Bieuzy
Bieuzy [bjøzi] (aussi appelée Bieuzy-les-Eaux pour la distinguer de Bieuzy-Lanvaux ancienne trève de Pluvigner) est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy.
Bieuzy-les-Eaux redirige ici.
Bieuzy | |
![]() Façade de la chapelle Saint-Gildas. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Centre Morbihan Communauté |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Alain L'Aigle |
Code postal | 56310 |
Code commune | 56016 |
Démographie | |
Gentilé | Bieuzyate |
Population | 771 hab. (2016 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ 00″ nord, 3° 03′ 46″ ouest |
Altitude | 90 m Min. 37 m Max. 176 m |
Superficie | 18,98 km2 |
Élections | |
Départementales | Pontivy |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Pluméliau-Bieuzy |
Localisation | |
Géographie

Commune avec un riche passé historique, Bieuzy nous offre une vue panoramique au belvédère de Castennec, ancien camp romain où passe la voie romaine de Vannes à Carhaix.
- Carte de la commune de Bieuzy-les-Eaux
Toponymie
Attestée sous les formes Sanctus Bilci en 1125 puis Beuzi en 1288 [1].
Le nom breton de la commune est Bizhui. Il vient de saint Bieuzy (saint fêté le 24 novembre et dont le nom vient probablement du vieux breton biu, bihui[2], « vivant »[3]).
Histoire

Étymologie et origines : saint Bieuzy
Bieuzy (saint fêté le 24 novembre et dont le nom vient probablement du vieux breton biu, bihui[2], « vivant »[3]), disciple de saint Gildas, les deux missionnaires gallois et écossais séjournant selon la légende en 538 dans une grotte située sur les bords du Blavet. Cet ermitage implanté pour christianiser le peuple breton est devenu au XVe siècle la chapelle Saint-Gildas. Saint Bieuzy se charge plus particulièrement de l'instruction des habitants du pays et donna naissance à un centre paroissial. Le recteur Bieuzy laisse plus tard le nom au village. Selon l'hagiographe Guy Autret de Missirien, saint Bieuzy est l'auteur d'un curieux miracle. Vers 570, un valet lui demande d'interrompre sa messe pour aller guérir la meute des chiens de son seigneur atteinte de rage mais Bieuzy refuse. Le seigneur breton furieux vient lui fendre le crâne avec un glaive (une hache, couteau ou coutelas selon les versions de la légende), le coup étant si violent que l'outil y reste planté. Bieuzy aurait trouvé la force de parcourir à pied 80 kilomètres pour se rendre à l'abbaye de Rhuys où il meurt sous la bénédiction de son maître saint Gildas. La légende raconte aussi que le seigneur de retour chez lui trouve tous ses animaux (chevaux, animaux de ferme) enragés et que les chiens mordent à mort le tyran et ses serviteurs[4].
- Église Notre-Dame de Bieuzy : statue de saint Bieuzy.
- Église Notre-Dame de Bieuzy : détail d'un vitrail montrant l'assassinat de saint Bieuzy.
- Église Notre-Dame de Bieuzy : vitrail montrant saint Bieuzy, frappé à mort, rencontrent saint Gildes.
La Vénus de Quinipily
« Une statue d'origine orientale dominait une boucle du Blavet à Bieuzy-les-Eaux. Pour les contemporains, c'était une Vénus et son culte impliquait peut-être de s'accoupler auprès d'elle pour guérir une stérilité. En 1661, l'évêque de Vannes la fit jeter dans la rivière. Trois ans plus tard elle est remise en place. En 1670, l'évêque envoie des ouvriers la détruire. Craintivement superstitieux, ils se contentent de la jeter à nouveau dans le Blavet après avoir entaillé un bras et un sein. Vers 1696, un seigneur de Baud la fait retailler et installe dans le parc de son château cette Vénus de Quinipily qu'on y voit encore aujourd'hui »[5].
Le XIXe siècle
En 1877, les deux-tiers des enfants quittent l'école en sachant à peine lire[6].
