Augustin-Joseph de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly est un maréchal de France, né le au château de Corbion à Villaines-sous-Lucé (Anjou), baptisé à Haucourt (Seine maritime) le [1] et mort guillotiné à près de 87 ans le (5 germinal an II) à Arras (Pas-de-Calais).

Pour les articles homonymes, voir de Mailly.

Il est en outre marquis d'Haucourt, baron de Saint-Amand, officier général qui atteint la dignité de maréchal de France en 1783. Bien qu'âgé de 85 ans, il est notamment chargé de la défense du palais des Tuileries lors de la journée du 10 août 1792.

Biographie

Sa famille

Augustin-Joseph de Mailly est l’héritier de l'une des plus anciennes familles de la noblesse du royaume, la Maison de Mailly, d'origine Picarde. Il est le fils de Joseph de Mailly (1677-1755), marquis d'Haucourt, seigneur d'Assigny, Guillencourt, Brunvil, Bivil, Villedieu, Cany, Saint-Michel-d'Halescourt, Grumesnil, baron de Saint-Amand. Dans sa jeunesse, Joseph de Mailly a été page de la Petite Écurie du Roi, reçu en 1691. Sa mère, Louise-Madeleine-Josèphe de La Rivière, est dame de La Roche-de-Vaux-Corbuon et du Bois-de-Macquessy, de Requeil, de Flacé et d'Estival, dans la province du Maine et l'actuel département de la Sarthe [2].

Les débuts de sa carrière militaire

Mailly est d’abord un militaire. Il est mousquetaire en 1726, enseigne dans le Régiment de Mailly-Infanterie en 1726, il est guidon de la compagnie des gendarmes de la reine. Le , il devient capitaine des gendarmes écossais. Le capitaine de Mailly fait les campagnes de Westphalie, de Bohême et de Flandre. Il est lieutenant-colonel de la compagnie des gendarmes de la reine en mars 1733, puis Sous-Lieutenant de la compagnie des chevau-légers de Berri, avec rang de mestre de camp de la cavalerie en mars 1734.

Ses exploits lui valent en 1740 la croix de Saint-Louis, à l’âge de 32 ans, ce qui est exceptionnel.[réf. nécessaire] En , Augustin Joseph de Mailly est nommé capitaine-lieutenant de la compagnie des gendarmes écossais, sur la démission du comte de Rubempré, son parent, puis il est promu au grade de brigadier des armées du roi, en .

Après la campagne de Bohême à Weissembourg, en 1744, il charge, à la tête de 150 gendarmes, un corps de cavalerie et d'infanterie qui avait culbuté deux régiments français, et le force à la retraite. Une pension de 3 000 livres lui est accordée pour cette action brillante[réf. incomplète][3].

Il est promu maréchal de camp, le , en Flandre, sans avoir d'expérience du commandement de grandes unités. Il participe à la guerre de Succession d'Autriche aux côtés du chevalier de Belle-Isle et concourt à préserver la Provence de l'invasion étrangère. Il continue de se signaler, surtout à la bataille de Pavie (1745) où, séparé de l'armée française, il la rejoint en perçant un corps considérable de cavalerie ennemi auquel il enlève 4 canons et 150 prisonniers.[réf. nécessaire]

Il passe ensuite en Italie, où, après la bataille de Plaisance (1746) et le combat du Tidon, il est chargé de l'inspection de la cavalerie. Le roi lui donne le gouvernement d'Abbeville, le crée lieutenant-général de ses armées, en . Il est inspecteur général de la cavalerie et des dragons en mars 1749[réf. incomplète][4].

Commandant en chef en Roussillon

L'université de Perpignan au XVIIIe siècle.

Mailly devient commandant en chef en Roussillon en 1749.

Rénovateur de l’urbanisme de la ville, il transforme le cadre urbain de Perpignan et du Roussillon dans la seconde partie du XVIIIe siècle au travers d'un programme d'urbanisme de construction dédié principalement à l'éducation. En accord avec son image de personnalité de la haute noblesse et figure de la monarchie administratives des Lumières dans le Midi de la France[5].

Il met en œuvre la rénovation de l'Université de Perpignan qui se voit doté d'une bibliothèque publique[7], de jardins et d'un cabinet d'histoire naturelle et offre en dotation 918 ouvrages de sa bibliothèque personnelle[6]. Il soutient la fondation du premier théâtre du Roussillon sur la place de la Loge et l’aménagement de jardins publics sur les remparts, pour agrémenter la ville. Il fonde également une académie militaire pour former une jeunesse nobiliaire au service futur du roi, qu'il inaugure en 1768[6]. Il rétablit le couvent des enseignantes pour permettre à des enfants d'extraction plus modeste de recevoir une instruction gratuite. Il prend sous sa protection et fait de nombreux dons à l’hôpital Saint-Jean de Perpignan ou il crée une douzaine de place pour les indigents. L'ensemble de ses actions philanthropiques, le font surnommé « le bienfaiteur » par les édiles de la ville[6].

