Canet (Hérault)
Canet [kane] (en occitan : [ka.'net]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Canet.
Canet | |||||
Vue d'ensemble. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais | ||||
Maire Mandat |
Claude Revel 2020-2026 |
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Code postal | 34800 | ||||
Code commune | 34051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Canétois | ||||
Population municipale |
3 494 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 477 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 36′ 06″ nord, 3° 29′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 57 m |
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Superficie | 7,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Canet (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Canétois.
Géographie
Au bord du fleuve Hérault, elle est située à environ 6 km de Clermont-l'Hérault.
Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 27 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : , entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[14], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16] : la « rivière de l'Hérault de Gignac à Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du département[17] et la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] : le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Canet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Canet, une unité urbaine monocommunale[23] de 3 503 habitants en 2017, constituant une ville isolée[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,4 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), eaux continentales[Note 8] (4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), forêts (0,2 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le site originel de Canet se situait plus près du fleuve, à l'emplacement actuel de la tour Saint-Martin (ancienne église du XIIIe siècle), à côté de laquelle fut construit un château aujourd'hui disparu. (Référence nécessaire).
À cause des inondations de l'Hérault, les habitants ont reconstruit le village plus à l'écart du cours d'eau, à l'intérieur de murailles. Actuellement, cet emplacement correspond au vieux village aux rues étroites.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en floréal an II[29].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 3494 habitants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancienne église Saint-Martin, abandonnée en 1761.
- Église Assomption de Notre-Dame, anciennement église des dominicains. Le chœur est construit en 1636. Le clocher date de 1838.
- Tours des anciens remparts.
- Pont suspendu sur l'Hérault.
Personnalités liées à la commune
- François-Joseph Fulcrand (1875-1959), capitaine qui a participé à la création de la télégraphie sans fil.
- René Caylus, cigale d'argent c'est-à-dire maître d'œuvre du Félibrige.
Héraldique
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Les armes de Canet se blasonnent ainsi : D'azur semé de joncs d'or, à un mur crénelé d'argent brochant, mouvant de la pointe, maçonné de sable et chargé d'une épée haute de sable[34]. |
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Voir aussi
Bibliographie
- [Blanc 1979] José Blanc, « Les épidémies à Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 13,
- [Blanc-1 1986] José Blanc, « Canet : le bac (première partie) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 40-41, , p. 8-11
- [Blanc-2 1986] José Blanc, « Canet : le bac (deuxième partie) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 39-40, , p. 8-11
- [Blanc 1978] José Blanc, « Canet : Canet au moyen âge », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 10, , p. 16-17
- [Blanc 1980] José Blanc, « Histoire et folklore de notre région : Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 18, , p. 4-7
- [Boyer 2009] Hubert Boyer, Canet d'Hérault : à travers ses noms de lieux, Millau, Hubert Boyer, , 103 p.
- [Luthard 1913] Maurice Luthard, « Le protestantisme dans quelques communautés du Bas-Languedoc : Canet (Hérault) (1607-1873) », Société de l'Histoire du Protestantisme Français : Bulletin, 5e série, t. 11, , p. 109-128 (lire en ligne)
- [Mentor 1994] Gustave Mentor de Coolman, « La tour d'horloge de Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 70-72, , p. 68-73
- [Mentor 1996] Gustave Mentor de Coolman, « Tour d'horloge de Canet », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 2, , p. 129-137
- [Mentor 1994] Gustave Mentor de Coolman, Histoire moderne de Canet du XVIIe au XXe siècle, Gignac, Bibliothèque 42, coll. « Racines », , 190 p.
- [Vabre 1917] Louis Vabre, Canet-l'Hérault, Béziers, Impr. Jeanne d'Arc, , 221 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Canet (1415-1829) [2,25 ml]. Cote : 51 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Le Pouget - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Canet et Le Pouget », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Pouget - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Canet et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Canet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101388 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Canet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « rivière de l'Hérault de Gignac à Canet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de la Lergue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Canet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415.
- Avis de décès de Yves SALASC, Midi Libre, 17 avril 2015
- « Municipales à Canet : Claude Revel brigue un sixième mandat dans l’union », Midi Libre, (lire en ligne)
« Celui qui débuta son premier mandat en 1989, à l’âge de 26 ans, en succédant à son frère Michel, tient à continuer à œuvrer après 30 ans en tant que maire de la commune. ». - Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 35.
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