Cadalen

Cadalen (en occitan Cadaluènh) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

Cadalen

L'église Notre-Dame
avant l'effondrement de son clocher.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Sébastien Brayle
2020-2026
Code postal 81600
Code commune 81046
Démographie
Gentilé Cadalénois
Population
municipale
1 529 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 03″ nord, 1° 58′ 57″ est
Altitude 199 m
Min. 163 m
Max. 325 m
Superficie 40,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Deux Rives
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cadalen
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Cadalen
Géolocalisation sur la carte : France
Cadalen
Géolocalisation sur la carte : France
Cadalen
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Commune située sur le ruisseau de Saudronne, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d'Albi.

    Communes limitrophes

    Cadalen est limitrophe de neuf autres communes.

    Carte de la commune de Cadalen et de ses proches communes.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le ruisseau de Saudronne et son affluent le Candou ainsi que par la Saudronne, un autre affluent du Tarn.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 4 041 hectares ; son altitude varie de 163 à 325 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    La commune est bien desservie par l'ancienne route nationale 88 et par l'A68.

    La ligne 704 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Gaillac.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 807 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Florentin », sur la commune de Florentin, mise en service en 1999[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 744,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 12 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[12] à 13,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cadalen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), forêts (9,5 %), cultures permanentes (5,7 %), prairies (0,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Cadalonium vers 1062[20].

    L'étymologie du mot Cadalen provient de l'occitan cada, « chaque », et len caractérisant le lichen, très présent aux alentours de la commune. Autre explication plus officielle trouvée dans "Communes du Tarn, Dictionnaire de géographie administrative du Conseil Général du Tarn, Archives Départementales 1990 " : Nom de personne romain "Catalonius" dérivé de "Cathalonia" (Catalogne) Catalen devenu Cadalen (1158)

    Histoire

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'or à la fasce de sable.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix-neuf[21],[22].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement d'Albi de la communauté d'agglomération Gaillac Graulhet Agglomération et du canton des Deux Rives avant le redécoupage départemental de 2014, Cadalen était le chef-lieu de l'ex-canton de Cadalen et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Betty Simon    
    mars 2008 2020 Monique Corbière-Fauvel PS Conseillère départementale
    juin 2020 En cours Sebastien Brayle DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 1 529 habitants[Note 5], en augmentation de 2,14 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4041 6271 7511 9932 1902 2242 2062 2702 225
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1032 0142 0041 8601 8421 8031 7911 6521 586
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4511 6351 5221 3541 1931 2151 2851 2561 177
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 1811 1361 0501 0721 1121 2061 2911 4731 508
    2018 - - - - - - - -
    1 529--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[27] 1975[27] 1982[27] 1990[27] 1999[27] 2006[28] 2009[29] 2013[30]
    Rang de la commune dans le département 46 47 48 51 50 49 49 48
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Économie

    Viticulture : gaillac (AOC), côtes-du-tarn.

    Service public

    Centre communal d’action sociale,

    Enseignement

    Cadalen fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire école maternelle et élémentaire[31].

    Culture

    École de musique, comité des fêtes,

    Activités sportives

    L'équipe féminine de volley-ball[32], déjà championne de France et s'illustre depuis de nombreuses années. l'US Cadalen, club de rugby à XV où a évolué Vincent Clément, tennis, football, chasse, pétanque, randonnée pédestre,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Tarn et Dadou[33], et du syndicat de traitement départemental TRIFYL.

    Culture locale et patrimoine

    Ancienne et nouvelle église Notre-Dame de Cadalen

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cadalen

    La construction d’une nouvelle église à Cadalen à la fin du XIXe siècle a engagé la désaffectation de son ancienne église Notre-Dame, devenue trop petite. Celle-ci fut alors convertie en école, dans son porche, et en hôtel de ville, dans sa nef.

    À la fin du XIXe siècle, la nef de l'église Notre-Dame est alors la mairie.

    Elle bénéficie d’un classement à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1927, grâce à la qualité des sculptures de son portail sud, de style roman. En 1951, l’effondrement de son clocher emporte dans sa chute les voûtes et le mur sud de l’église, n’épargnant que le porche et son beau portail. Désireuses de revaloriser cet édifice, la mairie et la communauté de communes Tarn et Dadou ont relancé un projet de création d’une médiathèque intercommunale, à l’intérieur des ruines. C’est dans cette perspective que le service régional de l’Archéologie a prescrit une étude préalable de l’édifice afin d’évaluer le « potentiel archéologique » de son sous-sol, d’identifier ses niveaux de sol originels et l’altitude des fondations des murs. Confiée à la société Hadès, l’étude a été menée par deux archéologues durant un mois.

    Portail roman orienté sud.

    D’après l’analyse du bâti, il semble que la construction de l’église s’est effectuée d’est en ouest, en commençant par l’abside, lieu le plus sacré de l’édifice. Construite en pierres de taille layées, elle était parcourue à l’intérieur d’une banquette haute d’environ un mètre dans la nef, et presque le double dans l’abside. L’étude de l’église Notre-Dame de Cadalen a mis en évidence les étapes de sa construction et permis de compléter son plan. De plus, on peut désormais affirmer que son sol d’origine se trouve bien plus bas que le dernier sol de carreaux de terre cuite encore partiellement conservé aujourd’hui. Seul le mur de l’abside possède une tranchée de fondation ce qui nous suggère que l’église était peut-être charpentée à l’origine, le sanctuaire ayant alors été l’unique élément couvert par une voûte.

    Les deux sondages effectués montrent que le sol médiéval de l’édifice se trouvait au moins à 70 cm sous le niveau de sol actuel. La mise au jour d’une sépulture du côté sud-ouest de la nef nous a permis de constater que des inhumations sont encore en place une quinzaine de centimètres au-dessus des niveaux géologiques, du moins dans cette partie de l’église. Plus tard, les murs de pierre ont été surélevés d’une maçonnerie de briques contemporaine de la construction des voûtes sur croisées d’ogive. La suppression de la banquette pourrait remonter à cette époque.

    La mise au jour d’un épais remblai contenant de nombreux ossements humains montre que la surélévation du sol – de 60 à 80 cm – a été effectuée en bouleversant des sépultures antérieures. L’étude de la céramique et des monnaies recueillies permettra de vérifier l’hypothèse d’un remaniement récent (XVIe - XVIIe siècle). Ce rehaussement pourrait être lié soit à la construction des voûtes, soit à la surélévation du clocher qui fut agrémenté d’une tour polygonale à une date indéterminée. D’ailleurs, ces deux remaniements majeurs sont peut-être contemporains.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    Notes de type "Carte"

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Florentin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Cadalen et Florentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météofrance Florentin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Cadalen et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. E.Nègre, Les noms de lieux du Tarn, 1959.
    21. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    22. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. « Ecole primaire », sur Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse (consulté le ).
    32. http://volleyclubbastidien.sportsregions.fr/evenements/2015/11/21/r2-f--vcb-cadalen-687408
    33. http://environnement.ted.fr/node/14
    34. « Eglise de Gabriac », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )


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