cresnays. Il offre aux lecteurs une description des pratiques rurales et dresse un portrait des villageois locaux à la fin du XIXe siècle[35].

    Portrait d'Arsène Garnier
    Portrait de Jean Vaudon par Arsène Garnier

    Personnalités liées à la commune

    • Arsène Garnier (1822, Saint-Pierre-de-Cresnay - 1900, Cuves), photographe et ami de Victor Hugo.
    • François de Péricard (évêque d'Avranches de 1588 à 1639), organisa des synodes en l'église de Cuves suite aux destructions de l'évêché d'Avranches par les troupes royales durant le siège de l'hiver 1590[33].
    • Jean Vaudon (1849, Cuves -1927, Tours), abbé, chanoine de la cathédrale de Bourges. Deux fois lauréats de l'Académie française[36], il fut critique littéraire et auteur[37]. Il a été un membre très actif de la Société d'archéologie d'Avranches et Mortain.

    Bibliographie

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Brécey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cuves et Brécey », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Brécey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Cuves et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « Cuves — Wikimanche », sur www.wikimanche.fr (consulté le ).
    22. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1148 - (ISBN 2600001336).
    23. François de Beaurepaire - 1986 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche - Page 109.
    24. Réélection 2014 : « Cuves (50670) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Inventaire - Monuments historiques ».
    30. « Inventaire - Monuments historiques ».
    31. « Inventaire - Monuments historiques ».
    32. « Inventaire - Monuments historiques ».
    33. Léon BLOUET, Les bulles pontificales de Saint-Denys-de-Cuves, Saint-Hilaire-du-Harcouët, Imprimerie Lechaplais, , 40 p..
    34. Cyprien, ... Gesbert, Arsène Garnier : d'un village de la Manche au salon de Victor Hugo, Les Éditions Calame, dl 2017 (ISBN 979-10-699-1057-7, OCLC 1030607161, lire en ligne)
    35. Jean Vaudon, Pêcheuse de truites: une vallée normande, Tours, , 35 p. (lire en ligne)
    36. Site de l'Académie française - Jean Vaudon
    37. « Jean Vaudon - Auteur », sur BNF

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