Claude de France (1499-1524)
Claude de France (Romorantin, - Blois, ), duchesse de Bretagne (1514), devint reine de France en 1515 en épousant François Ier, roi de France.
Pour les articles homonymes, voir Claude de France et Claude.
Claude de France | |
Portrait de Claude de France réalisé trente ans après sa mort dans le Livre d'heures de Catherine de Médicis[2]. | |
Fonctions | |
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Reine de France | |
– (9 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Couronnement | en la cathédrale Notre-Dame de Reims |
Prédécesseur | Marie Tudor |
Successeur | Éléonore de Habsbourg |
Duchesse de Bretagne | |
– (10 ans, 6 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Anne |
Successeur | François III |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Valois-Orléans |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Romorantin (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Blois (France) |
Sépulture | Basilique de Saint-Denis |
Père | Louis XII de France |
Mère | Anne de Bretagne |
Conjoint | François Ier de France |
Enfants | Louise de France Charlotte de France François de France Henri II Madeleine de France Charles de France Marguerite de France |
Religion | Catholicisme |
Résidence | Château de Blois Château d'Amboise |
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Ducs de Bretagne | |
Elle est la fille du roi Louis XII et d'Anne de Bretagne. Elle meurt à 24 ans après avoir mis au monde sept enfants[3].
Biographie
Jeunesse
Claude naît le à Romorantin[4]. Elle est duchesse de Bretagne en 1514, reine de France en 1515, comtesse de Soissons, de Blois, de Coucy, d'Étampes, de Montfort, et duchesse de Milan.
Fille du roi Louis XII et de la duchesse Anne de Bretagne, elle reçoit son prénom en hommage à saint Claude, que sa mère avait invoqué lors d'un pèlerinage afin qu'elle puisse donner le jour à un enfant viable. En effet, des quatorze enfants que celle-ci a eus, seuls deux lui survécurent.
Cependant, si elle peut succéder à sa mère sur le trône de Bretagne, elle ne peut comme fille succéder à son père sur le trône de France du fait de la loi salique.
Un argument diplomatique
Héritière du duché de Bretagne, elle est fiancée au duc Charles de Luxembourg (le futur Charles Quint), petit-fils de l'empereur Maximilien (lui-même premier mari - par procuration - d'Anne de Bretagne). Ce sont sa propre mère, Anne de Bretagne, et le cardinal d'Amboise qui promeuvent cette solution. Amboise cherche essentiellement à faire pièce au maréchal de Gié, qui soutient au contraire le mariage de la jeune princesse avec François d'Angoulême, duc de Valois, tandis que la reine veut ménager la survie de ses États[5] et éviter que la Bretagne ne tombe entre les mains du jeune duc de Valois qu'elle détestait franchement. Louis XII s'y résout parce qu'il a besoin de l'alliance impériale dans la guerre qu'il mène en Italie et notamment pour recevoir l'investiture du duché de Milan[6].
Ce contrat de mariage est signé le à Lyon par François de Busleyden, archevêque de Besançon, Guillaume de Croÿ, Nicolas de Rutter et Pierre Lesseman, les ambassadeurs de Philippe le Beau, roi de Castille, archiduc d'Autriche et duc de Bourgogne, père du jeune duc de Luxembourg. Ces fiançailles auraient fait passer la Bretagne à la mort d'Anne dans les mains de ce prince, déjà appelé à hériter des Espagnes, de l'Autriche et des états bourguignons. En outre, les trois traités de Blois, précisant en 1504 le dispositif, donnaient à Claude une dot somptueuse en cas de défaut d'héritier mâle pour Louis XII : la Bretagne, déjà mentionnée, mais aussi les duchés de Milan et de Bourgogne, les comtés de Blois et d'Asti, ainsi que le territoire de la république de Gênes, alors occupée par la France[7]. En un mot, toutes les causes de la rivalité à venir entre Charles Quint et François Ier auraient été tranchées avant même l'avènement de ces deux princes.
En 1505, Louis XII, très malade, craignant pour sa vie et ne souhaitant pas obérer le règne de son seul héritier, fait annuler ces fiançailles par les États généraux de Tours au profit du jeune duc de Valois, le futur François Ier. Il est vrai que Louise de Savoie avait arraché au roi la promesse secrète que Claude serait mariée à son propre fils[8]. Anne de Bretagne, furieuse de voir Gié triompher, déploya toute son influence pour obtenir sa condamnation en lèse-majesté devant le parlement de Paris[9].
