Camurac
Camurac (en occitan ou catalan Camurac) est une commune française située dans le département de l’Aude, en région Occitanie et fait partie de la communauté de communes des Pyrénées Audoises.
Pour la station de sports d'hiver, voir Camurac (station).
Camurac | |||||
Le village vu de Coste Rouge. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Limoux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Pyrénées audoises | ||||
Maire Mandat |
Bernard Vaquie 2020-2026 |
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Code postal | 11340 | ||||
Code commune | 11066 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Camuracois | ||||
Population municipale |
100 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 8,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 47′ 57″ nord, 1° 54′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 1 134 m Max. 1 764 m |
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Superficie | 11,61 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Haute-Vallée de l'Aude | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ski-camurac.com | ||||
Ses habitants sont appelés les Camuracois.
Géographie
Localisation
La commune de Camurac est située sur le plateau de Sault dans le département de l’Aude, elle est limitrophe du département de l’Ariège. Elle est située dans les Pyrénées Audoises sur l’ancienne route nationale 613 entre Ax-les-Thermes et Quillan. Le col des Sept Frères se trouve sur cette route. La station de ski de Camurac, station de sports d’hiver, est sur les communes de Camurac (Aude) et Montaillou (Ariège). Les Crêtes de Camurac permettent de nombreuses randonnées en toutes saisons, avec une vue sur le Pays de Sault et les Pyrénées.
La commune de Camurac comporte quatre unités urbaines, le village historique, le lotissement du Clot de la Maule, le lotissement de Coume Longue au pied des anciennes pistes de la station de ski et le lotissement communal du Teil, ensemble de chalets formant un hameau, à la station de ski actuelle.
Communes limitrophes
Paysages et relief
Le village est niché dans une cuvette naturelle limitée à l'est par la montagne de Combareille et le bois de Merquirols, la montagne de Montpié au nord, les bois de Cortalpic et Costebernat au sud, à l'ouest le plateau se prolonge vers Prades et Montaillou et s'achève à Comus au nord-ouest.
La commune culmine à 1816 mètres au pic du Pénédis, son point le plus bas est à 1177 mètres sur la route de Comus (RD 20) au lieu dit Coume Sourde.
Le Col des Sept Frères marque la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l'Atlantique. En effet le ruisseau de La Coume du Moulin est le premier affluent de l'Hers-Vif affluent le plus important de l'Ariège qui se jette dans la Garonne. Cependant un réseau souterrain très abondant draine les eaux de la cuvette de Camurac et une résurgence dans le fleuve Aude au niveau des gorges de la Pierre Lys a été confirmée. Le ruisseau de Coume Longue qui alimente le joli lac de Balsière créé dans les années 60, traverse le village mais son cours est souterrain, il disparait par faible débit dans une "perte" au dessous du plan d'eau. Camurac se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[2].
- Coume Longue en hiver.
- Coume Longue en automne.
- Le lac en hiver.
- Vue depuis Montpié.
- Camurac et Comus vus depuis le Pla de l'Homme.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979[8]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 018,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 58 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Camurac est une commune rurale[Note 3],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,5 %), prairies (19,1 %), zones urbanisées (2,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
L'église
L'association ACCES dont le siège est à la Maison de la Montagne à Roquefeuil a produit plusieurs ouvrages de grande qualité sur l'histoire du Pays de Sault, les quelques lignes ci-dessous consacrées à l'église de Camurac sont extraites du livre "Histoire en Pays de Sault: le patrimoine religieux"[21]
L'église paroissiale dédiée à St Just et St Pasteur est située au fond du village, précédée d'une cour ombragée de tilleuls et fermée par une grille. Construite au XVIIe siècle dans le style néo-roman elle comporte un clocher-mur comprenant cinq alvéoles mais seulement deux cloches. Dans le coeur, un beau retable offre quatre colonnes torses ornées de rosiers en fleurs.
Les moulins
Ce haut Plateau de Sault qui comprend les villages de Comus, Prades, Montaillou et Camurac ne dispose d'aucune rivière (voir paragraphe ci-dessus "Géographie et Relief") et pourtant Francis Vergé grâce à un méticuleux et remarquable travail dénombre 18 installation utilisant la force hydraulique dans l'ouvrage "Les moulins du Pays de Sault"[22] . Ces moulins sont installés sur les divers ruisseaux du territoire et fonctionnent de façon saisonnière, tributaires du débit très variable de ces petits cours d'eau. Les moulins fariniers vont moudre les diverses céréales du pays et les moulins à scie qui produiront des planches sont les ancêtres des scieries modernes.
