Cierp-Gaud

Cierp-Gaud est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Cier.

Cierp-Gaud

Le château de Cierp, actuelle mairie de Cierp-Gaud.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
Jean-Pierre Lasala
2020-2026
Code postal 31440
Code commune 31144
Démographie
Gentilé Cierpois-Gaudois
Population
municipale
728 hab. (2018 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 54′ 59″ nord, 0° 38′ 22″ est
Altitude Min. 460 m
Max. 1 894 m
Superficie 13,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bagnères-de-Luchon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cierp-Gaud
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Cierp-Gaud
Géolocalisation sur la carte : France
Cierp-Gaud
Géolocalisation sur la carte : France
Cierp-Gaud
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Cierpois-Gaudois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Cierp-Gaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 100 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, à 22 km de Saint-Gaudens[3], sous-préfecture, et à 14 km de Bagnères-de-Luchon[4], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Signac (1,4 km), Marignac (1,6 km), Binos (2,4 km), Chaum (2,5 km), Bachos (2,6 km), Burgalays (2,7 km), Guran (3,4 km), Esténos (3,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Cierp-Gaud fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[6].

    Communes voisines.

    Cierp-Gaud est limitrophe de onze autres communes, dont cinq dans le département des Hautes-Pyrénées. Au nord-ouest, le territoire communal de Cierp-Gaud est limitrophe de celui de Cazarilh par un simple quadripoint au Soum d'Esclété[7]. Au nord, il est limitrophe de celui de Saléchan par un autre quadripoint, au sommet de Cot de Coudous.

    Hydrographie

    La Pique à Cierp-Gaud.

    La commune est située à la confluence de Garonne et de la Pique en limite de commune avec Chaum.

    Géologie et relief

    L'altitude minimale, 460 mètres, se trouve au nord, là où la Pique quitte le territoire communal pour servir de limite entre ceux de Chaum et d'Esténos. L'altitude maximale atteint 1 894 mètres au pic de Maupas, à l'extrême-sud, en limite de deux autres communes, Baren et Marignac.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 057 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauléon-Barousse », sur la commune de Mauléon-Barousse, mise en service en 1995[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 121,4 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 40 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,3 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].

    Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la « haute vallée de la Garonne »[26]. Occupant une superficie de 11 134 ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé , une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[27]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[28].

    Deux autres sites relèvent de la directive habitats[26] :

    • les « zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié », d'une superficie de 7 680 ha, sont un espace présentant une grande richesse floristique et faunistique du fait de la diversité et de la complémentarité des habitats présents (pelouses, landes, forêts, parois rocheuses, ravins, torrents encaissés). Des ours sont présents suite à leur réintroduction[29] ;
    • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[30].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[31] :

    • « chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (5 751 ha), couvrant 22 communes dont 16 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[32] ;
    • « la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau » (469 ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[33] ;
    • le « massif du Burat-Bacanère » (8 318 ha), couvrant 15 communes du département[34] ;
    • la « rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne. » (143 ha), couvrant 16 communes du département[35] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[31] :

    Urbanisme

    Typologie

    Cierp-Gaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[39],[40],[41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[42],[43].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (81,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones urbanisées (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Pont de la ligne SNCF Montréjeau à Luchon passant à Cierp-Gaud au-dessus de la route D125 et de la Pique.

    La commune est desservie par les routes départementales D44 et 125. À proximité immédiate, la gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon permet un accès par le train.

    Histoire

    Environ 3 000 ans av. J.-C., sous la poussée de nouvelles populations venues du nord-est de l'Europe qui occupèrent les sous-plateaux pyrénéens, les montagnes servirent probablement de refuge à des populations qui s'installèrent à flanc de montagne, sur les soulasses (terrasses glaciaires), évitant ainsi les fonds de vallées marécageux.

    C'est ainsi que s'installent les Celtes (900 à 500 av. J.-C.) puis les Ibères (600 av. J.-C.) et les Volques Tectosages (IIIe siècle av. J.-C.).

    Vers 125 av. J.-C. les Romains soumettent les montagnes commingeoises et en 75 av. J.-C. rattachent les Gautes ou Guitos, peuple du confluent Pique - Garonne, aux Convènes (les Convenae, d'où le nom de Comminges), peuple du Comminges né du succès de Pompée sur Sertorius qui après avoir maté la révolte des Celtibères fait de la région un vaste camp de prisonniers.

    En 52 av. J.-C., les Gautes restent insensibles à la cause de Pompée et à l'appel de Vercingétorix. Au VIe siècle, les Vascons s'installent dans la vallée, puis les Francs (Dagobert serait venu lui-même fouler le sol du confluent). La vallée connait à son tour les razzias des Sarrasins.

    En 1156, les Templiers s'installent à Cierp et dans d'autres villages de la région d'où ils rayonnaient pour garder les passages de la montagne et défendre les voyageurs.

    Pendant la guerre de Cent Ans, le pays du confluent est occupé par des collaborateurs des Anglais.

