Carin

Carin (Marcus Aurelius Carinus) est un empereur romain, co-empereur avec son père Carus de décembre 282 (ou janvier 283), seul empereur après la mort de ce dernier et de son frère Numérien en novembre 284. Son règne est mal connu, les auteurs antiques lui font une réputation exécrable, sans donner de détails précis sur son règne, sauf la peu fiable Histoire Auguste. En 285, il s'oppose à un compétiteur, Julianus, qu'il élimine en Italie, puis à Dioclétien, qu'il bat en Mésie avant d'être assassiné par ses propres soldats ou tué durant la bataille.

Carin
Empereur romain

Monnaie représentant Carin.
Règne
déc. 282 ou janv. 283 à la mi 285
Précédé par Carus
Usurpé par Julianus (284–285)
Dioclétien (284–285)
Suivi de Dioclétien
Biographie
Nom de naissance Marcus Aurelius Carinus
Naissance vers 249
Décès printemps ou mi-juillet 285
bataille du Margus (Mésie)
Père Carus
Mère (inconnue)
Fratrie Numérien
Épouse Magnia Urbica
Descendance Nigrinianus
Empereur romain

Sources

Le règne de Carin est mal documenté[1]. Les textes antiques relatifs aux empereurs romains de la fin du IIIe siècle ne sont que des abrégés et diverses Histoires du IVe siècle ne donnent que quelques lignes sur Carin : Eutrope[2], Aurelius Victor[3], ainsi que l'Épitomé de Caesaribus qu'on lui attribue à tort[4]. Festus passe de Carus à Dioclétien en ignorant Carin et Numérien[5]. Le Chronographe de 354 donne une durée de règne identique pour Carin et Numérien, soit deux ans, onze mois et deux jours[6], et précise le lieu de son assassinat, au Campus Margensis[7]. Au Ve siècle, Paul Orose date la prise de pouvoir de Dioclétien et sa victoire contre Carin en 1051 Ab Urbe condita (soit 298, ce qui est excessif)[8], tandis que la Chronique de Jérôme de Stridon date la défaite de Carin de la 266e olympiade (soit 285)[9]. Enfin, l’Histoire nouvelle de Zosime, écrite au début du VIe siècle, est lacunaire sur les règnes de Carus et de ses fils [1], mais la Chronographia de Jean Malalas (VIe siècle) précise que Carin est mort à trente deux ans[10].

L’Histoire Auguste est la seule à produire une biographie plus étoffée de Carus et de ses fils Carin et Numérien, dont l'auteur déclaré, Flavius Vopiscus, se dit contemporain de Constantin Ier (306-337)[11] et se pose en continuateur de l'historien Suétone et de sa Vie des douze Césars[12]. Après avoir longtemps considéré Flavius Vopiscus comme une source documentaire fiable, les historiens ont modifié leur perception à partir de 1889, avec la démonstration de Hermann Dessau de l'inexistence de cet auteur et de ses co-auteurs de l'Histoire Auguste, en réalité pseudonymes d'un seul écrivain, plus tardif mais inconnu. Cette thèse a emporté peu à peu l'adhésion des historiens du XXe siècle. Ils reconnaissent que cette œuvre n'est pas entièrement historique et contient une part de fiction[13]. Le récit historique sert alors de support à la fantaisie, au canular et au burlesque, et multiplie les allusions à l'attention du lecteur cultivé. Les biographies de Carus et de ses fils sont les dernières de l’Histoire Auguste, et le pseudo-Flavius Vopiscus complète le peu d'informations fournies par les abréviateurs par un remplissage de son invention[14].

Tétradrachme de billon à l'effigie de Carus, émis à Alexandrie.

Si les règnes de Carus et de ses fils sont assez mal connus à partir des textes antiques[1], l'épigraphie latine et la numismatique fournissent quelques éléments supplémentaires. On dénombre en 1945 une vingtaine d'inscriptions latines liées à des dédicaces à l'empereur Carus, fournissant ses titulatures successives, dont ses deux consulats et ses deux puissances tribuniciennes[15]. L'étude des émissions de l'atelier monétaire de Ticinum (actuellement Pavie en Italie du Nord) fournit une chronologie des événements et des campagnes militaires entre 282 et 285[16]. Pour les règnes de Carus et de ses fils, les événements sont encore plus précisément fixés grâce aux émissions de tétradrachmes d'Alexandrie d'Égypte[17], qui sont datées des années de règnes impériaux, comptés avec un début d'année alexandrine calé le [18].

