Coubon
Coubon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Coubon | |||||
L'église de Coubon. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay | ||||
Maire Mandat |
Christelle Valantin 2020-2026 |
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Code postal | 43700 | ||||
Code commune | 43078 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 248 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 59′ 52″ nord, 3° 55′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 607 m Max. 948 m |
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Superficie | 22,73 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Le Puy-en-Velay (banlieue) |
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Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Puy-en-Velay-4 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Traversée par la Loire, Coubon se situe aussi à quelques kilomètres du Puy-en-Velay et de Brives-Charensac. La commune est traversée par la Laussonne affluent de la Loire. Coubon se situe sur le 45e parallèle nord c'est-à-dire exactement entre l'équateur et le pôle nord.
Urbanisme
Typologie
Coubon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine du Puy-en-Velay, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[4] et 38 345 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36 %), forêts (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 544, alors qu'il était de 1 467 en 2013 et de 1 342 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 88,5 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coubon en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Coubon[I 1] | Haute-Loire[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 88,5 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,6 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,9 | 12,4 | 8,2 |
Histoire
Coubon sera durant le Moyen Âge une étape stratégique car c'est ici que la Loire était franchie pour rejoindre la ville d'Avignon un itinéraire qui était déjà fréquenté par des légions romaines. Après son intégration au Royaume de France, en 1229, par un traité entre Saint Louis et le Comte de Toulouse, le Velay, province dans laquelle se situe Coubon, est rattaché à la province du Languedoc.
Après la révolution française, le territoire fut redécoupé. Ainsi, le département de la Haute-Loire verra le jour. La commune de Coubon serait née en 1790 en même temps que les départements. On ne connait l’existence précise de la commune de Coubon ainsi que des autres communes de Haute-Loire qu'à partir de 1802. À cette époque, la commune était constituée d'une partie du territoire de Solignac (au sud de Coubon), de Taulhac (au nord), d'Ours et de Mons (aussi au nord au-delà de Taulhac), ainsi que la totalité des territoires de Bouzols (à l'est dans l'actuelle commune de Arsac-en-Velay), Latour, Volhac et Charentus qui font toujours partie de la commune. Elle comptait un peu plus de 2 200 habitants et était l'une des plus grandes communes de Haute-Loire.
À l'orée du XXe siècle, avec le développement industriel apparaissent les chemins de fer, qui ont pour but de désenclaver la région. En 1881 il fut décidé de créer la ligne entre Le Puy-en-Velay et Langogne. Il aura fallu de nombreux ouvriers ce qui eut une grande influence sur la vie économique et sociale pendant environ 30 ans. Cette voie unique de 53 km destinée à irriguer le quart sud-est de la Haute-Loire a été ouverte le 1er juillet 1912. Cette ligne passait dans la ville de Coubon et le train circulait sur les hauteurs du village situé à 100 mètres en contrebas. Mais du fait de difficultés d'exploitation dues au climat de la région (neige, congères pouvant atteindre 7 mètres) et de la concurrence de la voiture, le trafic de voyageur prit fin en 1946, et fermera définitivement en 1981. Le démantèlement des rails se fera en 1995. Aujourd'hui, l’ancienne voie ferrée est devenue une voie verte pour les promenades reliant Brives-Charensac à Solignac-sur-Loire. La gare de Coubon accueille désormais des logements ainsi qu'une salle de sport[11].
En 1908 est construite la société des fileries de la Darne, fondée par M. Vacher, un industriel de la dentellerie du Puy, afin de concurrencer le fil de lin belge nécessaire à la dentelle. Les matériaux de construction restent locaux (brique, basalte et arkose) mais l’utilisation du béton armé et une toiture en « shed » (dent de scie) en font une construction novatrice à cette époque. La cheminée mesure 42 mètres de hauteur. Cette usine impliquera la construction du pont sur la Laussonne, d’un barrage sur la Loire avec chute d’eau et d’une usine électrique à Charentus.
En juin 1926, l'actuelle commune d'Arsac-en-Velay, qui jusqu’alors faisait partie de la commune de Coubon, deviendra indépendante, à la demande de ses habitants[12].
En 1980, a eu lieu la grande crue de la Loire, qui a causé huit morts et a marqué les consciences du village. Lors de la dernière fouille archéologique ayant eu lieu durant le mois de juillet 2010 à l'occasion de la réfection de la route de la Darne, des ossements humains non identifiés ont été retrouvés sous l'ancienne chaussée.
Aujourd'hui, Coubon n'a jamais eu autant d'habitants depuis sa création.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2018, la commune comptait 3 248 habitants[Note 3], en augmentation de 6,07 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et Monuments
- Le Château de Volhac - Il date du XIIe, XVIe, XVIIe et XIXe siècles.
- L'Eglise Saint-Georges de Coubon: Dépendance depuis 1090 de l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier-sur-Gazeille; elle a été agrandie en 1834. De l’édifice primitif qui abritait la chapelle Sainte-Catherine fondée vers 1340 par Guillaume Dalmas de Poinsac, seule subsiste la façade de style roman. Il est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 2019[21].
- Le Château de Causans construit en 1887 par Jean-Bélisaire Moreau, un important architecte du Bourbonnais. Il est le seul château de Haute-Loire construit par cet architecte.
- Le Château de Poinsac- XIIIe siècle.
- Le Château de Latour-Daniel: son nom vient de « Turris Neillis » ou Tour Noire, allusion au basalte noir dont les blocs ont servi à la construction du donjon qui date du XIVe siècle,
- L'usine de la Darne: témoin de l'activité industrielle au cours du XIXe siècle. Cette filature a fermé en 1976.
- Coubon, la Loire avec vue sur le château de Bouzols.
- La Loire à Coubon.
- Orgues basaltiques au nord-ouest de Coubon.
- Des fleurs sur le basalte.
Personnalités liées à la commune
- Paul Ribeyre (1885-1966) (1885-1966), député de la Haute-Loire de 1914 à 1918, a été maire de Coubon.
- Jacqueline de Chevigny, plus connue sous son nom de religion de sœur Jeanne d'Arc o.p. - une religieuse dominicaine et une bibliste reconnue - a vécu à Coubon de 1986 à son décès, en 1993.
Héraldique
Blason | D'argent à la rivière d'azur, descendant de l'angle senestre du chef vers la pointe de l'écu, enjambée d'un pont vouté de deux arches d'argent ombré de sable en pointe et accompagnée en chef dextre d’une tour en ombre de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Roger Gounot, Les Faïenceries d’Orsilhac et du Puy, leur propriétaire Joseph-Ignace Lashermes, le maître faïencier Pierre Brochot : in Cahiers de la Haute-Loire 1974, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
- Bernard Féminier, L’usine de la Darne à Coubon : souvenirs, témoignages, réflexions : in Cahiers de la Haute-Loire 1996, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Coubon » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coubon - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coubon - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Puy-en-Velay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Un peu d'histoire… - Mairie de Coubon », sur coubon-mairie.fr (consulté le ).
- « Commune d'Arsac en Velay - Alpes - Haute-Loire », sur www.arsacenvelay.fr (consulté le ).
- Adieu à Claude Salgues, sur leprogres.fr
- Quatre fidèles serviteurs de la commune à l’honneur, sur leprogres.fr
- « La nouvelle équipe est en place autour du maire », sur L'Éveil de la Haute-Loire, (consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- DRAC Auvergne, « Protection au titre des monuments historiques 2019 en Auvergne-Rhône-Alpes (15/25) », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
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