Reine de France
Claude épouse donc le son cousin le comte d'Angoulême, le futur roi François Ier, dans la chapelle du château vieux de Saint-Germain-en-Laye, lui assurant la Bretagne au moins, au cas où Louis XII et sa nouvelle reine, Marie Tudor, auraient conçu un dauphin. La duchesse Claude ne gouverna jamais la Bretagne et en céda l'usufruit à son mari, puis à titre perpétuel[réf. nécessaire] en 1515. Au contraire de sa sœur cadette Renée, qui était la véritable héritière du duché de Bretagne selon le contrat de mariage d'Anne et de Louis XII, elle semble ne s'être jamais intéressée à son héritage maternel et n'avoir montré aucune disposition à la politique, tandis qu'elle préférait se dévouer à la religion, sous l'influence, d'après certaines sources, de Cristoforo Numai, qui avait été le confesseur de Louise de Savoie, mère de François Ier.
Gabriel Miron sera Chancelier de la Reine Claude et premier médecin ; il écrivit un livre intitulé : de Regimine infantium tractatus tres[10],[11].
Claude de France a une vie très effacée de la politique et de la Cour. Dès le début de son règne et de son mariage, elle tombe enceinte et de là enchaîne les grossesses. Elle est littéralement réduite au rôle primitif de la reine : assurer une descendance au roi. Elle met au monde un enfant, puis, après quelques mois de repos, enchaîne une autre grossesse. Les nouveau-nés sont pris en main par des nourrices, et Louise de Savoie, mère de François Ier, s'occupe en partie de leur éducation[réf. nécessaire].
Son fils aîné, le dauphin François, lui succéda sur le trône de Bretagne sous le nom de François III, son père le roi conservant l'usufruit du duché.
À propos de la reine Claude de France, Brantôme a écrit :
« Il faut parler de madame Claude de France, qui fust très bonne et très charitable, et fort douce à tout le monde, et ne fist jamais desplaisir ny mal à aucun de sa court ny de son royaume. Elle fust aussy fort aymée du roy Louys, et de la royne Anne, ses pere & mere, et estoit leur bonne fille et la bien-aymée, comme ilz luy monstrarent bien; car amprès que le roy fust paisible duc de Milan, ilz la firent déclarer et proclamer en sa court de parlement de Paris, à huys ouverts, duchesse des deux plus belles duchez de la chrestienté, qui estoient Milan et Bretaigne, l'une venant du pere et l'autre de la mere. Quelle heritiere! s'il vous plaist. Ces deux duchez joinctes ensemble eussent bien faict un beau royaume[12] »
Apparence
Autant François était grand et athlétique, autant Claude était petite. Ses maternités successives la faisaient paraître continuellement bien en chair aux dires de la Cour, qui en faisait un sujet de moquerie. Les ambassadeurs étrangers notent sa « forte corpulence », sa claudication, le strabisme de son œil gauche, sa très petite taille, sa laideur et son effacement, pour ne souligner que ses qualités de cœur[13]. Elle fut peu aimée à la cour après la mort de ses parents. Brantôme témoignera
« que le roy son mary luy donna la vérolle, qui lui advança ses jours. Et madame la régente (Louise de Savoie) la rudoyait fort […]. »
Le roi a pléthore de maîtresses, dont la plus connue est la duchesse d'Estampes. Mais il est toujours très discret et respectueux envers Claude de France, pour qui il éprouve une certaine tendresse. Cette discrétion est en partie due à la présence de la reine-mère, Louise de Savoie, qui exige un comportement exemplaire à la Cour[réf. nécessaire].
Enfants
À l'âge de 15 ans et demi, elle met au monde son premier enfant et en aura sept en seulement 10 ans de mariage :
- Louise ( - ),
- Charlotte (Amboise, - Saint-Germain-en-Laye ),
- François (Amboise, - Tournon-sur-Rhône, ), dauphin de France, couronné à Rennes duc de Bretagne sous le nom de François III,
- Henri (Saint-Germain-en-Laye, - Paris, ), dauphin de France, dernier duc de Bretagne, roi de France,
- Madeleine (Saint-Germain-en-Laye, - Édimbourg, ), reine d'Écosse par son mariage en 1537 avec Jacques V d'Écosse,
- Charles (Saint-Germain-en-Laye, - Forest-Montiers, ), duc d'Orléans,
- Marguerite (Saint-Germain-en-Laye, - Turin, ), duchesse de Savoie par son mariage en 1559 avec Emmanuel-Philibert de Savoie.