Origines

Marcus Aurelius Carinus est le fils ainé de l'empereur Carus. Si l'on ajoute foi à son âge au décès, trente deux ans selon Jean Malalas[10], il serait né vers 252/253 (ou vers 249 d'après Zingg et Zosso[19]). Le nom de sa mère est inconnu. Il a un frère, Numérien[19]. L'origine géographique de cette famille a posé problème pour les historiens modernes qui doivent arbitrer entre des sources antiques contradictoires, car l’Histoire Auguste se démarque des autres historiens qui précisent Narbonne. La tradition qui range Carus dans la continuité historique des empereurs illyriens allant de Claude II le Gothique à Dioclétien et aux tétrarques est imposée au début du XVIIe siècle dans la chronologie historique établie par l'érudit français Joseph Scaliger. Celui-ci retient sans critique les indications de l’Histoire Auguste et considère les autres sources antiques comme erronées. Il affirme qu'Eutrope a confondu Narbonne en Gaule avec une ville d'Illyrie au nom similaire, Narona. Latiniste de haute réputation, Scaliger est suivi à la fin du XVIIIe siècle par l'historien britannique Edward Gibbon dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, qui fait longtemps autorité[20],[21]. Situer la naissance de Carus et de ses fils en Illyrie à Narona devient la thèse admise. La réfutation vient en 1948, quand l'Italien Piero Meloni réexamine les éléments historiques disponibles et conclut que Carus est né à Narbonne en Gaule[22], avis partagé ensuite par les historiens modernes[23],[24],[25].

Caractère

Plusieurs historiens antiques brossent un portrait très négatif de Carin. La propagande menée par Dioclétien pour le discréditer avant de l'affronter semble avoir laisser des traces[23],[26]. Jean Malalas, seul historien qui fournisse un portrait physique, le décrit comme petit, gros, le visage aplati au teint laiteux, les cheveux gris et frisés[10]. Eutrope affirme qu'il était « haï de tous, odieux et se livrant à toutes les scélératesses ». Un fragment de l’Histoire des Césars d'Eunape regroupe les griefs contre Carin[27]. L'Histoire Auguste développe ces critiques en grossissant le trait et le présente comme le pire des débauchés, reprenant des extravagances prêtées à l'empereur Héliogabale[27]. Elle prétend qu'il aurait épousé successivement neuf femmes, dont il se débarrassait lorsqu'elles étaient enceintes. De surcroit, elle le présente comme homosexuel, corrupteur de jeunes garçons[28], accusation que l'on ne retrouve pas chez les autres auteurs antiques[27].

Accès au pouvoir

Son père Carus, préfet du prétoire est proclamé empereur par ses troupes en 282, entre septembre-octobre et décembre, tandis que l'empereur légitime Probus est tué lors d'une mutinerie de ses soldats[29]. Comme l'avaient fait plusieurs de ses prédécesseurs, Carus instaure un embryon de dynastie avec un pouvoir collégial associant ses enfants. Toutefois, les fils de Carus sont adultes et peuvent prendre part aux responsabilités, comme cela avait le cas sous les règnes de Valérien et de Gallien[30],[31]. D'après Aurelius Victor[3], le pseudo Aurelius[4] et Eutrope[2], Carus accorde le titre de César à ses deux fils Carin et Numérien simultanément[32]. Les sources numismatiques et épigraphiques corrigent cette vision et prouvent que l'association de ses enfants au pouvoir n'a pas été simultanée : Carus entame son règne seul comme le montrent les émissions monétaires de Ticinum[33] et de Cyzique[34], puis accorde à son fils ainé Carin les titres de César[35] et de Prince de la jeunesse[36], à l'automne 282 selon la chronologie numismatique de Sylviane Estiot[17].

Au premier janvier 283, Carus revêt son second consulat[29], en prenant Carin comme collègue. Au début de l'année 283 selon Estiot[37], Carus promeut son fils cadet Numérien au rang de Prince de la jeunesse et de César, comme l'illustre une inscription où le nom de Numérien a été ajouté après ceux de Carus et Carin[38],[39]. Les deux fils de l'Empereur reçoivent le titre d'imperator ce qui les associe au pouvoir de leur père[40]. Avant la mort de son père, Numérien est associé au pouvoir aux côtés de ce dernier et de son frère, peut-être à l'occasion d'une victoire contre les Perses, et à ce stade du règne « l'Empire fut tenu par un collège de trois princes aux titres égaux »[41].

Carin auguste

Monnaie de type Aurelianus de Carin : Carin reçoit de la part de Carus un globe surmonté d'une Victoire. Légende VIRTVS AVGG pour Virtus Augustorum, le courage des deux Augustes.