Lors de la construction de la voie ferrée allant de Pontivy à Auray (mise en service en 1864), pour franchir les méandres du Blavet à hauteur de Castennec, il fallut construire deux ponts à quatre arches de part et d'autre de la butte, alors qu'un tunnel était percé sous cette dernière[7].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Bieuzy porte les noms de 68 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux; 4 sont morts sur le front belge dont 3 (Joseph Lavenant, Jean Le Clainche, Joseph Le Goff) dès 1914 et 1 (Joseph Le Clainche) en 1917 ; 4 (André Jésus, Jean Le Gallic, Joseph Porrot, Joseph Quilléré) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Joseph Le Guéhennec et Joseph Le Tohic ont été décorés de la Croix de guerre)[8].
- Le monument aux morts de Bieuzy
La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Bieuzy porte les noms de 3 personnes (J. M. Guéganic, J. M. Le Hir, Joseph Le Strat[9]) mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[8].
Cinq parachutistes des Forces françaises libres furent fusillés par les Allemands dans le bois de Rimaison le : Alain Calloc'h de Kerillis[10], André Cauvin[11], Louis Claustre, Jean Pessis, Jean Fleuriot) ainsi que neuf résistants dont Robert Jourdren, Émile Le Berre, François Le Pavec, Pierre Mourisset, Maurice Penhard, Robert Rouillé, Claude Sendral et deux inconnus[12].
L'abbé Emmanuel Rallier, recteur de Bieuzy, fut assassiné le par des résistants FTP de la région de Baud, alors que bien qu'ayant montré des sympathies vichystes, il n'avait jamais collaboré[13].
Le XXIe siècle
La commune fusionne avec la commune de Pluméliau au sein de la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy le [14].
Politique et administration
La création de la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué :
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2016, la commune comptait 771 habitants[Note 1], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2011 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Les landes du Crano[20] à 2 km au nord-est de Bieuzy ont une superficie d'un seul tenant qui a permis la conservation de plusieurs espèces d'intérêt patrimonial, ce qui en fait le plus important site classé en ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique) de toute la vallée du Blavet : la lande-fourré à Ajonc d'Europe prédomine, la faune présente des particularités notables, avec une forte représentation des passereaux caractéristiques des landes (fauvette pitchou, grisette des jardins, bruant jaune, gobemouche gris…) et des reptiles (lézards vert et des murailles, couleuvres à collier, vipères péliade). Le chevreuil et le sanglier fréquentent également le site[21]. Les landes reposent sur un massif granitique classé sous le nom de « granite du Crano », à texture grenue et relativement leucocrate, daté à 300 Ma. Ce type de granite forme plusieurs petits pointements d’extension pluri-hectométrique à kilométrique mais aussi des massifs d’extension plus importante dans la région. Sa matrice feldspathique emballe de nombreux îlots plurimillimétriques de quartz, de nombreuses paillettes purimillimétriques de micas, biotite et muscovite, et parfois des porphyroblastes sub-automorphes de feldspaths, centimétriques et localement pluricentimétriques (granite à « dents de cheval »)[22].
- L'église Notre-Dame.
- Une vieille maison.
- La fontaine de Saint-Bieuzy ; elle était supposée avoir des vertus curatives contre la rage.
- Le calvaire de Bieuzy.
