Châteaubleau

Châteaubleau est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Châteaubleau

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie nangissienne
Maire
Mandat
Jean-Marc Desplats
2020-2026
Code postal 77370
Code commune 77098
Démographie
Gentilé Castelblotins
Population
municipale
361 hab. (2018 )
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 19″ nord, 3° 06′ 30″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 150 m
Superficie 3,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Châteaubleau
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Châteaubleau
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Châteaubleau
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Châteaubleau

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé à 16 km à l'ouest de Provins et à 9,5 km au nord-est de Nangis.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Châteaubleau.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

    • le ruisseau l’ Yvron, long de 30,1 km[1], affluent de l'Yerres en rive gauche ;
      • le ru de Sainte-Anne, 6,79 km[2], affluent de l’Yvron.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,87 km[3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[4].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[5]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[6].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 698 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau[8], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[9] à 11,6 °C pour 1991-2020[10].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Châteaubleau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 33 lieux-dits administratifs répertoriés[19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,1% ), zones agricoles hétérogènes (12,5% ), zones urbanisées (9,5% ), forêts (0,8 %)[20].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[21],[22],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 157, dont 97,5 % de maisons et 1,9 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 89,2 % étaient des résidences principales, 7 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,7 % contre 5 % de locataires et 4,3 % logés gratuitement[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Castellum Blihaut en 1203[25] ; Chastel Belyot, Castrum Belial et Castrum Belioth en 1203[25] ; Castrum Beliart en 1209[26] ; Castrum, Castrum Balialdi et Chastel Beliaut en 1270[27] ; Castrum Bliaudi en 1285[28] ; Territorium de Castro Belaudi en 1286[29] ; Castrum Beliaudi en 1286[30] ; Chatiaubliart[26] et Chestiaubliart en 1291[31] ; Chatiaubliaust en 1353[32] ; Curatus de Castrobleaudi en 1369[33] ; Chasteaubleault en 1438[34] ; Chasteaubluault en 1495[35] ; Chasteaubleaust en 1516[36] ; Chateaubleault en 1517[30] ; Le fief de Chasteau Beau en la parroisse de Saint Justz en 1540[37] ; Chasteautbleault en Brye en 1561[38] ; Chasteaubleost en 1602[39],[40].

    Histoire

    La localité antique était située à la frontière des peuples Meldes (peuple celte dont le territoire se trouvait dans l’actuelle région Île-de-France, sur la Marne , avec leur capitale, Iantinum, à l’emplacement de la ville de Meaux actuelle) et Sénons (autre peuple celte occupant le Sénonais, région s'étendant sur une partie des départements actuels de l'Yonne et de Seine-et-Marne; ils donnèrent leur nom à la ville de Sens qui était leur capitale connue à l'époque romaine sous le nom d'Agendicum). L’élément fondateur du village fut la création de la voie romaine qui reliait les cités de Sens et de Meaux et constituait un élément de l'itinéraire reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer.

    On peut encore, à l'heure actuelle, emprunter cette route antique, puisque la D209 qui traverse le village suit son tracé.

    Il est probable qu'au départ le village était constitué d'une simple station, sorte de gîte d'étape permettant de faire reposer chevaux et voyageurs.

    Le IIe siècle, époque de prospérité économique, voit la bourgade se développer de façon notable.

    L'habitat s'étend et un réseau de rues est créé. Mais c'est surtout la construction de monuments publics qui marque l'importance croissante du village :

    • un théâtre de plusieurs milliers de places
    • deux ensembles cultuels dont un sanctuaire de sources

    Les nouveaux bâtiments édifiés donnent à la bourgade un tout autre aspect.

    Contrairement à d'autres sites, le IIIe siècle n'amène pas de grands bouleversements ; mais les difficultés économiques et politiques qui frappent l'Empire romain entraînent une forte baisse de la circulation monétaire.

    Pour pallier cet inconvénient et faire perdurer le commerce, un atelier de fabrique de monnaie parallèle est créé vers 260 et fonctionne durant une vingtaine d'années. C'est au cours du IVe siècle que l'on assiste à un abandon progressif du village. Les dernières traces d'occupation antique datent du Ve siècle.

    Actuellement, des fouilleurs bénévoles[41] dégagent les vestiges grâce à l'association loi de 1901 La Riobé. Depuis le milieu du XIXe siècle, la commune de Châteaubleau a recouvré de la ville romaine un théâtre, un sanctuaire des eaux et des fana (lieux de culte). Depuis le début des années 1960[42], des quartiers d’artisanat et d’habitation ont été mis au jour. Malheureusement, ce patrimoine est en danger par manque de moyens pour le préserver et les collections découvertes risquent d'être dispersées par manque de structures adaptées pour les accueillir. Les habitants se sont donc mobilisés en créant l'association loi 1901 AGRIPPA - Association Gallo-Romaine Intercommunale pour la Promotion du Patrimoine Archéologique - de Châteaubleau. Cette association, uniquement composée de bénévoles, s’est fixé comme principaux objectifs de préserver, conserver, mettre en valeur et partager avec le plus grand nombre l'ensemble du patrimoine archéologique de l'intercommunalité. Pour ce faire, elle organise depuis 2004, en collaboration avec l'association La Riobé, des "fêtes gallo-romaines" réunissant à la fois artisans, archéologues et passionnés, afin de présenter au public le patrimoine de la commune au travers des scènes de la vie gallo-romaine.