En déc. 282 (ou janv. 283), Carus part en Orient combattre les Perses Sassanides, accompagné de Numérien. Il nomme Carin auguste et lui confie la responsabilité de l'Occident. Des émissions monétaires commémorent cette délégation de pouvoir, elles montrent Carus qui tient le sceptre long, emblème de sa puissance suprême, et transmet à son fils la Victoire, debout sur un globe, symbole du charisme impérial[42].
Carus meurt dans des circonstances indéterminées, vers novembre 283, après s'être emparé de la capitale perse Ctésiphon. Son fils Numérien ramène l'armée romaine mais en novembre 284 il est probablement assassiné en Bithynie par son beau-père Arrius Aper[43].

Règne

Selon l'Histoire Auguste, le gouvernement de Carin à Rome est scandaleux : il remplace les hommes de valeurs par des gredins, il fait exécuter le préfet du prétoire dont il confie la charge à un ancien proxénète, Matronianus, il nomme préfet de Rome un greffier subalterne, il se décharge de la tâche de signature officielle sur un garçon habile à imiter son écriture, il traite les sénateurs avec arrogance, promettant de distribuer leurs biens à la populace de Rome[28].

De façon plus certaine, les études numismatiques tracent plusieurs événements du règne de Carin. Les monnaies émises durant l'été 283 par les ateliers de Ticinum et de Rome ainsi que des inscriptions honorifiques[44] nomment la seule épouse connue de Carin, Magnia Urbica, avec les titres d'Augusta et de Mater castrorum Mère des camps ») conférés par son mari, et un seul fils, Nigrinianus, mort en bas âge et divinisé[45],[N 1].

Les jeux

L'Histoire Auguste attribue aussi à Carus et à ses fils la célébration de jeux embellis de nouveaux spectacles, censés se dérouler avant le départ de Carus pour l'Orient, peut-être pour l'inauguration du consulat de Carus et Carin le [46]. L'Histoire Auguste affirme tirer sa description d'une peinture vue dans le palais situé près du portique de l'Écurie : funambule chaussé de cothurnes et semblant suspendu dans les airs, spécialiste de l'escalade courant sur le faîte d'un mur pour éviter un ours, ours jouant une pantomime, concerts de cent trompettes, de cent cors, de cent flûtes, mille pantomimes et gymniques, une machine de théâtre dont les flammes consumèrent la scène. On fit venir de toutes parts des mimes ; on exécuta des exercices Sarmates ; on montra un cyclope. Les artistes grecs, les gymniques, les histrions et les musiciens furent remerciés avec de l'or, de l'argent et des vêtements de soie[47].

L'historien britannique Edward Gibbon[48] reprend textuellement la description faite par l'Histoire Auguste et y ajoute la citation de la septième églogue du poète Calphurnius, contemporain de ces jeux, émerveillé par les filets de protection des spectateurs tissés avec des fils d'or, les portiques dorés, les degrés de l'amphithéâtre recouverts d'une mosaïque composé de pierres précieuses[49]. Mais les travaux du philologue Moriz Haupt publiés en 1854 situent Calphurnius, nommé plus exactement Calpurnius Siculus, sous le règne de Néron. Ce repositionnement chronologique, admis par les historiens ultérieurs[50], réfute le rapprochement fait par Gibbon. De surcroit, André Chastagnol relève dans la description de l'Histoire Auguste, des éléments présents[N 2] dans un panégyrique composé par le poète Claudien, écrit un siècle après les règnes de Carus et Carin. Claudien vante les jeux non sanglants donnés par Flavius Mallius Theodorus[51], consul chrétien de 399, conformément à la règlementation édictée par Stilicon prescrivant d'éviter les combats de gladiateurs et les chasses[46]. La narration de jeux de Carus et ses fils sert ensuite de prétexte aux critiques de l'auteur de l'Histoire Auguste contre ce nouveau type de jeux édulcorés, et contre les dépenses ruineuses imposées aux sénateurs pour les organiser[52].

La narration des jeux de Carus et Carin faite par Gibbon est donc mise en doute sur plusieurs points par les travaux ultérieurs des philologues, elle est néanmoins reproduite sans réserves dans la biographie des empereurs romains de Zosso et Zingg[53].

