Castillon-Savès

Castillon-Savès (Castilhon Savés en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.

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Castillon-Savès

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine
Maire
Mandat
Julien Délix
2020-2026
Code postal 32490
Code commune 32090
Démographie
Gentilé Castillonnais, Castillonnaise
Population
municipale
342 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 14″ nord, 0° 59′ 11″ est
Altitude 214 m
Min. 147 m
Max. 246 m
Superficie 11,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Save
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Castillon-Savès
Géolocalisation sur la carte : Gers
Castillon-Savès
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Castillon-Savès
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Castillon-Savès
Liens
Site web Site internet commune de Castillon-Savès

    Géographie

    Localisation

    Commune de Gascogne située dans le Savès au sud-ouest de L'Isle-Jourdain

    Carte de la commune de Castillon-Savès et de ses proches communes.

    Communes limitrophes

    Castillon-Savès est limitrophe de cinq autres communes.

    Communes limitrophes de Castillon-Savès[1]
    Frégouville Marestaing
    Endoufielle
    Noilhan Cazaux-Savès

    Hydrographie

    Les terres de la commune sont arrosées par la Save un affluent de la Garonne.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 196 hectares ; son altitude varie de 147 à 214 mètres[2].

    Castillon-Savès se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 726 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 29 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Castillon-Savès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,1 %), forêts (5,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Au Moyen Âge la châtellenie de Castillon-Savès fait partie avec celle de Monferran-Savès de la baronnie de Marestang. Elle se trouve située au centre d'un petit territoire s'étendant entre L'Isle Jourdain et Samatan appelé Cogotois[22] Ce dernier est érigé en vicomté en 1342, par lettre patentes de Philippe VI de Valois, au bénéfice du baron Bernard de Marestang. Les vicomtes de Cogotois avaient fait construire leur tombeau en 1350 à l'emplacement d'une vieille chapelle datant du XIIIe siècle. En 1791,le dernier vicomte du Cogotois, Henri Thomas de Preissac[23], marquis de Marestang ayant émigré en Espagne, tous ses biens sont confisqués et le Cogotois divisé en 60 lots pour être vendus comme biens nationaux. Celui de Castillon-Savès comportait encore un château construit par Bernard IV de Marestang qui fut pillé et incendié à l'époque révolutionnaire.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11[24],[25].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine et du canton de Val de Save (avant le redécoupage départemental de 2014, Longages faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-Jourdain.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2020 Jean Lacroix[26] DVD Agriculteur retraité
    2020 En cours Julien Délix   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2018, la commune comptait 342 habitants[Note 5], en augmentation de 14,77 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    457542557600561566582562532
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    521521482458468454422408403
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    385345297303290311280251245
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    217160170174206274289331342
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[31] 1975[31] 1982[31] 1990[31] 1999[31] 2006[32] 2009[33] 2013[34]
    Rang de la commune dans le département 265 322 268 220 149 123 122 125
    Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

    Enseignement

    Castillon-Savès fait partie de l'académie de Toulouse.

    Sports

    Chasse, randonnée pédestre,

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture (céréales : maïs, blé…).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé : au premier d'argent au lion de sable armé, lampassé et couronné de gueules, au deuxième d'azur aux quatre fasces d'argent, au troisième d'azur au pal d'or, au quatrième d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur, tenant une épée du même ; sur le tout de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or (le quatrième quartier reprend les armes des Marestaing qui furent seigneurs des lieux dès le XIe siècle) [35].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Plan séisme
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Isle-Jourdain - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Castillon-Savès et L'Isle-Jourdain », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Isle-Jourdain - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Castillon-Savès et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. La Gascogne Toulousaine aux XIIe et XIIIe siècles, par Mireille Mousnier..PUM Toulouse.1997.
    23. Généalogie de la maison de Preissac -nobiliaire de la province du Languedoc-Gaslier de la Tour-1683.
    24. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    25. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    26. Site de la préfecture - fiche de Castillon-Savès
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=7403
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