Camurac comptait 2 moulins qui ont fonctionné selon F. Vergé de 1650 à 1920. On peut les voir encore sur la rive droite du ruisseau de la Coume du Moulin, tous deux ont été transformés en résidences secondaires. Leur longue activité résultait d'un emplacement très favorable de part et d'autre d'un chemin de grande communication (aujourd'hui RD 613). Le Moulin du Pas en aval comportait également une scierie, il est toujours la propriété des descendants de Joseph Martre dernier exploitant. Le Moulin du Milieu fut équipé par Bernard Sarda de deux meules et d'une scie battante (voir photo). Le dernier meunier fut Bernard Sarda qui cessa son activité en 1897, la scierie dont le dernier propriétaire fut Jean-Baptiste Toustou fermera en 1926.
Jaques Vaquié
Résistant de l’ombre Jacques Vaquié, maire de la commune, œuvra à faire passer en Espagne de nombreux patriotes, Anglais et Américains par-delà les montagnes pyrénéennes, avec le Réseau Françoise des Forces Françaises Combattantes, de 1939 à 1944. Jacques Vaquié sera arrêté à Camurac, transféré à Buchenwald, mort en déportation, décès officiel le 6 mars 1944, au camp de concentration de Dora.
Les surnoms
Au début des années 50, beaucoup d'habitants portent les patronymes de Vaquié, Graule et Vergé. Ils ont même quelques fois un prénom identique et ne sont pas forcément parents. Pour les différencier on utilise les surnoms, toujours dits en patois ils informent sur le métier, le lieu de vie, les ascendants... Presque tous les habitants du village ont d'ailleurs un surnom, s'ils sont quelquefois moqueurs, ils ont toujours une explication et une origine qui s'est souvent perdue avec le temps. Voici quelques surnoms de cette époque (écrits en phonétique) : la Polka, Batitèno, Palalo, lé Gaillofo, Batitou, Bartolo, Jupétit, Ninot, l'Abésqué, Bomès, Mouyen, Pététi, lé Couat, Fifit, Chéri, lé Tousquin, la Rébèro, Jousépou, Mounot, dé Cristéri, Parrat. Le marchand de vin qui venait de Belcaire était surnommé Lé Vinagre (Le Vinaigre) il livrait des tonneaux à la plupart des familles.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2018, la commune comptait 100 habitants[Note 4], en diminution de 9,91 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Les enfants sont scolarisés au sein du RPI Belcaire-Espezel-Roquefeuil. Les établissements secondaires de référence sont le collège Michel Bousquié à Quillan et le lycée Jacques Ruffié à Limoux.
Manifestations culturelles et festivités
La fête locale de Camurac a lieu le premier week-end du mois d'août.
Sports
- Station de sports d’hiver de Camurac : les sports pratiqués sont le ski alpin, ski de fond et la raquette[27].
- Le Ski Club du Pays de Sault organise des activités durant la saison hivernale.
- Union Sportive du Plateau de Sault : rugby éducatif (rassemblement avec Lavelanet, Bélesta, Laroque d'Olmes, Chalabre, La Bastide-sur-l'Hers et Le Peyrat), rugby féminin et masculin seniors, ligue d'Occitanie de rugby
- Le parapente est pratiqué à partir de la Serre de Moncamp et du Pic de Pénédis
- Ski alpin (La gare de Coste Rouge)
- Boucles de promenade
- Parapente depuis le Pic de Pénédis
- Vol au dessus de la chapelle de Montaillou
- Camuraquette
Économie
Le village de Camurac est situé en Zone de Revitalisation Rurale.
L'agriculture
La commune à longtemps vécu de l'agriculture et de la forêt. Au milieu des années cinquante le village compte 190 habitants et 27 exploitations agricoles familiales, la plupart sont de petite taille (quatre à six vaches), deux seulement ont une douzaine de bêtes et viennent d'acquérir un tracteur. En 2020 on dénombre presque autant de vaches qu'en 1955 et seulement 2 exploitations. Les terres agricoles couvrent environ 200 hectares, elles sont aujourd'hui exclusivement occupées par les prairies destinées à l'élevage de vaches pour la production de veaux vendus et engraissés ailleurs. L'élevage de moutons, un moment important, a été abandonné à cause des préjudices causés par l'ours, bien présent sur le secteur.