Les usurpations de Julianus et de Dioclétien

En Orient, peu après la mort de Numérien, Dioclétien est acclamé empereur par son armée le 20 novembre 284, seule date certaine de la chronologie des événements de cette période, dies imperii attesté par Lactance et confirmé par des papyrus égyptiens[18]. Marcus Aurelius Julianus, chargé de l'administration civile et judiciaire de la Vénétie avec le titre de corrector Venetiae s'empare du pouvoir à l'annonce de ces événements[N 3]. Il parvient à s'emparer de l'atelier monétaire de Siscia en Pannonie et émet des monnaies à son effigie pour marquer son avènement. Carin ne réagit pas immédiatement, et attend plusieurs mois avant d'aller affronter Dioclétien en Illyrie. Il se détourne vers l'Italie pour combattre Julien [3], et l'élimine dans la plaine de Vérone vers mai ou juin 285[54]. Ayant repris le contrôle de l'atelier de Siscia, Carin fait frapper une série de monnaies d'or en tant que seul empereur[55].

En 285, les deux armées se rencontrent en Mésie sur les rives du Margus (un affluent du Danube, probablement l'actuelle Morava). Carin est sur le point de remporter la bataille lorsque, selon le pseudo-Aurelius Victor, il est poignardé par ses soldats, des tribuns dont il aurait séduit les épouses [4]. L’Histoire Auguste ne reprend pas cette accusation et rapporte qu'il aurait été tué au cours de la bataille[56]. Son armée se rallie à Dioclétien, qui devient le seul empereur[57]. Le principe d'un régime dynastique tenté par Carus et ses fils n'a pas tenu face au réalisme des armées, privilégiant la compétence de leurs dirigeants[58].

Titres successifs

  • En 283, sa titulature est Imperator Caesar Marcus Aurelius Carinus Pius Felix Invictus Augustus Germanicus Maximus Britannicus Maximus Persicus Maximus.
  • En 285, à sa mort, il est Imperator Caesar Marcus Aurelius Carinus Pius Felix Invictus Augustus Germanicus Maximus Britannicus Maximus Persicus Maximus, Pontifex Maximus, Tribuniciae Potestatis II, Imperator I, Consul III[59].

Notes et références

Notes

  1. Aucun historien antique ne nomme ni Magnia Urbica ni son fils. On ignore donc son sort après l'élimination de Carin.
  2. On retrouve dans les deux textes le spectaculaire effet des flammes entourant la scène.
  3. Nouvelle lacune de l'Histoire Auguste qui ignore Julianus

Références

  1. Loriot 1999, 2002, p. 148.
  2. Eutrope, Abrégé de l'Histoire romaine, IX, 18-20.
  3. Aurelius Victor, Césars, 39.
  4. Pseudo-Aurelius Victor, Épitomé de Caesaribus, 38-39.
  5. Festus, Abrégé des hauts faits du peuple romain, 24-25.
  6. Lafaurie 1966, p. 143.
  7. Chronographe de 354.
  8. Paul Orose, Histoires contre les païens, VII, 25.
  9. Jérôme de Stridon, Chronicon.
  10. Jean Malalas, Chronographia, XII, 306 et suiv.
  11. Chastagnol 1994, p. CV et CXVII.
  12. Histoire Auguste, Vie de Probus, II, 7.
  13. Chastagnol 1994, p. XXXIV.
  14. Chastagnol 1994, p. XLVI.
  15. Wuilleumier 1945, p. 118-119.
  16. Estiot 2017, p. 75.
  17. Estiot 2017, p. 80.
  18. Lafaurie 1966, p. 141.
  19. Zosso et Zingg 1995, p. 112-113.
  20. Gibbon 1819, p. 284 et note 68.
  21. (en) Tom B. Jones, « A Note on Marcus Aurelius Carus », Classical Philology, no 37.2, , p. 193–194 (DOI 10.1086/362599).
  22. Wuilleumier 1951, p. 169.
  23. Petit 1974, p. 456.
  24. Chastagnol 1994, p. CXXI et 1137.
  25. Loriot 1999, 2002.
  26. Chastagnol 1994, p. 1141-1142.
  27. Chastagnol 1994, p. 1141.
  28. Histoire Auguste, Vie de Carus, Carin et Numérien, XVI.
  29. Christol 1997, p. 185.
  30. Christol 1997, p. 187.
  31. Destephen 2021, p. 33 et 37.
  32. Christol 1997, p. 63.
  33. Estiot 2017, p. 82.
  34. Estiot, Dopierala et Gysen 2007, p. 199.
  35. Inscriptions sur des bornes miliaires de Norique AE 1962, 308, du Pont AE 1977, 789, des Alpes pennines AE 1985, 644 et d'Afrique proconsulaire AE 1923, 16.
  36. Estiot 2017, p. 83.
  37. Estiot 2017, p. 80 et 84.
  38. Inscription sur des miliaires de Numidie AE 1967, 585 et de Patras en Achaïe CIL III, 07307.
  39. Christol 1997, p. 63-64.
  40. Christol 1997, p. 187-188.
  41. Christol 1997, p. 188.
  42. Christol 1997, p. 61, 65 et 67.
  43. Petit 1974, p. 457.
  44. Inscription de Timgad CIL VIII, 02384 ; inscription fragmentaire de Rome CIL VI, 40708
  45. Gricourt 1995, p. 104-105.
  46. Chastagnol 1994, p. 1143.
  47. Histoire Auguste, Vie de Carus, Carin et Numérien, XIX.
  48. Gibbon 1819, p. 284 et note 102.
  49. Calpurnius Siculus, Septième églogue
  50. Verdière 1954, p. 296.
  51. Claudien, De Consulatu Flavii Manlii Theodori.
  52. Chastagnol 1994, p. 1144.
  53. Zosso et Zingg 1995, p. 112.
  54. Estiot 2017, p. 76-77.
  55. Estiot 2017, p. 87.
  56. Histoire Auguste, Vie de Carus, Carin et Numérien, XVIII, 2.
  57. Chastagnol 1994, p. 1142.
  58. Destephen 2021, p. 37.
  59. Inscription de Lambèse CIL VIII, 02717.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Auteurs antiques