Décès
La reine Claude ne meurt pas vraiment en couche. Elle meurt d'épuisement, affaiblie par ses grossesses successives dont la première a été portée alors qu'elle n'a pas quinze ans. Au fil des grossesses elle perd sa vitalité, sa force de vivre. Elle reste de plus en plus dans son lit, jusqu'à ne plus pouvoir se lever. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même[réf. nécessaire], et est affaiblie par une tuberculose osseuse (comme sa mère) et par la syphilis que lui a probablement donnée son mari[14].
Postérité
On a suggéré qu'elle était peut-être représentée sur la fameuse tapisserie de La Dame à la licorne[15].
La variété de prunes appelée reine-claude lui doit son nom[16].
Le livre de prières de Claude de France est un joyau d'enluminure manuscrit, de 49 sur 69 mm, qu'elle fit réaliser vers 1517, année de son couronnement. Le livre est un enchaînement continu de 132 riches illustrations des passages de la Bible et de la vie des saints. Toutes les pages sont encadrées par la Cordelière, à la mémoire de sa mère. Son blason apparaît sur trois folios différents. Ce manuscrit ainsi qu'un livre d'heures ont été enluminés par un artiste qui a reçu le nom de convention de Maître de Claude de France. Il a été remis à la Pierpont Morgan Library à New York en 2008 par Madame Alexandre Rosenberg Paul à la mémoire de son époux[17].
- folio 1 : saint Jean de Patmos
- folio 2-3 : saint Jean ressuscite un mort - saint Jean survit à la coupe de poison
- folio 4-5 : saint Luc écrivant, prêchant et peignant un portrait de la Vierge Marie - saint Luc âgé prêchant
- folio 6-7 : saint Matthieu écrivant et maîtrisant le dragon - martyre de Matthieu
- folio 8-9 : martyre de saint Marc - saint Marc écrivant et corps de saint Marc protégé par une tempête
- folio 10-11 : enterrement de saint Marc - Entrée du Christ dans Jérusalem
- folio 12-13 : Le Christ chasse les marchands du Temple - Agonie du Christ dans le jardin des Oliviers
- folio 14-15 : Arrestation du Christ - Le Christ face à Anân
- folio 16-17 : Le Christ face à Caïphe - Les soldats se moquent de Jésus
- folio 18-19 : Le Christ face à Pilate - Le Christ face à Hérode
- folio 20-21 : Flagellation du Christ - Le Christ couronné d'épines
- folio 22_23 : Pilate exhibe le Christ à la foule - Pilate s'en lave les mains et innocente Jésus
- folio 24-25 : Le Christ porte la croix - Le Christ est cloué sur la croix
- folio 26-27 : Crucifixion - Descente de la croix
- folio 28-29 : Mise au tombeau - Résurrection du Christ
- folio 30-31 : Vierge à l'Enfant et saint Jean-Baptiste - Annonciation à Joachim
- folio 32-33 : Joachim rencontre Anne à la Porte Dorée - Naissance de la Vierge Marie
- folio 34-35 : Présentation de la Vierge Marie au Temple - Mariage de la Vierge Marie et Joseph
- folio 36-37 : Annonciation à la Vierge Marie - Visitation
- folio 38-39 : Nativité du Christ - Circoncision du Christ
- folio 40-41 : Adoration des Mages - Présentation du Christ au Temple
- folio 42-43 : La fuite en Égypte - Le Repos pendant la fuite en Égypte
- folio 44-45 : Le Christ parmi les docteurs de la Loi - Mort de la Vierge Marie
- folio 46-47 : Assomption de la Vierge Marie - Couronnement de la Vierge Marie
- folio 48-49 : Adoration de La Trinité par le chœur des anges
- folio 50-51 : Dieu le Père - Dieu le Fils
- folio 52-53 : Dieu le Saint-Esprit - Sainte Véronique et la Vera Icon - Saint Amadour prêchant
- folio 54-55 : Saints Amadour et Véronique montrant la Vera Icon - Saint Michel à l'épée et chassant le démon
- folio 56-57 : Saint Jean-Baptiste et l'Agneau de Dieu / Décapitation de Saint Jean-Baptiste - Saint Jean et la coupe de poison / Saint Jean mené au chaudron d'huile bouillante
- folio 58-59 : Saint Pierre au Livre et saint Paul à l'épée / Décapitation de saints Pierre et Paul - Saint Jacques vêtu en pèlerin - Le transport miraculeux du corps de saint Jacques par des bœufs sauvages
- folio 60-61 : Saint André avec sa croix / saint André prêchant - Crucifixion de saint André