Port-Vendres et disgrâce

The Road Through the Rocks, Port Vendres

Louis XVI, véritable restaurateur de la marine de guerre et commerciale française, confie au général de Mailly l'installation d'un port puissant et fortifié qui, soit capable d’assurer enfin un trafic régulier avec l'Europe entière, de l'Espagne à la Suède, d'Écosse à l'Italie, de la côte catalane à l'Orient et aux ports barbaresques, voire jusqu'aux Indes lointaines et jusqu'aux Amériques.

Mailly restructure Port-Vendres qu’il veut comme Perpignan la représentation idéale d’une ville maçonnique. Il y fait construire un port profond et à l'abri des vents. Outre le port moderne, en quinze années (1770-1785), il complète la ville, trace et perce quelques petites rues, construit de nouvelles habitations sur un plan uniforme, rectifie des alignements, construit des quais et des débarcadères commodes. Pour marquer d'un symbole la renaissance de Port-Vendres, Louis XVI permet à la province de faire ériger à sa gloire le premier monument élevé en France en son honneur, l'obélisque de Port-Vendres[8]. En 1775 il renforce les fortifications de l'entrée du port de Port-Vendres en construisant la Redoute de Mailly face a la Redoute du Fanal : réalisée par Vauban entre 1673 et 1700 pour assurer la défense du port.

Le , le maréchal de Noailles, en querelle avec Mailly, réussit à le faire révoquer de son commandement.

En , Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville obtient du roi l'exil de Mailly. Le le roi casse le comte de Mailly d'Haucourt pour avoir trop répandu son mémoire que René Louis de Voyer de Paulmy d'Argenson juge apologétique. Mailly doit rentrer dans ses terres. Sa maîtresse, la marquise de Blanes et son mari, se répandaient en discours contre le gouvernement. Ils sont proscrits eux-aussi.

La disgrâce de Mailly dure peu, car il est chargé d'aller en Espagne complimenter, de la part du roi, l'Infante Marie-Thérèse-Raphaëlle de Bourbon.

Guerre de Sept Ans

Pendant la guerre de Sept Ans, Joseph-Augustin de Mailly passe aux armées d'Allemagne. Il se trouve à la bataille de Hastenbeck (27 juillet 1757) et est blessé à la tête d'un coup de sabre. Il est fait prisonnier, par suite de sa blessure qui l'a laissé sans connaissance à la bataille de Rossbach la même année.[réf. nécessaire]

Frédéric de Prusse, le despote éclairé, dont le comte de Mailly est le prisonnier de guerre, est son ami[9]. Il n’est libéré qu’au bout de deux ans. Pour le remercier de ses services, ses terres de Raineval, Esclainvilliers, Mongival, Sotteville, etc. sont unies et érigées en comté de Mailly, par lettres-patentes données au mois de janvier 1744.[réf. nécessaire]

Quand Mailly recouvre sa liberté, il rejoint encore l'armée et fait avec succès les campagnes d'Allemagne de 1760, 1761, 1762. La paix revient et met un terme à ses travaux militaires[Lesquels ?]. Il reprend son commandement du Roussillon. En 1771, il est nommé directeur-général des camps et armées des Pyrénées et des côtes de la Méditerranée.

Le maréchal de Mailly est membre de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens.

La journée du 10 août 1792

Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly, maréchal de France, avant les combats de la journée du 10 août 1792 (par Yan' Dargent).

Le maréchal de Mailly refuse d'émigrer ; l'idée d'un roi abandonné à Paris sans clergé et sans noblesse est pour lui une absurdité révoltante. En 1790, Louis XVI lui donne le commandement d'une des quatre armées décrétées par l'assemblée nationale et celui des 14 et 15e divisions militaires[10]. Mais l'assemblée ayant exigé un serment civique, le maréchal de Mailly donne sa démission.

Le 9 août, quand il apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries. Il se voit confier par le Roi le commandement des troupes qui défendront les Tuileries le lendemain, le 10 août 1792. Lors de l'attaque, la défense est balayée. Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

Ses arrestations et son exécution

Le maréchal est cependant dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu’un commissaire réussit à s'y opposer. Le maréchal échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison[réf. nécessaire].

Il se réfugie avec sa famille au château de Moreuil. Le représentant du peuple André Dumont, le fait jeter en prison, le . Il est rejoint par son épouse, et ils restent enfermés dans la citadelle de Doullens pendant quatre mois.

Joseph Lebon, autre représentant du peuple, l'envoie à l'échafaud à Arras[11]. À l'âge de quatre-vingt-six ans, ce vieillard a la force de s'écrier, en fixant l'instrument de sa mort : Vive le roi ! Je le dis comme mes ancêtres[12].

