Chaussée de l'Étang

La chaussée de l'Étang est une voie commune à la commune de Saint-Mandé dans le Val-de-Marne et, depuis 1929, au 12e arrondissement (et plus précisément à son quartier du Bel-Air) de Paris.

12e arrt
Chaussée de l'Étang

Partie nord-est de la Chaussée de l'Étang
Situation
Arrondissement 12e
Quartier Bel-Air
Début Avenue Daumesnil
Fin Route de la Tourelle à Paris (bois de Vincennes) et rue de la Tourelle à Saint-Mandé
Morphologie
Longueur 1 030 m
Largeur 10 m
Géocodification
Ville de Paris 3405
DGI A481
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Elle se situe à Saint-Mandé sur les numéros pairs et à l'orée du bois de Vincennes rattaché au 12e arrondissement pour le côte opposé (pas de numéro). Le sol de cette voie appartient à la Ville de Paris[1].

La chaussée de l'Étang est accessible par la ligne de métro aux stations Saint-Mandé et Bérault, ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP 4686325.

Origine du nom

Il s'agit de l'ancien nom du lac de Saint-Mandé qui était originellement appelé « l'étang ».

Historique

La chaussée de l'Étang est une très vieille voie de Saint-Mandé, puisqu'il en est fait mention au moment de la construction du château de Vincennes au XIIIe siècle. Vers 1275, Philippe le Hardi expulsa en effet les habitants de Saint-Mandé pour construire les prémices du futur château. Ceux-ci vinrent s'installer le long de l'étang (futur lac de Saint-Mandé), en bordure du mur d’enceinte du château. C'est l’origine de la « chiaussée de l’Estanc », mentionnée pour la première fois en 1276[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

La chaussée de l'Étang part de l'avenue Daumesnil à Paris et finit route de la Tourelle à Paris (bois de Vincennes) et rue de la Tourelle à Saint-Mandé. Elle donne partiellement sur le lac de Saint-Mandé. Les bâtiments notables sont :

  • L'ensemble de la chaussée de l'Étang est un quartier résidentiel de Saint-Mandé avec des immeubles du XIXe siècle et du début du XXe siècle, les plus luxueux de la ville, donnant directement et sans vis-à-vis sur le lac de Saint-Mandé et sur le bois de Vincennes.
  • La maison de garde au no 44, qui fut construite au XVIe siècle.
  • Une clinique-maternité fermée dans les années 1970, située au no 48, portait ce nom.
  • La maison du no 52[3], construite en 1891 par l'architecte Georges Debrie.
  • L'immeuble Art déco du no 90bis conçu en 1930 par l'architecte Aristide Daniel.
  • Bibliothèque municipale de Saint-Mandé.
  • Le débouché de l’avenue de Bel-Air, sur la chaussée de l’Étang, porte officiellement le nom de porte du Bel-Air[1].

Notes et références

  1. Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, (ISBN 2-9511599-0-0).
  2. « Notice historique sur Saint-Mandé », www.archeo.cg94.fr.
  3. Notice no IA00074144.

Annexes

Articles connexes

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