Vestiges préhistoriques et antiques
- Dolmen de Kermabon
- La maison de Rohan tire son nom du breton Roc’han (« petit rocher »), nom du lieu sur le site de Castel-Noec (Castennec[23]) en Bieuzy (vingt kilomètres en aval de ce qui deviendra Pontivy), où le Blavet creuse difficilement son lit dans les micaschistes à biotites (roches issues d'un thermométamorphisme[24] développé par le massif granitique de Pontivy), formant un méandre profond entre des rives escarpées. Les cycles d'érosion successifs ont isolé un pédoncule de méandre fluvial en un éperon escarpé de 900 m de long, dont la partie médiane, très étroite (dénivelé de 45 m, largeur inférieure à 10 m), sépare l'entrée de l'éperon (Castennec), au nord, de la boucle du Blavet, au sud (la Couarde)[25]. À l'origine sur cet éperon existe une forteresse protohistorique puis le camp romain de Sulim (le nom Sulim sur la carte de Peutinger est une forme dérivée de Sulis, apparenté au nom gaulois du soleil), forteresse frontière importante sur la voie romaine d'Angers à Brest, et plus précisément sur l'itinéraire Vannes-Carhaix, comme en atteste le milliaire épigraphe de Castennec[26] daté des années 251-253[27]. Un ancien rempart datant de la période romaine, situé à 50 m au nord de la chapelle de La Trinité et 100 m au nord du belvédère de Castennec, est encore visible sur le cadastre[28]. Alain, vicomte de CastelNoec utilise peut-être ces murs pour construire entre 1120 et 1128 le château de Castel-Noec (deux fossés médiévaux retrouvés vers 1840 sont d'ailleurs encore reconnaissables sur le site), et prend dès lors le nom de Rohan, devenant Alain Ier de Rohan[29]. À l'est, sur la rive gauche (au niveau du village de Saint-Nicolas-des-Eaux), un gué protohistorique est remplacé par un pont qui est resté, jusqu'au haut Moyen Âge, le principal point de franchissement du fleuve. L'installation des moines de Saint-Sauveur de Redon, qui ont reçu le prieuré, entraîne la naissance du bourg de Bieuzy (1124-1125). Ce prieuré a souffert du départ d'Alain Ier pour Rohan en 1125 (le château de Castennec est totalement ruiné et abandonné en 1205), ce qui se traduit deux siècles plus tard par le déclin du réseau routier gallo-romain, et l'essor de Pontivy comme nouveau nœud routier[30].
Église et chapelles
- L'église Notre-Dame, église paroissiale.
- La chapelle Saint-Gildas, ermitage fondé selon la légende en 538 par les anachorètes saint Gildas et son disciple saint Bieuzy sur les bords du Blavet, dans le dernier méandre avant la butte de Castennec.
- La chapelle de la Trinité à Castenec.
- La chapelle de Saint-Samson XVIe siècle.
- La chapelle de la Vraie-Croix XVIe siècle.
Fontaines
- Fontaine de Saint-Bieuzy XVIe siècle.
Moulins
- Moulin à farine de Rimaison.
Curiosités
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Mémorial
- Ce mémorial, situé près du golf de Rimaison, rend hommage aux 14 maquisards et parachutistes français qui furent fusillés à l'endroit du mémorial, le 18 juillet 1944.
Langue bretonne
- L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 26 janvier 2016.
Personnalités liées à la commune
- Saint Bieuzy (du breton buhezeg, plein de vie) ou Bihy ou Bihuy ou Bihuit (VIe siècle), disciple de saint Gildas de Rhuys, ermite puis curé à Bieuzy, où il aurait été tué d'un coup d'épée lui fendant le crâne par un seigneur breton dont il refusa de soigner les chiens afin de pouvoir célébrer sa messe[31]. On l'invoque contre la rage et de nombreuses fontaines portent son nom. Il est fêté le 24 novembre.
Voir aussi
Bibliographie
- Patrick Galliou, Le Morbihan, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres Ministère de l'éducation nationale Ministère de la recherche etc, , 445 p. (ISBN 978-2-87754-238-8), « Carte archéologique de la Gaule[Pré-inventaire archéologique] », p. 56.
- Louis Rosenzweig, Répertoire archéologique du département du Morbihan, Paris, Imprimerie impériale, 1863, col. 69 s. v. Bieuzy (Répertoire archéologique de la France, 56) (en ligne).
- François Marie Cayot-Délandre, Le Morbihan, son histoire et ses monuments, Vannes, A. Cauderan, 1847, p. 406-412 (en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques
- Douard Christel, Toscer Catherine et Tanguy Judith, Inventaire du patrimoine par le conseil régional de Bretagne, 2001
- Les « objets immobiliers », « objets mobiliers », « illustrations », d'après l'Inventaire général du patrimoine culturel du ministère de la Culture
- Bieuzy sur topic-topos d'après l'ouvrage de Flohic éd., Le patrimoine des communes du Morbihan, sous la dir. de Michèle Bourret, Charenton-le-Pont, 1996, 2 vol. (Le patrimoine des communes de France, 56) ; nouv. éd. 2000 (ISBN 2-84234-107-4).