La forêt
La forêt qui couvre 30% du territoire communal (360 ha) est aussi très abondante sur tout le Pays de Sault et l'Ariège voisine, exploitée de tout temps, elle s'industrialise au vingtième siècle avec la création de scieries importantes sur Belcaire et Camurac. L'espèce dominante est le sapin de Nordmann réputé comme bois de charpente, il est expédié après sciage vers les marchands de matériaux du département et des départements voisins. Outre les employés dans la scierie même: scieurs, affuteur, chauffeur, manoeuvres... la forêt fait vivre les bûcherons, débardeurs, transporteurs, sans oublier le service des Eaux et Forêts qui gère les forêts domaniales et par délégation les forêts communales[28]. En 1955, la scierie de Camurac emploie seize personnes (neuf du village et sept des villages voisins). La scierie Vaquié a cessé son activité en ..., les scieries de Pays de Sault ont toutes disparu à l'exception de celle de Belfort-sur-Rebenty mais l'exploitation forestière est toujours aussi intense.
Les forêts du Pays de Sault comptent aussi des bois de hêtre commun que l'on nomme ici "fajas" utilisé essentiellement comme bois de chauffage. Par le passé les habitants disposaient du droit d'affouage dans les parcelles communales. Avec la déprise agricole la surface couverte par la forêt a gagné du terrain, des plantations d'épicéa ont été réalisées sur les parcelles abandonnées.
Le tourisme
Aujourd'hui l'économie du tourisme est la ressource essentielle de la commune, elle a été initiée par la création de la station de ski par le maire Pierre Vaquié en 1962. Avec le renouveau des loisirs "verts", cette activité devrait contribuer au développement du territoire avec l'atout de la coopération intercommunale. Situé sur le Sentier Cathare, Camurac accueille les randonneurs à la Marmite et au Château au cœur du village, De nombreux hébergements sont disponibles sur la commune, on les trouvera notamment sur le site audetourisme.com[29].
Le camping les Sapins au pied de la forêt dispose de 90 emplacements.
La station de ski de Camurac est située au col du Teil. On y trouve diverses offres d’hébergement au hameau du Teil, plusieurs meublés de tourisme, dont certains labellisés.
L’association les Chalets du Teil, association écoresponsable, a pour but de rendre responsables les citoyens à l’égard de l’environnement. Elle organise des événements festifs (fête annuelle au mois de juin) avec des propriétaires de chalets de la station et soutient le projet de Camurac station « 4 saisons ». L’association les Chalets du Teil est très active et œuvre par ses actions pour la modernisation de la station de ski de Camurac et le lotissement communal du Teil.
Camurac est situé sur le Sentier Cathare (étape 9 entre Espezel et Comus) et la Route des Sapins du Pays de Sault.
Culture locale et patrimoine
La Colonie
Ce centre de vacances construit par la ville de Limoux dans les années 40 a accueilli pendant des années des "colons", venus "prendre le bon air" à la montagne. Débute alors le temps des colonies de vacances pour des générations d'enfants ayant passé l'été à Camurac.
En 1973 l'établissement est donné en gestion à l'Association des Pupilles de l'Enseignement Public de l'Aude (ADPEP) qui va le transformer en centre d'accueil permanent. Aux traditionnels séjours de vacances d'été et grâce à l'ouverture de la station de ski (1964), vont s'ajouter les séjours de vacances d'hiver et les classes de neige puis en 1978 les classes vertes et rousses.
Le centre connait rapidement le succès, il dispose de 120 lits, de personnels permanents, de moniteurs et de salariés saisonniers et peut accueillir 4 classes. Le responsable pédagogique de l'établissement est un enseignant affecté à ce poste spécifique par l'Education Nationale, il est aussi le gestionnaire de la structure.