    Après avoir connu la grandeur à l'époque gallo-romaine, Châteaubleau ne réapparaît dans les archives qu'en 1203 lorsqu’il est fait mention de « Castellum Bilhaut » dans un manuscrit. L’appellation du village change ensuite à de nombreuses reprises tout comme les propriétaires successifs des terres : bénédictins puis Hospitaliers. Ce n'est qu’au Second Empire (1852-1870) qu’un instituteur nommé V. Burin s’intéresse aux vestiges antiques du village. Il accumule de nombreuses informations sur Châteaubleau, exploitées bien plus tard par son petit-fils, J.-P. Burin[43]. De nombreuses campagnes de fouilles s’ensuivent entre 1963 et 1987. Elles sont actuellement menées par F. Parthuisot et F. Pilon[42].

    Les Hospitaliers

    C'est seulement au début du XIIIe siècle que l'on retrouve une mention du village dans un acte de donation aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui ont établi une commanderie dans le village voisin de La Croix-en-Brie.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1970 1989 René Dalmard   Agriculteur
    1989 1995 François Duchateau    
    1995 En cours Jean-Marc Desplats[44]   Agriculteur

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45],[46].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Châteaubleau ne dispose pas d'assainissement collectif[47],[48].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté de communes de la Brie nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[47],[50].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [47],[51],[52].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Nangis[53].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

    En 2018, la commune comptait 361 habitants[Note 4], en augmentation de 3,44 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    191199226221258228216250260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    261271250251233223234207201
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    188196195169176179188183164
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    137142132164213263305338364
    2018 - - - - - - - -
    361--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • La IVe Fête gallo-romaine a eu lieu les 6 et 7 septembre 2008 : les Castelblotains et les habitants de l'intercommunalité de la Brie nangissienne se mobilisent pour faire connaître la richesse de leur patrimoine local à travers l'organisation d'une fête gallo-romaine, et envisagent l'implantation d'une structure muséale à Châteaubleau. La Ire Fête gallo-romaine de Châteaubleau a ainsi vu le jour en mai 2003. Deux autres éditions ont eu lieu depuis, et la IVe s'est déroulée les 6 et 7 septembre 2008 avec pour thème « L'agriculture sous l'antiquité ».
    • La Ve Fête gallo-romaine a eu lieu les 25 et 26 mai 2013.
    • La VIe Fête gallo-romaine a eu lieu les 15 et 16 juin 2019.

    Économie

    • 2 artisans.

    Agriculture

    Châteaubleau est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 5] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 65 ha en 1988 à 59 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Châteaubleau, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Châteaubleau entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[58],[Note 6]
    Nombre d’exploitations (u) 3 2 2
    Travail (UTA) 3 4 2
    Surface agricole utilisée (ha) 194 329 117
    Cultures[60]
    Terres labourables (ha) 184 s s
    Céréales (ha) 117 s s
    dont blé tendre (ha) 77 s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 13 s
    Élevage[58]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 82 185 0

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges du théâtre gallo-romain.

    Les vestiges gallo-romains[61]

    Les vestiges gallo-romains de la commune (IIe siècle, IIIe siècle et IVe siècle) sont classés pour partie au titre des monuments historiques[62]. Le site antique doit son développement à l'implantation d'un vicus sur le bord de la via agrippa. Un site religieux se développe parallèlement, autours des nombreuses eaux qui s'écoulent dans la vallée. La vénération des sources et eaux pourraient être la trace d'un culte pré-romain. Les vestiges antiques retrouvés semblent aussi indiquer un syncrétisme stylistique entre les influences celtiques et romaines.

    • Des panneaux retraçant les éléments historiques des sites permettent une visite sans guide.
    • Le « sanctuaire des eaux » gallo-romain (culte des eaux guérisseuses) est en cours de restauration afin d'améliorer son intérêt.
    • Une partie du théâtre gallo-romain se visite toute l'année.
    Le chantier de fouilles ne se visite que l'été lors des fouilles archéologiques, lesquelles sont souvent organisées de la dernière semaine de juillet à fin août.

    Église Saint-Gond

    (XVIe siècle-XIXe siècle).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    6. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Châteaubleau - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. Sandre, « L’Yvron ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Sainte-Anne (F4732000) ».
    3. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 20 novembre 2018
    4. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    5. « SAGE Yerres - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    6. site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    8. « Orthodromie entre Châteaubleau et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    11. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Châteaubleau », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Liste des ZNIEFF de la commune de Châteaubleau », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « Liste des espaces protégés sur la commune de Châteaubleau », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Site territoires-fr.fr consulté le 20 novembre 2018 sous le code commune 77098
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    21. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    22. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    23. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    24. Statistiques officielles de l'Insee.
    25. Archives nationales, S 5162a, no 19.
    26. Archives nationales, S 5161, no 2.
    27. Longnon, II, 507.
    28. Archives nationales, S 5161, no 12.
    29. Archives nationales, S 5162, no 12.
    30. Archives nationales, S 5162a.
    31. Archives nationales, S 5161, no 14.
    32. Archives nationales, P 141, fol. 32 v°.
    33. Longnon, Pouillés de Sens, p. 81.
    34. Archives nationales, P 131, fol. 80 v°.
    35. Archives nationales, S 5162 suppl. 12.
    36. Archives nationales, S 2009.
    37. Archives nationales, S 2001.
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