Auteurs modernes

  • 1776-1788 : Edward Gibbon (trad. Guizot), Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, t. 2, chap. XII, (sur wikisource).
  • 1859-1868 : Henry Cohen, Description historique des Monnaies frappées sous l'Empire romain, communément appelées Médailles impériales, « Carus and Carinus », sur VirtualCohen.com.
  • 1945 : Pierre Wuilleumier, « Carus et Numérien », Revue des Études Anciennes, t. 47, nos 1-2, , p. 116-121 (lire en ligne). .
  • 1948 : (it) Piero Meloni, Il regno di Caro, Numeriano e Carino, Université de Cagliari, .
  • 1951 : Pierre Wuilleumier, « notes de lecture de l'ouvrage de Piero Meloni », Revue des Études Anciennes, t. 53, nos 1-2, , p. 169-170 (lire en ligne). .
  • 1954 : Raoul Verdière, « À propos du Calpurnius Siculus de Bruxelles », Scriptorium, t. 8, no 2, , p. 296-297 (lire en ligne).
  • 1966 : Jean Lafaurie, « Chronologie impériale de 249 à 285 », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, , p. 139-154 (lire en ligne).
  • 1974 : Paul Petit, Histoire générale de l'Empire romain, Seuil, , 800 p. (ISBN 2-02-002677-5). .
  • 1995 : Daniel Gricourt, « L'adventus de Carin à Ticinum et son mariage avec Magnia Urbica », Revue numismatique, 6e série, t. 150, , p. 95-112 (lire en ligne).
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  • 1997 : Michel Christol, « Dieux et princes sous Carus, Carin et Numérien », Revue numismatique, 6e série, t. 152, , p. 61-71 (lire en ligne). .
  • 1999-2002 : Xavier Loriot, « Problèmes d'historiographie impériale à la fin du IIIe siècle », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1999, 2002, p. 147-154 (lire en ligne). .
  • 2007 : Sylviane Estiot, Ed Dopierala et Philippe Gysen, « Une « émission fantôme » de l'atelier de Cyzique au début du règne de Carus », Revue numismatique, 6e série, t. 163, , p. 197-211 (lire en ligne). 
  • 2014 : (de) Klaus Altmayer, Die Herrschaft des Carus, Carinus und Numerianus als Vorläufer der Tetrarchie, Stuttgart, Steiner, coll. « Historia, Einzelschriften, Bd. 230 », , 506 p. (ISBN 978-3-515-10621-4).
  • 2010 : Sylviane Estiot, « À propos d’un médaillon inédit de l’usurpateur Julien (284- 285 AD) : son règne et son monnayage », Revue numismatique, 6e série, t. 166, , p. 397-418 (lire en ligne). .
  • 2017 : Sylviane Estiot, « L'Atelier de Ticinum sous le règne de Carus et ses fils », Revue numismatique, 6e série, t. 174, , p. 75-118 (lire en ligne). .
  • 2021 : Sylvain Destephen, L'Empire romain tardif - 235-641 apr. J.-C., Armand Colin, , 336 p. (ISBN 2200628730).

Liens externes

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