- folio 62-63 : Saint Philippe avec un crucifix et Jacques le Mineur avec le bâton de foulon / saint Philippe bannissant le serpent adoré par les citoyens de Hiérapolis - saint Denis portant sa tête décapitée / la décapitation de saint Denis et ses compagnons
- folio 64-65 : Saint Christophe portant le Christ - saint Christophe survivant à la torture de la chaise ardente
- folio 66-67 : Saint Sébastien percé de flèches - saint Sébastien matraqué à mort
- folio 68-69 : Saint Roch soigné de la peste bubonique par un ange - saint Nicolas ressuscitant les trois enfants hors du saloir / l'aubergiste tuant les trois enfants endormis
- folio 70-71 : saint Claude consacré évêque - saint Claude ressuscitant un corps
- folio 72-73 : saint Antoine au désert - saint Louis donnant l'aumône
- folio 74-75 : saint François aux stigmates - saint Martin bénissant / saint Martin partageant son manteau
- folio 76-77 : saint Martin visité par la Vierge Marie et d'autres saints - saint Julien faisant jaillir une source au Mans
- folio 78-79 : saint René avec la crosse et la Bible / saint René ressuscitant un enfant mort - saint Jérôme avec la crosse et la Bible / saint Jérôme en pénitence
- folio 80-81 : mort de saint Jérôme - saint Hubert au cor de chasse / saint Hubert en prière devant l'apparition de la Croix entre les bois d'un cerf
- folio 82-83 : saint Antoine et le miracle de la mule adorant l'Hostie - sainte Anne enseignant la Vierge Marie / l'Annonciation à sainte Anne
- folio 84-85 : sainte Marie Madeleine et le vase de parfum / la lévitation de sainte Marie Madeleine - sainte Marthe avec l'aspersoir et la Bible / sainte Marthe menant la tarasque
- folio 86-87 : sainte Catherine à l'épée / sainte Catherine survivant au supplice de la roue - sainte Marguerite émergeant du dragon / décapitation de sainte Marguerite
- folio 88-89 : sainte Barbe à la tour et à la palme / sainte Barbe torturée - décapitation de sainte Barbe
- folio 90-91 : sainte Apolline à la dent et aux tenailles / sainte Apolline et le supplice de l'extraction des dents - sainte Geneviève au cierge priant / Miracle du cierge de sainte Geneviève résistant au souffle du démon
- folio 92-93 : sainte Ursule aux 11 000 vierges martyres
- folio 94-95 : sainte Hélène à la Vraie Croix - sainte Suzanne lisant la Bible / sainte Suzanne épiée par les aînés
- folio 96-97 : assemblée de Tous Les Saints
- folio 98-99 : Apparition de la Vierge Marie à saint Bernard
- folio 100-101 : saint Grégoire célébrant la Messe - saint Grégoire administrant l'Eglise
- folio 102-103 : Ange tenant la Couronne d'Épines - Ange tenant l'Hostie
- folio 104 : Ostensoir de la sainte Hostie exposée pour l'adoration du Saint-Sacrement sur l'autel
Ascendance
Bibliographie
- Henri Pigaillem, Claude de France : première épouse de François Ier, mère de Henri II, Paris, Pygmalion, , 273 p. (ISBN 2-7564-0038-6, OCLC 237046877).
- Jean Alexis Neret, Claude de France : Femme de François Ier 1499-1524, Paris, 1942.
- Philippe Tourault, Anne de Bretagne, Paris, Librairie Académique Perrin, , 323 p. (ISBN 978-2-262-02256-3 et 2262022569).
- Jean Jacquart, François Ier, Paris, Fayard, , 458 p. (ISBN 978-2-213-59232-9 et 2213592322).
Voir aussi
Bibliographie complémentaire
- (en) Cynthia J. Brown, « Like Mother, Like Daughter: The Blurring of Royal Imagery in Books for Anne de Bretagne and Claude de France », dans Cynthia J. Brown (éd.), The Cultural and Political Legacy of Anne de Bretagne : Negotiating Convention in Books and Documents, Cambridge, Boydell & Brewer, (ISBN 9781843842231), p. 101-121.
- (en) Cynthia J. Brown, « Books for a Queen: The Literary Patronage of Claude de France » [« Des livres pour une reine : le patronage littéraire de Claude de France »], Bulletin du bibliophile, no 2, , p. 257-276 (ISSN 0399-9742, résumé).
- Audrey Pelée de Saint-Maurice, « Les funérailles d'une reine de France au temps de François Ier », Année François Ier, sur Rihvage, .