La centre d'accueil atteint son apogée au milieu des années 80, grâce notamment aux villes de Corbeil-Essonne et Evry, organisant des séjours de trois semaines . Ensuite, les classes de l'Aude en forte croissance prendront le relais. Des stages de ski sont organisés durant toutes les vacances d'hiver, l'été le centre accueille des séjours enfants et des camps d'ados sous toile. Dans la deuxième moitié des années 90 les règlementations concernant les classes de découverte dissuadent les enseignants d'organiser des séjours à cela s'ajoute une désaffection pour les "colonies de vacances" , l'activité périclite et le centre fermera ses portes en 2006. Vendu à un groupe de particuliers en 2017, il est en cours de réaménagement.
- La colonie de la ville de Limoux dans les années 50
- Le Centre PEP en 1978
- En classe verte
- Le Centre PEP en 1999
- Le Centre PEP en 2004
Le château
Dans les années 70 la Maison des Jeunes de Lézignan, achète un bâtiment appelé "le château" car il est flanqué d'une tour, et le transforme en centre d'accueil de montagne. Elle y mènera son activité sportive dans les domaines du ski, de l'escalade et de la spéléologie pendant de très nombreuses années. Il accueille aujourd'hui les vacanciers et les randonneurs en chambres et appartements.
Lieux et monuments
- Au cœur du village, le peintre-sculpteur Bernard Romain a réalisé deux fresques monumentales: "Camuraconte-moi"[30] et "L'un Parfait contre l'Imparfait".
- Fresque 3 D "Camuraconte-moi".
- "L'un Parfait contre l'Imparfait".
- Les 4 fontaines abreuvoirs servaient à faire boire le bétail mais aussi à laver le linge. Le bassin lavoir se trouve toujours en aval du courant de façon à ne pas polluer l'eau des bêtes.
- Fontaine du barri d'aval
- La fontaine du milieu.
- Fontaine de la place
- Fontaine du barri d'amont.
- Fontaine du barri d'amont
- La salle polyvalente achevée en 2019 est due à l'architecte Philippe Lacroix.
- Le col des Sept Frères.
- La croix des Cols est remarquable par son inscription en patois. On peut y lire, frappé dans le métal en lettres majuscules : "1801 LE 8 JUILLET FRANCOIS VAQUIE FILS DE LAURAN VAQUIE ICI LE TROU LA TUIE".En occitan, "le trou" c'est le tonnerre.
- Croix des Sept Frères
- Croix du Pech
- Croix de Pichalasic, datée de 1891 face ouest et 1763 face est.
- En souvenir de Benjamin Moulis assassiné en ce lieu en 1920.
- Croix des Cols.
- Croix ancienne chemin de Montaillou près de la colonie.
- Croix de l'Oum.
- En souvenir de François Graulle tué par la foudre en 1952.
- Stèle en souvenir de Pierre Castella tué par les Allemands en 1943.
- Stèle place Jacques Vaquié, mort en déportation ainsi que Baptiste Arnaud et René Fournet.
- Église Saint-Just-Saint-Pasteur de Camurac. L'église est dédiée aux saints Just et Pasteur.
- Le lac a été créé dans les années soixante, on peut y pratiquer la pêche. Une aire de pique-nique permet de faire des grillades. La baignade est interdite car non-surveillée.
- Le chalet des Scouts d'Albi
Héraldique
Blasonnement de la commune : De gueules au franc-quartier d’argent. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Camurac sur le site de l’Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Belcaire - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Camurac et Belcaire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Belcaire - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Camurac et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Amis du pays de Sault, Le patrimoine religieux : Des pierres et des hommes, Roquefeuille, ACCES. Association de coordination culturelle éducative et sportive, , 368 p. (ISBN 2-9509921-3-7 et 978-2-9509921-3-0, OCLC 58049235, lire en ligne)
- Amis du pays de Sault, Les moulins du pays de Sault, Roquefeuil, ACCES, , 214 p. (ISBN 2-9509921-0-2 et 978-2-9509921-0-9, OCLC 463848015, lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://www.paysdesault.com/camurac.htm station
- Christian Fruhauf, « Les forêts de Camurac (Pays de Sault, Pyrénées audoises) », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 49, fascicule 4, , pp. 533-544 (lire en ligne)
- « You searched for Camurac », sur Aude Pays Cathare (consulté le )
- « une fresque intitulée camuraconte-moi », sur la depeche.fr, 29 decembre2016 (consulté le )
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