Château de Boulogne

Le château de Boulogne est un ancien château fort fondé aux XIe – XIIe siècles, aujourd'hui en ruine, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Saint-Michel-de-Boulogne dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Château de Boulogne-sur-Mer.

Les vestiges du château font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Localisation

Les ruines très bien conservées du château sont situées sur la commune de Saint-Michel-de-Boulogne, dans le département français de l'Ardèche.

Historique

Chateau de Boulogne.

Le château a été le centre de l'une des douze baronnies du Vivarais.

L'histoire du château fondé aux XIe – XIIe siècles est intimement liée à celle de la famille de Lestrange - L'Estrange[note 1], proche de la cour royale à partir du XIVe siècle. Raoul de L'Estrange l'acquiert en 1384 du comte de Poitiers-Valentinois Louis II ; en 1390 il achète également Grozon - Garezon au même Louis de Poitiers-Valentinois[2],[3]. Raoul renforce alors le château grâce à l'héritage d'un frère archevêque[4]. Vers 1510, Marie de Langeac, dame d'honneur de la reine, et épouse du baron, transforme la forteresse féodale en une superbe demeure Renaissance.

Le mariage en 1620 du baron de l'Estrange[note 2] avec Paule de Chambaud baronne de Privas[note 3], fut à l'origine d'un célèbre épisode[Lequel ?] des guerres de Religion[5], et se termina par le siège de Privas (1629) par les troupes de Louis XIII. Le château resté intact jusqu'à la Révolution est par la suite vendu pierre à pierre.

Description

Au XIe siècle, seuls un donjon carré et une chapelle existaient. C'est au XIVe siècle que trois grandes tours rondes et des courtines sont rajoutées pour renforcer l'édifice.

Le château est transformé en résidence renaissance vers 1550. La Salle des Gardes, les écuries, le grand pont terrasse de l'entrée, le châtelet et son porche d'entrée renaissance à colonnes torses, orné d'une sculpture de la tête de Marie de Langeac[6], datent de cette époque.

Le château est en ruines, mais celles-ci sont régulièrement consolidées.

Notes et références

Notes

  1. Issu d'une grande famille limousine, aussi titulaire de Cheylane(s), Durat (à Pionsat ?) et Chapdes (-Beaufort ?), Magnac, Saint-Martial.
  2. Claude de Hautefort, catholique, fils de René de Hautefort, catholique, et de Marie de L'Estrange, protestante : ses parents s'étaient mariés en 1579-1580 .
  3. Protestante ; veuve de René de La Tour-du-Pin-Gouvernet.

Références

  1. « Château de Boulogne (ruines) », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Michel Riou et Michel Rissoan, Ardèche terre de châteaux, Les Vivaraises - La Fontaine de Siloé (présentation en ligne), p. 42, Boulogne au temps des Lestrange
  3. « Saint-Barthélemy-Grozon », sur Medarus : Les communes d'Ardèche.
  4. Josyane et Alain Cassaigne, 500 châteaux de France : Un patrimoine d'exception, Éditions de La Martinière, , 395 p. (ISBN 978-2-7324-4549-6), p. 24.
  5. http://www.nemausensis.com/ardeche/LivDuboys/PrivasChap2.htm.
  6. http://www.logpatethconsulting.homeip.net/blogpress/?p=1372.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :
  • Portail des châteaux de France
  • Portail de l’Ardèche
  • Portail des monuments historiques français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.