    En 1591, à l'époque des guerres de religion, Cierp-Gaud et son château ont vécu des moments dramatiques.

    En 1702, alors que la guerre de Succession d'Espagne se déroule dans les plaines de Catalogne et d'Aragon des préparatifs en vue de l'attaque du Vénasque et du Val d'Aran sont déclenchés. Le sentier qui relie Montréjeau à Luchon est amélioré et les troupes régulières installent un dépôt à Cierp.

    Vers 1715, à l'occasion de la guerre de la Quadruple-Alliance, trois bataillons de Picardie et de Suisse installent leur quartier général à Cierp.

    Entre 1830 et 1841, la terre ne permettant que de faibles récoltes, de nombreux habitants émigrent vers Toulouse, Bordeaux, Paris, l'Algérie et l'Amérique et d'autres se lancent dans le colportage.

    Le nom de Cierp-Gaud n'apparait qu'en 1972, lorsque les communes de Cierp et de Gaud fusionnent. L'année suivante, la commune de Signac entre en fusion-association avec Cierp-Gaud qui prend alors le nom de Cierp-Gaud-Signac. En 1983, Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud[45].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[46],[47].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Cierp-Gaud faisait partie de l'ex-canton de Saint-Béat) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Béat.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1943   Marcellin Vivès Radical Médecin
    Conseiller général du canton de Saint-Béat (1925-1940)
    Nommé membre de la Commission administrative départementale de Haute-Garonne en 1941
    Nommé membre du Conseil départemental en 1943
    1983 2008 Bernard Fernandez    
    mars 2008 2020 Joël Gros    
    2020 En cours Jean-Pierre Lasala    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Avant la fusion des communes de 1972

    Les communes de Cierp et de Gaud étaient indépendantes jusqu'en 1972, date à laquelle elles fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud.

    Cierp
    Évolution démographique de Cierp
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    8617407447651 0111 1151 1411 223
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    1 2021 0281 0031 0121 004883785870
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    828799822815828834829802
    1936 1946 1954 1962 1968 - - -
    634789652581583---
    À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[45].)
    Gaud
    Évolution démographique de Gaud
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    204254215307359363380396
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    400354337337338326347360
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    387359292290278291344360
    1936 1946 1954 1962 1968 - - -
    317324268341371---
    À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini [48].)

    Cierp-Gaud-Signac

    De 1973 à 1983, la commune de Signac et celle de Cierp-Gaud fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud-Signac.

    Évolution démographique de Cierp-Gaud-Signac
    1975 1982
    9501 019

    Cierp-Gaud

    En 1983, la commune de Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud.

    À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Cierp-Gaud, cela correspond à 2006, 2011, etc.[49]. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

    Évolution démographique de Cierp-Gaud
    1990 1999 2006 2009 - - - -
    990865892[50]883[51]----
    Jusqu'en 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
    (Source : Insee [52])

    Évolution recalculée sur le territoire actuel de la commune

    Les tableau et graphique suivants correspondent aux habitants rassemblés des communes de Cierp et Gaud jusqu'en 1973, à ceux de Cierp-Gaud-Signac moins les habitants recensés sur Signac jusqu'en 1983, puis ceux de Cierp-Gaud depuis.

    Sur le territoire actuel, la population a donc atteint un maximum en 1846 avec 1 619 habitants, puis a baissé périodiquement jusqu'à aujourd'hui.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0659949591 0721 3701 4781 5211 6191 602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3821 3401 3491 3421 2091 1321 2301 2151 158
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1141 1051 1061 1251 1731 1629511 113920
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    922954874944990862892815738
    2018 - - - - - - - -
    728--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[55] 1975[55] 1982[55] 1990[55] 1999[55] 2006[56] 2009[57] 2013[58]
    Rang de la commune dans le département 127 97 114 119 154 167 172 194
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Cierp-Gaud fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Poterie, peinture, musique, fêtes locale mi-juillet, école de danse, bibliothèque[59],

    Sports et loisirs

    Complexe sportif, randonnée pédestre dans les Pyrénées, canoë-kayak, rafting, escalade sur parois naturelles, chasse, pétanque,

    Protection environnementale

    La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne d'une superficie de 11 134 hectares est classé[60],[61]:

    En zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008.

    En zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006.

    Elle s'étend sur une partie de la commune de Cierp-Gaud.

    La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Cierp-Gaud[62].

    Culture locale et patrimoine

    Cierp

    Gaud

    Partie basse

    • Église Notre-Dame de Gaud.
    • Un ancien lavoir.

    Partie haute

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Cierp : Tiercé en bande de sable, d'or et d'azur.
    Blason de Gaud : Taillé de gueules et de sinople.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Cierp-Gaud », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Cierp-Gaud et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Cierp-Gaud et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Cierp-Gaud et Bagnères-de-Luchon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Cierp-Gaud », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
    7. Cadastre de Cazarilh, feuille A 02.
    8. Carte IGN sous Géoportail
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Mauléon-Barousse - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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