Charles Albert de Wautier

Charles Albert de Wautier, né le à Bruxelles (Belgique), mort le à Yronde-et-Buron (Puy-de-Dôme), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Charles Albert de Wautier

Naissance
Bruxelles (Belgique)
Décès  86 ans)
Yronde-et-Buron (Puy-de-Dôme)
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17701820
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer

États de service

Il entre en service le , comme cadet au régiment d’Ynze infanterie, et il passe sergent le . Le , il devient maréchal des logis au régiment de dragons de Saintignon, adjudant le , et sous-lieutenant le .

Il fait les campagnes de 1777 à 1779 à l’armée de Bohême sous les ordres du maréchal Laudon, et il est blessé d'un coup de sabre au front au combat de Jungbunzlau le , ce qui lui vaut sa nomination au grade de lieutenant sur le champ de bataille. Le , il reçoit son brevet de capitaine, et le , il démissionne du service autrichien à la suite du changement de gouvernement en Belgique.

Le , il est commandant adjoint de la Garde d’honneur lors d’une visite de Bonaparte à Bruxelles, et le 9 septembre suivant il est intégré dans l’armée française, comme capitaine à la 112e demi-brigade d’infanterie de ligne. Il est promu chef de bataillon le , et de 1808 à 1811, il fait partie de l’armée d’Espagne.

Il est blessé d’un coup de feu au bas ventre le , lors de la prise du château d’ Espinavessa (ca), et le , il a un cheval tué sous lui alors qu’il charge les espagnols sur le pont de Molins de Rei près de Barcelone. Il est capturé dans une escarmouche à Santa Perpètua de Mogoda le . Enfermé dans la citadelle de Lérida, il est délivré le , lors de la prise de cette ville par les troupes françaises. Il est élevé au grade de major dans le 9e régiment d’infanterie de ligne le , et le , il passe au 102e régiment d’infanterie de ligne.

Affecté à l’armée d’Italie, il est blessé d’un coup de feu à l’épaule gauche le 2 novembre 1813, en débusquant l’ennemi près du village de Ébezo. Il est fait chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer le 27 février 1813, et chevalier de la Légion d’honneur le 26 mai suivant. Il est de nouveau blessé d’un coup de feu à la tête le 15 novembre 1813, à la bataille de Caldiero (en). Il est nommé colonel le , au 84e régiment d’infanterie de ligne, et il est de retour en France après la dissolution de l’armée d’Italie.

Lors de la première Restauration, le roi Louis XVIII l’élève au grade d’officier de la Légion d’honneur le 24 août 1814, et le fait chevalier de Saint-Louis le 24 septembre 1814. Il est mis en non activité le , et il est promu général de brigade le 24 janvier 1815.

Pendant les Cent-Jours, il est confirmé dans son grade par Napoléon le 17 juin 1815, et il est affecté au quartier général de l’armée du Nord. Le 25 juin 1815, il commande la 2e brigade d’infanterie de la 7e division du 2e corps d’armée, et il est remis en non activité le .

Il est admis à la retraite le , avec le grade de colonel.

Il meurt le , à Yronde-et-Buron.

Sources

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