Barbechat

Barbechat est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Divatte-sur-Loire.

Barbechat

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Sèvre et Loire
Statut commune déléguée
Maire délégué Loïc Jamin
2016-2020
Code postal 44450
Code commune 44008
Démographie
Gentilé Barbechatains
Population 1 339 hab. (2013)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 39″ nord, 1° 17′ 12″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 84 m
Superficie 11,76 km2
Élections
Départementales Le Loroux-Bottereau
Historique
Date de fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Divatte-sur-Loire
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Barbechat
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Barbechat
Géolocalisation sur la carte : France
Barbechat
Géolocalisation sur la carte : France
Barbechat

    Géographie

    Barbechat se situe au nord-est du Vignoble nantais, à 25 km à l'est de Nantes et 15 km au sud-ouest d'Ancenis. Elle se situe à limite départementale de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, et ancienne limite de la Bretagne et de l'Anjou.

    Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Barbechat est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme de Barbacati au XIe siècle[1].

    Le nom de Barbechat viendrait du celte bar : « colline », « montagne », et de bech : « barrière élevée » (au sommet de la colline qui domine la vallée de la rivière Divatte qui deviendra plus tard la frontière entre les duchés d'Anjou et de Bretagne).

    Bargazh en breton[2].

    Histoire

    Les Romains et Gallo-Romains remontaient de la Loire par ce cours d’eau, alors navigable et avaient établi un port au vieux Barbechat, lieu qui s’appelait le Port Tuchurin.

    En 1420, Marguerite de Clisson, qui convoite le duché de Bretagne, y tend un piège à son cousin Jean V, duc de Bretagne. Alors qu'elle le convie au bal de la Saint-Valentin en sa résidence de la forteresse de Champtoceaux, elle profite que le cortège franchisse la Divatte sur le pont Trubert, pour détruire l'ouvrage et ainsi isoler le duc qui marchait en tête de la suite. Elle le retient alors prisonnier mais doit ensuite faire face au siège de son château, qu'elle perd[3].

    En 1868, dépendant jusqu'ici de La Chapelle-Basse-Mer, Barbechat est érigé à son tour en commune[4].

    Le nom de « Barbechat » portant parfois à l'ironie, en 1955, une requête fut introduite près du préfet et du Conseil général pour que le nom de « Bois-Guillet » remplace celui de « Barbechat ». Le 29 octobre 1955, un référendum local de la population donne : 261 pour « Barbechat » et 39 pour « Bois-Guillet ».

    Barbechat est membre de la communauté de Communes Loire-Divatte.

    Le , après plusieurs mois de négociations, les communes de Barbechat et La Chapelle-Basse-Mer conviennent de reconstituer une entité unique au sein d'une commune nouvelle baptisée Divatte-sur-Loire afin de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versée par l'État durant les prochaine années. La création de la nouvelle commune est effective le 1er janvier 2016, entrainant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées »[5].

    Politique et administration

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016 En cours Loïc Jamin   retraité de l'informatique, maire délégué depuis 5 janvier 2016[6]
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Patrick de Vallois    
    mars 2008 mars 2014 Philippe Couillaud[7] Divers droite retraité de la police nationale
    mars 2014 décembre 2015 Loïc Jamin   retraité de l'informatique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    La commune est créée en 1868, à partir de La Chapelle-Basse-Mer.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 1 339 habitants, en augmentation de 5,6 % par rapport à 2008 (Loire-Atlantique : 5,96 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 1191 1691 1111 059998950904854843
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    711663608581552592584608566
    1982 1990 1999 2008 2013 - - - -
    8089051 0611 2681 339----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; Barbechat est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,6 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[11],[12],[13]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine[11],[12],[13].

    Pyramide des âges à Barbechat en 2013 en pourcentage[11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,7 
    2,8 
    75 à 89 ans
    5,4 
    11,9 
    60 à 74 ans
    10,2 
    22,4 
    45 à 59 ans
    21,4 
    19,4 
    30 à 44 ans
    21,8 
    18,7 
    15 à 29 ans
    16,4 
    24,6 
    0 à 14 ans
    24,1 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[12]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Culture locale et patrimoine

    Épreuve de moto-cross à Barbechat. Mai 2014.

    Lieux et monuments

    • Château de la Berrière (XVIIIe – XIXe siècle) appartenant à la famille de Bascher, inscrit MH.
    • Église Sainte-Marie-Madeleine (XIXe siècle).
    • Chapelle Sainte-Magdeleine (XIIe ou XIIIe siècle)[14]. Ancienne église de Barbechat située près du site du Perthuis-Churin, elle mesurait 17 mètres par 5,6[15]. Seule subsiste sa façade épaulée par deux contreforts plats et percée d'une porte en arc légèrement brisé. Un tumulus se dresse à proximité.
    • Pont Thurinet (gallo-romain). Reconstruit en 2001[3].
    • Pont Trubert. Lieu de la capture, en 1420, de Jean V, duc de Bretagne , par sa cousine Marguerite de Clisson[3].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent au léopard de gueules accompagné de six croisettes de sable, trois en chef et trois en pointe.
    Commentaires : Blason présumé du premier millénaire, relevé dans les archives des Rohan au XIVe siècle. Écu antérieur aux Croisades. Délibération municipale du .

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Luc Flohic (dir.) et Gwénaël Évenou, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 1, Charenton-le-pont, Flohic éditions, , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. 523-525.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Barbechat »
    2. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
    3. « Les ponts de Barbechat ont leur histoire », sur ouest-france.fr,
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. Commune Nouvelle : décision favorable des conseils municipaux sur le site de la commune de Barbechat - 18 septembre 2015.
    6. « Divatte-sur-Loire. Christelle Braud élue maire », sur actu.fr, (consulté le )
    7. « Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Loire-Atlantique), no 535, , p. 10 (ISSN 1285-7688)
    8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    11. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Barbechat - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    12. « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee.
    13. « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee.
    14. « CHAPELLE SAINTE MAGDELEINE », sur levignobledenantes-tourisme.com (consulté le )
    15. « Les vestiges de Sainte-Magdeleine sauvegardés », sur ouest-france.fr (consulté le )
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