- (en) Kathleen Wilson-Chevalier, « Claude de France : In Her Mother's Likeness, a Queen with Symbolic Clout? », dans Cynthia J. Brown (éd.), The Cultural and Political Legacy of Anne de Bretagne : Negotiating Convention in Books and Documents, Cambridge, Boydell & Brewer, (ISBN 9781843842231, lire en ligne), p. 123-144.
- (en) Kathleen Wilson-Chevalier, « Claude of France: Justice, Power, and the Queen as Advocate for Her People », dans Rosalind Brown-Grant, Bernard Ribémont et Anne D. Hedeman, éditeurs, Textual and Visual Representations of Power and Justice in Medieval France : Manuscripts and Early Printed Books, Ashgate, (ISBN 978-1-4724-1570-7, lire en ligne), p. 241-271.
- Kathleen Wilson-Chevalier, « Denis Briconnet et Claude de France: l'évêque, les arts et une relation (fabriste) occultée », Seizième Siècle, vol. 11 « Les évêques, les lettres et les arts », , p. 95-118 (ISSN 1774-4466, lire en ligne).
- Kathleen Wilson-Chevalier, « "Trinités royales" et "quadrangle d'amour": Claude de France, Marguerite de Navarre, François Ier, Louise de Savoie et la réforme fabriste de l'Eglise », dans Murielle Gaude-Ferragu et Cécile Vincent-Cassy (dir.), « La dame de cœur ». Patronage et mécénat religieux des femmes de pouvoir dans l'Europe des XIVe – XVIIe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, p. 123-136 (ISBN 978-2-7535-4870-1). [lire en ligne].
- Kathleen Wilson-Chevalier, « Claude de France. La vertu de la littérature et l’imaginaire d’une princesse vertueuse », dans Pascale Chiron et Lidia Radi, Valeur des lettres à la Renaissance. Débats et réflexions sur la vertu de la littérature, Paris, Classiques Garnier, 2016, pp. 43-81. [lire en ligne].
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Louis Mélennec, « L'élimination de Claude de France du Duché de Bretagne » sur Histoire de Bretagne.
Notes et références
- Claude de France entourée de ses quatre filles, Louise et Charlotte au premier plan, Marguerite et Madeleine au deuxième plan, avec Éléonore de Habsbourg au dernier plan.
- Claude de France entourée de ses quatre filles, Louise et Charlotte au premier plan, Marguerite et Madeleine au deuxième plan, avec Éléonore de Habsbourg au dernier plan.
- Voir sur univ-lyon2.fr..
- Site de Romorantin..
- Joël Blanchard, Philippe de Commynes, Paris, Fayard, 2006, p. 299-300.
- Jean Pierre Bois,La Paix, histoire politique et militaire, Paris, Perrin, 2012, p. 87-89.
- Yves Bottineau, Georges Ier d'Amboise (1460-1510): un prélat normand de la Renaissance, Rouen, PTC, p. 67-68.
- Philippe Tourault, Anne de Bretagne, Perrin, Paris, 1990, p. 255 : une déclaration datée du à Lyon, et non publiée, déclarait nulle toute union de Claude de France avec un autre prince que le futur François Ier.
- Joël Blanchard, Philippe de Commynes, Paris, Fayard, 2006, p. 299.
- ,.
- WICKERSHEIMER (Ernest), JACQUART (Danielle) Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge (1979), t. 1) p. 161-162.
- Saisie empruntée au Corpus historique étampois.
- Michel Géoris, François Ier. Le Magnifique, Éditions France-Empire, , p. 20.
- Francis Hackett, Francois Ier, Payot, 1984, p. 510.
- La thèse de M. André Arnaud, exposée dans la Revue de l'Art no 209 d', numéro spécial Magie de la tapisserie, soutient que la mystérieuse Dame de La Dame à la licorne du musée de Cluny serait Mary Tudor, troisième épouse de Louis XII et sœur d'Henri VIII, qui fut reine de France d' à . Les tapisseries de La Dame à la licorne auraient été tissées pour Antoine Le Viste, peut-être à Bruxelles, Tournai ou Bruges. Elles pourraient être l'œuvre du peintre Jean Perréal, dit Jehan de Paris. La Suivante serait Claude de France, épouse de François 1er. Les six tapisseries actuellement visibles au Musée du Moyen Âge et des Thermes de Cluny à Paris, rescapées d'une série de huit tapisseries, raconteraient divers épisodes de la vie de Mary en France. Cette interprétation est développée et à discuter sur le site .
- Gonzague Saint Bris, François Ier, éditions France Loisirs, p. 138.
- Voir sur themorgan.org..
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