Magnia Urbica
Biographie
Les historiens ignorent pratiquement tout sur sa vie. Magnia Urbica est connue par des émissions monétaires et des inscriptions. Des antoniniens ont été émis en son honneur par l'atelier de Ticinum (actuellement Pavie en Italie du nord), avec les légendes qui l'associent à la déesse Vénus (VENVS VICTRIX et VENVS CELEST)[1]. Ces monnaies et d'autres émises à Rome durant l'été 283 sont interprétées par les numismates Karl Pink (de) et Daniel Gricourt comme marquant la célébration du mariage de Carin et de Magnia Urbica[2], à Ticinum ou à Rome selon Pink ou à Ticinum selon Gricourt[3].
Une inscription honorifique de Timgad témoigne des titres d'augusta et de mater castrorum (mère des camps) qui lui ont été conférés par son mari[4]. Une autre inscription, fragmentaire, a été trouvée à Rome[5]. Le couple a un fils, Nigrinianus, mort en bas âge et divinisé, avec dédicace de statue érigée à Rome[6] et émission de monnaies commémorant sa consécration[7].
Références
- Gricourt 1995, p. 96-97.
- Gricourt 1995, p. 103.
- Gricourt 1995, p. 104-105.
- CIL VIII, 02384
- CIL VI, 40708
- CIL VI, 31380
- Loriot 1999, 2002, p. 149.
Bibliographie
- Daniel Gricourt, « L'adventus de Carin à Ticinum et son mariage avec Magnia Urbica », Revue numismatique, 6e série, t. 150, , p. 95-112 (lire en ligne).
- Xavier Loriot, « Problèmes d'historiographie impériale à la fin du IIIe siècle », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1999, 2002, p. 147-154 (lire en ligne).
Articles connexes
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