Bellefosse
Bellefosse est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Bellefosse | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de la Bruche |
Maire Mandat |
Alice Morel 2020-2026 |
Code postal | 67130 |
Code commune | 67026 |
Démographie | |
Gentilé | Bellefossois [1] |
Population municipale |
157 hab. (2018 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ 20″ nord, 7° 12′ 57″ est |
Altitude | Min. 529 m Max. 1 099 m |
Superficie | 7,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lechampdufeu.com/bellefosse/ |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Le village est situé sur une terrasse d'altitude sur le versant ouest du massif du Champ du Feu dans la vallée de la Bruche. Il est dominé par les ruines du château de la Roche.
Urbanisme
Typologie
Bellefosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,4 %), prairies (16 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- 1434 : Belfus ; 1534 : Belfuss ; 1578 : Belfos ; 1782 : Belfus ; 1584 [9] :Belfuß ; 1793 : Bellefosse ; 1915-1918 : Schöngrund.
Du celtique bill, « petit » et de fois, « endroit »[9].
Histoire
Bellefosse fait partie de l'ancienne seigneurie du Ban de la Roche. Son histoire fut donc intimement liée à ce territoire jusqu'à la révolution. La commune est ensuite rattachée au département du Bas-Rhin jusqu'en 1870.
Le village est cité en 1434 (Belfus). C'était l'époque où subsistait encore le château de la Roche, chef lieu de la seigneurie jusqu'à sa destruction en 1469. On dénombre 25 maisons en 1578 (Belfos).
Le 1er avril 1974, il fusionne avec Waldersbach et Belmont, puis en 1975, avec Fouday pour former le Ban-de-la-Roche. Le 1er janvier 1992, Bellefosse est rétablie.
Héraldique
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Les armes de Bellefosse se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Sur le mur de la mairie de Bellefosse, une plaque en grès commémore Louise Scheppler :
- « Dans ce village naquit le 4 novembre 1763 Louise Scheppler.
- Conductrice de la tendre enfance de 179(?) à 1837, et collaboratrice du Pasteur Jean Frédéric Oberlin, elle permit par une action éducative, persévérante et avisée, l’épanouissement des premières écoles maternelles. »
- Lors du scrutin de 2007, un candidat indépendant a contesté la non prise en compte de bulletins de vote à son nom, déposés le matin même du premier tour. Le Conseil d'État lui ayant donné raison, la réélection d'Alice Morel dut attendre le 8 février 2008[11]
Communes limitrophes
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2018, la commune comptait 157 habitants[Note 3], en augmentation de 12,95 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- La mairie.
- Le temple.
- La tour du Champ du Feu.
- Le château de la Roche, construit au XIIIe siècle et détruit en 1469 pour brigandage.
- Le temple protestant, érigé après 1900 selon les modèles existants au Ban de la Roche.
- La ferme-auberge du Ban de la Roche.
- L'hôtel-restaurant de la Charbonnière et la salle des fêtes, qui fut construite entre 1958 et 1960.
- La piscine, construite en 1936 et rénovée en 1987.
- Le col du Champ du Feu, avec ses restaurants et ses activités hivernales.
Personnalités liées à la commune
- Louise Scheppler (1763-1837), collaboratrice du pasteur Oberlin
- Charles Ernest Leypold[18](1866-1916), commandant du 208e régiment d'infanterie, décoré de la Légion d'honneur.
Jumelages
Comme sept autres communes du Ban de la Roche (Belmont, Fouday, Neuviller-la-Roche, Rothau, Solbach, Wildersbach et Waldersbach), Bellefosse est jumelée depuis le avec Woolstock, une petite localité américaine de l'Iowa qui a accueilli au XIXe siècle des immigrants en provenance du Ban de la Roche.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire du Haut et du Bas-Rhin, page 48
- L'Armorial des villes et villages de France, http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=3662
- Réélection après annulation (Réélection de Alice Morel à Bellefosse sur 20minutes.fr).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- MemorialGenWeb.org - Charles LEYPOLD
Voir aussi
Bibliographie
- « Bellefosse », in La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 74-76 (ISBN 978-2-914528-13-9)
- Jérôme Claude, « Un curieux assassinat au Ban de la Roche sous la Révolution », L'Essor, no 99
- Denis Leypold, Le Ban de la Roche au temps des seigneurs de Rathsamhausen et de Veldenz (1489-1630), Oberlin, Strasbourg, 1989, 119 p.
- « Les anciens commerces disparus », L'Essor, no 200 (travail réalisé par les écoles primaires)
- Frédéric Witté, Une école au paradis : mémoires d'un dyslexique, Éd. Les Petites vagues, La Broque, Voir ici 2007, 149 p. (ISBN 978-2-915146-38-7)
Liens externes
- Bellefosse sur le site de l'Institut géographique national
- Bellefosse sur le site de l'Insee
- Commune de Bellefosse, Champ du Feu
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