- Bieuzy sur Les Mégalithes du Monde
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 1049
- Buhezec en breton moderne.
- Alain Stéphan, Tous les prénoms bretons, Éditions Jean-paul Gisserot, (lire en ligne), p. 24
- Alain Dag'Naud, Lieux insolites et secrets de toutes les Bretagne, Éditions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p. 24
- Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [ (ISBN 978-2-918135-37-1)]
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ (ISBN 978-27373-3908-0)]
- Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-588-8)
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=64229
- Joseph Le Strat, quartier-maître canonnier, mort de maladie le à Saïgon (Viet-Nam).
- Alain Calloc'h de Kerillis, né le à Épernay (Marne, sous-lieutenant au 2e régiment de chasseurs parachutistes, membre du 4e SAS.
- André Cauvin, né le à Paris, sergent au 2e régiment de chasseurs parachutistes, membre du 4e SAS.
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=37384 et http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article189485
- Le Garrec ORA, « Affaire Rallier juillet 1944 - Bieuzy Lanvaux », sur actifs.com, (consulté le ).
- Recueil des actes administratifs du Morbihan, sur morbihan.gouv.fr (édition du 1er décembre, pages 13 -14)
- « Alain L’Aigle est le nouveau maire de Bieuzy », sur Actu.fr, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Toponyme issu de krann, désignant originellement un endroit où il reste des racines, puis adopté comme nom de famille. Francis Gourvil, Noms de famille bretons d'origine toponymique, Société archéologique du Finistère, , p. 52.
- « Landes du Crano », sur mnhn.fr, .
- Sa paragénèse comprend du quartz (36-38 % en petites et moyennes plages regroupées en îlots holoquartzeux), du feldspath potassique (30-32 % d'orthose en petites et moyennes plages xénomorphes et en fréquentes moyennes et grandes plages subautomorphes assez fréquemment maclées), du feldspath plagioclase (25-27 % d'albite-oligoclase en petites et moyennes plages et plus rarement en grandes, souvent sub-automorphes et plus ou moins damouritisées), de la biotite (3-4 % en moyennes et grandes paillettes, parfois maclées sagénite et éventuellement plus ou moins chloritisées), de la muscovite (2-3 % en moyennes et grandes paillettes associées à celles de biotite, ou en petites paillettes aciculaires disposées en gerbe), exceptionnellement de la sillimanite et accessoirement de l’apatite (gros granules, parfois sub-automorphes) et du zircon (en petits grains, souvent associés aux paillettes de biotite). cf. BÉCHENNEC F., THIÉBLEMONT D., avec la collaboration de Cocherie A., Mougin B., Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Bubry (349), éditions du BRGM, 2011, p. 26-27
- Le site porte le nom de Castellum Noïec ou Castrum Noici, Châteaunoix, Château-Nu, Castel-Noez ou Castel-Noec, devenu plus tard Castennec.
- Au contact du granite, le schiste a été modifié et présente un faciès plus noirâtre, gaufré et tacheté.
- Carte archéologique de la Gaule. Le Morbihan, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , p. 80.
- Borne milliaie consacrée à l'empereur romain Trébonien Galle et à son fils Volusien, trouvée près du lieu-dit La Couarde. C'est d'ailleurs dans la maison de la Couarde que fut découverte une statue en granit haute de 2,15 m, dite autrefois croah houarn (« femme de fer »), la Vénus de Quinipily. Cf Pierre Merlat, Les Vénètes d'Armorique, Éditions "Archéologie en Bretagne", , p. 90.
- Louis Pape, La Bretagne romaine, éditions Ouest-France, , p. 88.
- Noël-Yves Tonnerre, Naissance de la Bretagne. Géographie historique et structures sociales de la Bretagne méridionale (Nantais et Vannetais) de la fin du VIIIe à la fin du XIIe siècle, Presses de l'Université d'Angers, , p. 512.
- Charles Floquet, Châteaux et manoirs bretons des Rohan, Y. Salmon, , p. 71.
- Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, , p. 25.
- Albert Le Grand, Les Vies des Saints de Bretagne Armorique, 1636, tiré de l'édition dite des "trois chanoines" (Quimper, 1901)
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