Bélesta (Pyrénées-Orientales)
Bélesta est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Bélesta.
Bélesta | |||||
![]() Vue générale de Bélesta. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Roussillon Conflent | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Bourniole 2020-2026 |
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Code postal | 66720 | ||||
Code commune | 66019 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ballestrucs | ||||
Population municipale |
217 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 43′ 06″ nord, 2° 36′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 561 m |
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Superficie | 20,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | La Vallée de l'Agly | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Ballestrucs.
Géographie
Localisation
La commune de Bélesta se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].
Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 19 km de Prades[4], sous-préfecture, et à 23 km de Rivesaltes[5], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[2].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Cassagnes (2,6 km), Caramany (3,6 km), Montalba-le-Château (4,6 km), Ille-sur-Têt (5,3 km), Rasiguères (5,4 km), Planèzes (5,5 km), Néfiach (5,5 km), Trévillach (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Bélesta fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[7].
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Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 052 hectares. L'altitude varie entre 122 et 561 mètres[9]. Le centre du village est à une altitude de 360 m[10].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sournia », sur la commune de Sournia, mise en service en 1967[17]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 735,6 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 24 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[21], à 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] :
- le « massif du pic Aubeill » (740 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
- le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant 6 communes du département[26],
- le « plateau de Rodès et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du département[27] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[28].
Urbanisme
Typologie
Bélesta est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[32],[33].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,9 %), cultures permanentes (31,3 %), forêts (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En occitan, le nom de la commune est Belhestar et en catalan, Bellestar de la Frontera. La dénomination catalane vient du fait que, entre le XIIIe et le XVIIe siècle, le territoire du village jouxtait au nord l'ancienne frontière séparant le royaume de France du royaume d'Aragon, frontière établie en 1258 par le traité de Corbeil et supprimée en 1659 par le traité des Pyrénées.
Le peuplement d'origine se nommait Riberach. Il se déplace vers le milieu du XIIe siècle, sans doute pour des raisons défensives, et la nouvelle implantation prend alors le nom de Bel Estar. La première mention du nouveau nom date de 1173 (alode de Riberacho seu de Pulcro novo Estar). En 1312, à propos du château, on parle de castrum de Pulchro Stare[10]. Pulcro ou pulchro vient du latin pulcher, ayant pour sens « beau » ou « joli »[35].
Histoire
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Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Bélesta est incluse dans le canton de Latour-de-France, qu'elle ne quitte plus par la suite[36],[9].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de l'Agly.
Liste des maires
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Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2018, la commune comptait 217 habitants[Note 8], en diminution de 4,41 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[45] | 1975[45] | 1982[45] | 1990[45] | 1999[45] | 2006[46] | 2009[47] | 2013[48] |
Rang de la commune dans le département | 122 | 112 | 126 | 130 | 141 | 140 | 142 | 138 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Le secteur du collège est Ille-sur-Têt[49].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale et communale : 24 et 25 août[50] ;
- Journées de la céramique de Bélesta : fin avril-début mai.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 116 €[51].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux historiques
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- Bornes frontières.
- Château de Bélesta, du XIIe siècle, qui abrite un musée.
- Caune de Bélesta, grotte où furent trouvés des vestiges préhistoriques dont certains sont exposés au musée du château.
- Puits à glace.
- Dolmen de Bélesta.
- L'église Saint-Barthélemy de Bélesta, église romane.
- L'église Saint-Barthélemy de Jonqueroles, autre église romane, en ruines.
- Château de Caladroy.
- Chapelle Saint-Michel du château de Caladroy.
- Chapelle du Sacré-Cœur de Jésus du château de Caladroy.
- Llébrès, hameau d'origine médiévale en ruine.
- Le dolmen de Bélesta
- Puits à glace
- Église Saint-Barthélemy de Bélesta (vue ouest)
- Inscription au-dessus du portail de l'Église Saint-Barthélemy de Bélesta, date 1648
- Ancienne porte fortifiée
- Musée de la Préhistoire
- Église Saint-Barthélemy de Jonqueroles
- Chapelle du Sacré-Cœur de Jésus du château de Caladroy
- Chapelle Saint-Michel du château de Caladroy
- Château de Caladroy
Héraldique
![]() |
Les armes peuvent se blasonner ainsi : De sable au chevron renversé d'argent accompagné de trois macles mal ordonnées du même. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Françoise Claustre, La cauna de Bélesta : une tombe collective il y a 6000 ans, Toulouse, Centre d'anthropologie des sociétés rurales, (ISBN 2-9507654 (édité erroné), notice BnF no FRBNF36678087)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
- « Métadonnées de la commune de Bélesta », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Bélesta et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Bélesta et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Bélesta et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Bélesta », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Sournia - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bélesta et Sournia », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Sournia - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bélesta et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Bélesta », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du pic Aubeill » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Sarrat d'Espinets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau de Rodès et de Montalba » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Wiktionary
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Liste des maires de Bélesta sur le site MairesGenWeb
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Bélesta, le 21 juin 1815, 31 janvier 2014
- Gérard Maincent, « Bélesta : R. Morin a présenté ses derniers vœux », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- « Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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