Château de Cordès
Le château de Cordès est situé sur la commune d'Orcival, à 900 m d'altitude, dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne-Rhône-Alpes (France).
Château de Cordès | ||
Château de Cordès | ||
Début construction | XVe siècle | |
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Fin construction | XVIIe siècle | |
Protection | Classé MH (1933) | |
Site web | www.chateau-cordes-orcival.com | |
Coordonnées | 45° 42′ 09″ nord, 2° 50′ 22″ est [1] | |
Pays | France | |
Région historique | Auvergne | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Département | Puy-de-Dôme | |
Commune | Orcival | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
Le château de Cordès date du XVe siècle mais a été remanié au XVIIe siècle. C'est Yves d'Alègre, maréchal de France en 1724, qui a commandé les travaux d'embellissement de ce château féodal ; ses jardins ont été dessinés par André Le Nôtre en 1695.
Paul Bourget y a situé l'action de son roman Le Démon de midi.
Le , le conseil général du Puy-de-Dôme s'est rendu acquéreur du château auprès de M. Charles Fiske, citoyen américain né à Boston. Le domaine a alors une superficie de 21 ha 51 a et comprend un château du XVe siècle, classé monument historique par arrêté du , un parc à la française dessiné par Le Nôtre, également classé, ainsi que des bois de haute futaie, des prés et pâtures, un jardin et des bâtiments d'exploitation. Le docteur Eugène Roy, conseiller général et sénateur défend le grand intérêt qu'aurait le département à ne pas laisser lui échapper cette richesse artistique de l'Auvergne. Il conseille de l'acheter et d'y aménager une auberge de jeunesse. En 1942, pendant la guerre, l'éphémère conseil départemental revend le château[2].
Architecture
La façade extérieure du côté du Sioulet est ornée de mâchicoulis.
À l'intérieur, on peut admirer un retable en marbre de Carrare datant du XVIe siècle et un gisant d'Yves II d'Allègre (compagnon de Bayard).
Les décors intérieurs se composent de stucs, de bois peint, de cheminées en pierre et de pavements en carreaux de terre cuite.
Le salon est décoré de gypseries datant du XVIIIe siècle.
Le château, à l'intérieur au rez-de-chaussée la chapelle et le salon Louis XV, à l'extérieur la cour d'honneur et le parc à la française avec toutes ses charmilles ont été classés monument historique le , après une inscription le 13 juillet 1926 concernant le reste du château[3].
Parc et jardins
Un parc précède le château. Le parc et les jardins constitués de roseraies et de charmilles ont été dessinés par André Le Nôtre en 1695.
L'ensemble qui comporte aussi le mur de clôture et la clôture du jardin, la terrasse en terre-plein, l'escalier indépendant, l'allée, le bassin et le jardin potager a été inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[4].
En 1925, Henri Pinguenet a représenté les jardins de Cordès sur une tapisserie de laine et en soie (atelier Coupé à Bourganeuf) qui est passée en vente publique à Vannes le [5].
Notes et références
- Coordonnées trouvées sur Géoportail et Google Maps.
- Raoul Reynaud, Chronique historique du Conseil général du Puy-de-Dôme, Clermont-Ferrand, Conseil général du Puy-de-Dôme (notice BnF no FRBNF36962275).
- « château de Cordès », notice no PA00092230, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « jardin duchâteau de Cordès », notice no IA63000887, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Titre inconnu », La Gazette Drouot, no 463, , p. 168.
Voir aussi
Articles connexes
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