Crespières

Crespières est une commune française du département des Yvelines et de la région Île-de-France, située à environ 17 km à l'ouest de Saint-Germain-en-Laye.

Ne doit pas être confondu avec Crêpière.

Crespières

L'hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté de communes Gally Mauldre
Maire
Mandat
Adriano Ballarin
2020-2026
Code postal 78121
Code commune 78189
Démographie
Population
municipale
1 641 hab. (2018 )
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 01″ nord, 1° 55′ 22″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 185 m
Superficie 14,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Verneuil-sur-Seine
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Crespières
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Crespières
Géolocalisation sur la carte : France
Crespières
Géolocalisation sur la carte : France
Crespières

    Ses habitants sont appelés les Crespiérois.

    Géographie

    Position de Crespières dans les Yvelines.

    Vaste commune rurale, Crespières est située dans la plaine de Versailles à une vingtaine de kilomètres à l'ouest-nord-ouest de cette ville.

    Elle est limitrophe d'Orgeval au nord-est, Feucherolles à l'est, de Davron au sud-est, de Thiverval-Grignon au sud sur 800 m., de Beynes au sud-ouest, de Mareil-sur-Mauldre à l'ouest, d'Herbeville au nord-ouest et des Alluets-le-Roi au nord.

    La commune est délimitée au sud par le ru de Gally, un affluent de la Mauldre.

    Elle est traversée d'est en ouest par la RD 307 qui relie Paris à Mareil-sur-Mauldre et du nord au sud par la RD 198 qui relie Les Alluets-le-Roi à Thiverval-Grignon.

    La liaison SNCF la plus proche est la gare de Mareil-sur-Mauldre.

    En dehors du bourg, la commune comporte un lotissement résidentiel et privé du parc de Croix-Marie.

    La commune est desservie par les lignes 17S, 41, 170, 171, 172, 511 et 512 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly.

    Urbanisme

    Typologie

    Crespières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 6,4 % 96
    Espaces verts urbains 1,7 % 25
    Équipements sportifs et de loisirs 1,5 % 23
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 61,1 % 913
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,3 % 35
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,3 % 35
    Forêts de feuillus 18,7 % 279
    Forêt et végétation arbustive en mutation 5,9 % 88
    Source : Corine Land Cover[6]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attestée sous les formes Crisparias dès 918 [7], Crisperiae, Cresperiae en 1180[8], puis Cresperie en 1351[9], Crepieres [8].

    Son nom est formé du gentilice Crispus et du suffixe onem[7].

    Il s'agit peut-être d'un dérivé du bas latin crispa « ride, pli, ondulation », indiquant une succession de plissements de terrain[10], suivi du suffixe gallo-roman -ARIAS qui a remplacé -(I)ACU au Moyen Âge au sens de « lieu de, propriété de », d'où le sens global possible « lieu où le terrain ondule ». Crispa a donné également le mot crêpe en français.

    Histoire

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2008 En cours Adriano Ballarin[13]    

    Jumelages

     Rösrath (Allemagne) depuis 1998 avec les communes voisines de Chavenay, Feucherolles et Saint-Nom-la-Bretèche.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2018, la commune comptait 1 641 habitants[Note 3], en augmentation de 5,12 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    659662691681698767706738701
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    732718758740710645690684633
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    626661653631652593600538604
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    6636271 0121 4121 5061 4661 6251 5741 573
    2018 - - - - - - - -
    1 641--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois très légèrement supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50 % d'hommes (0 à 14 ans = 25,2 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 22,4 %, plus de 60 ans = 17,5 %) ;
    • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 24,3 %, 15 à 29 ans = 11,7 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 24,1 %, plus de 60 ans = 17,7 %).
    Pyramide des âges à Crespières en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,2 
    4,2 
    75 à 89 ans
    4,3 
    13,2 
    60 à 74 ans
    13,2 
    22,4 
    45 à 59 ans
    24,1 
    22,0 
    30 à 44 ans
    22,2 
    12,9 
    15 à 29 ans
    11,7 
    25,2 
    0 à 14 ans
    24,3 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Économie

    • Agriculture.
    • Production de biscuits (LES DEUX GOURMANDS)
    • Commune résidentielle.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Martin.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Moulin de La Bonde.
    • Georges Brassens y avait acquis une propriété, le moulin de la Bonde au bord du ru de Gally, où il habita de 1958 à 1971. Entre 2003 et 2005, un festival a accueilli de nombreux chanteurs souhaitant lui rendre hommage.
    • Valentino, grand couturier italien, habite au château de Wideville.
    • Miguel Berrocal, sculpteur espagnol, habitait une maison dessinée pour lui par l'architecte André Wogenscky, juste au fond du parc du château de Crespières.
    • Alain Bashung y vécut également durant les années 1990.
    • Sheila y a vécu aussi quelque temps avant de se lancer dans sa carrière de chanteuse.
    • Jean-Pierre Corval, né en 1949 à Crespières, athlète, deux fois champion de France du 110 mètres haies haies.

    Héraldique

    Les armes de Crespières se blasonnent ainsi :

    d'azur aux trois fasces ondées et maçonnées d'argent, abaissées sous un lion d'or issant de la première et accompagné en chef de deux fleurs de lys de même, à la bordure de gueules chargée de dix besants d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    7. Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976.
    8. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    9. Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens (1904), p. 212.
    10. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
    11. Marcel Baudot, L'abbaye de la Croix-Saint-Ouen à l'époque carolingienne, d'après le témoignage d'un diplôme de Carloman II, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1983, Volume 141, Numéro 141-1
    12. Bulletin de la Société Historique de Suresnes, Volume 6, Numéros 28 à 30, pages 88 et 89
    13. « Résultats des élections municipales 2014 », sur L'Express.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Évolution et structure de la population à Crespières en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    19. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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