Auriac-l'Église
Auriac-l'Église est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village comprend deux parties : Auriac-Haut et Auriac-Bas ainsi que différents écarts et hameaux (Chazelles, Serre…).
Pour les articles homonymes, voir Auriac.
Auriac-l'Église | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Vivien Batifoulier 2020-2026 |
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Code postal | 15500 | ||||
Code commune | 15013 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
148 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 7,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 15′ 55″ nord, 3° 07′ 39″ est | ||||
Altitude | 650 m Min. 539 m Max. 1 010 m |
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Superficie | 19,73 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Le village est situé dans la vallée de la Sianne à l'est des monts du Cézallier. Une partie de la commune fait partie du « Pays Coupé » et l'autre du Brivadois. Bien que situé dans le département du Cantal, le village est proche de la Haute-Loire. La commune abrite sur son territoire des sources ferrugineuses[1] et d'anciennes exploitations d'antimoine[2].
Communes limitrophes
Hydrographie
Elle est parcourue par la Sianne et par divers petits ruisseaux, dont le ruisseau de l'Église.
Urbanisme
Typologie
Auriac-l'Église est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (13,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Auriacum au XIVe siècle[10] en 1337[11], Auriat en 1526[12].
Auriac en occitan.
Auriac est un nom de domaine gallo-romain formé avec le suffixe -ac sur le nom de personne romain Aureus[11].
Histoire
Féodalité : Famille de La Vernede futurs seigneurs d'Aurouse ; Famille de Chavagnac "leader" des protestants
En 1789, l'abbé Glaise a tenu un « livre de compte » sur sa vie de tous les jours dans le village de Chazelles [Note 2]. Un livre écrit par Auguste Trévise et édité en 1920 narre la vie de cet abbé sous la Révolution française.
En 1855, le frère Jean Rives de l’ordre des frères du Saint-Viateur fonde l'école communale.
En 1899, le frère Camille Mizoule, instituteur à Auriac-l'Église, auteur de « La Bretagne à Vol d'oiseau » (1898), lauréat des Muses armoricaines et Vendéennes, publie un livre d'essais poétiques intitulé « Auvergne et Bretagne ».
En 1918, la commune d'Auriac change de nom pour Auriac-l'Église[13].
En 1962, Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur à l'école publique d'Auriac-l'Église et archéologue, est à l'origine de la découverte d'une des plus vastes nécropoles de France : les tertres funéraires protohistoriques du pays de Laurie[14].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2018, la commune comptait 148 habitants[Note 3], en diminution de 14,45 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
On peut voir sur le tableau que la population d'Auriac-l'Église a connu son pic en 1821, à l'époque de la Restauration. Elle a constamment diminué depuis, les jeunes générations préférant aller s'installer en ville.
Vie associative
- Comité d’Animation et de la Culture d’Auriac-l’Église (CAC)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Nicolas d’Auriac. Datant du XIIe siècle, elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
- Croix de la place de l'Église. Elle a été déplacée en 1899.
- Motte castrale de Chavagnac. Berceau de la famille de Chavagnac.
- Terrasses de pierres sèches. Datant du XIXe siècle, elles se situent sur les côtes d'Auriac-l'Église (témoignages d'anciennes cultures viticoles). Elles sont appelées en langue locale pailhas[18].
- Château de la Gironde (vestiges des XIVe et XVIIIe siècles).
- Anciennes mines d'antimoine. Galerie du hameau de Riol.
- Maisons anciennes.
- Anciens fours : four du hameau de Chazelles (rasé en 2002) ; four du hameau de Serre.
- Anciens pigeonniers.
- Moulins de Riol et de la Croze. En 1816, naît au moulin de Riol, l'abbé Jean-Baptiste Vigouroux (1816-1898) qui fonda en Nouvelle-Calédonie la première mission catholique en 1851 et signa le l’acte de prise de possession par la France de la Nouvelle-Calédonie.
- Pont de type gallo-romain sur la Sianne. Il est construit en 1897 à la Vernède et dessert 7 propriétés.
- Camping de la Sianne. Camping municipal de 30 emplacements situé au bord de la rivière. Taille : 0,76 hectare. 1 étoile.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Vigouroux (1816-1898), ordonné prêtre en 1842, il rejoint l'ordre des missionnaires maristes en 1848. Il fonde en la première mission catholique de Nouvelle-Calédonie en 1851 et signe l’acte de prise de possession par la France de la Nouvelle-Calédonie le . Auteur des plans du nouveau petit-séminaire de Saint-Flour, il meurt à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) en 1898[19].
- Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur et archéologue. Précurseur de la méthode Freinet, il enseigne à Chausse de Saint-Poncy, à Auriac-l'Église de 1950 à 1963 et à Massiac. Tout au long de sa vie, il organise de nombreux chantiers de fouilles archéologiques dans le Nord-Cantal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de nombreuses notes scientifiques ; ses découvertes enrichissent aujourd’hui les musées d’Aurillac et de Saint-Flour. Une rue de la ville d'Aurillac porte son nom.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Nos ancêtres auvergnats, L'immigration auvergnate en Bretagne, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 2004. [le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles - et notamment d'Auriac avec les Andraud, Bourse, Boyé, etc.]
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- En auvergnat, une "Chaze" est une bâtisse de pierre construite par les bergers
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Rapport d'activité de l'Association Cézallier - Vallée de la Sianne, Mairie de Molèdes (15)
- J.-J. Périchaud, Les Gisements Métalliques du District à Antimoine de Brioude-Massiac (Massif Central Français), BRGM, 1968
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le pouillé de Saint-Flour.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 458
- Dans le terrier d'Aurouze.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- J.-P. Daugas, « La Nécropole du Plateau de Laurie », page 215, Les plus beaux sites archéologiques de France, éditions Eclectis.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Toits, tours, clochers... Patrimoine en hauteur, Petit journal du patrimoine réalisé par la classe de 5e de Blesle.
- Lettres des missionnaires maristes en Océanie, 1836-1854, page 726, collection Charles Girard, Mémoire d'Église, éditions Karthala
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