Franc-maçonnerie

Augustin-Joseph de Mailly fait partie des premiers membres de la franc-maçonnerie du Royaume de France, nouvel et jeune espace de sociabilité rapidement investi par l'aristocratie française. Initié vers la fin des années 1730 au sein de la loge « Bussy-Aumont » dont le recrutement est très aristocratique, loge à laquelle appartient également le duc d'Aumont et le marquis de Calvière. Au cours de cette période, son nom est fréquemment cité dans les documents historiques ou il est invité à de nombreuses cérémonies d’initiation aux côtés du duc d'Antin et du comte de Derwentwater[13]. Dans le Roussillon, il fait partie d'une loge qui se revendique élitiste dans son recrutement, « La Sociabilité »[13]. Malgré l'interdiction royale, il participe à des tenues maçonniques et assure qu'elles ne contreviennent en rien « aux bonnes mœurs, à la religion et à l’état ». Il assure toutefois au Roi son entier dévouement. La documentation laisse apparaitre le comte de Mailly comme le vénérable maître d'une « loge de Mailly » entre 1740 et 1744. Il est également officier de la première Grande Loge de France en 1744 comme grand surveillant[14]. En tant qu'officier de l'obédience, il intervient dans la délivrance de patente de création pour des loges de province, Toulouse et Montpellier en particulier. Son statut de grand aristocrate, le protège durant sa vie et il n'est jamais réellement inquiété en tant que franc-maçon. Il contribue largement par son action à l'implantation de loges provinciales dans le sud-ouest, faisant de lui un intermédiaire de l'ordre entre Paris et les provinces du royaume[15].

Mariages et descendance

Sa troisième épouse, née Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet. Portrait par Elisabeth Vigée-Le Brun (1783)

Augustin-Joseph de Mailly se marie trois fois [16] :

La première, le 20 avril 1732, avec Constance Colbert de Torcy (1710-1734), nièce du grand Colbert, fille de Jean-Baptiste Colbert de Torcy, marquis de Torcy, marquis de Sablé, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, commandeur des Ordres du Roi, et de Catherine Félicité Arnauld de Pomponne, elle-même fille du ministre Simon Arnauld de Pomponne. Ce mariage se fait en présence, du Roi Louis XV. Trois filles :

  • Catherine-Joséphine de Mailly (2 septembre 1733 - 18 avril 1734) ;
  • Joséphine de Mailly (12 septembre 1734 - 16 septembre 1734) ;
  • Joséphine Marie Constance de Mailly (12 septembre 1734 - Paris 15 septembre 1783), mariée à Paris, paroisse Sainte Marguerite, le 9 janvier 1747 [17] avec Marc René de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson, lieutenant général des armées du Roi, directeur général des haras, gouverneur de Vincennes, fils de Marc Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson, ministre et secrétaire d'état à la Guerre, grand-croix et chancelier de l'Ordre royal et militaire de Saint Louis, et d'Anne Larcher. Dont postérité [18].

Veuf le 13 décembre 1734, Augustin-Joseph de Mailly se remarie le avec Michelle de Séricourt, fille de Charles Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvillers, seigneur de Folleville, Raineval, et de Marie-Michelle de Court. Elle est dame d’Esclainvilliers, Folleville et héritière en partie de cette maison [19]. Elle meurt le 28 septembre 1778 à Mailly-Raineval et est inhumée dans l'église voisine de Folleville. Un fils :

À nouveau veuf en 1778, Augustin-Joseph de Mailly se remarie le 6 avril 1780 avec Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet (1763-1840), fille de François Raymond Joseph de Narbonne Pelet, vicomte de Narbonne, lieutenant général des armées du Roi, et de Lucrèce Pauline Marie Anne de Ricard, Elle a quinze ans et lui soixante dix. Son portrait, peint en 1783 par Elisabeth Vigée Le Brun, resta dans sa descendance jusqu'en 1987. Il fut exposé à la rétrospective Vigée Le Brun, en 2015 à Paris. Passé en vente chez Christie's, à Londres, le 5 juillet 2018 [21], il est adjugé pour la somme de 812 750 livres, soit environ 875 000 euros [22]. Un fils naît de ce troisième mariage

Distinctions et armoiries

Blasonnement :
D'or à trois maillets de sinople[24],[23]
Commentaires : Devise : « HOGNE QUI VOURA » = « Gronde qui voudra »

Ouvrages

  • Histoire de la campagne de l’année 1734 en Allemagne, commandée par le maréchal de Berwick, et après sa mort par le maréchal d'Asfeld. Écrite par les officiers de l'état-major avec des Notes des différent partis qui la divisoient, et conservée dans les portefeuilles du comte de Mailly, mestre de camp de cavalerie dans cette année et depuis maréchal de France.
  • Lettre de M. le maréchal de Mailly au roi, sur l'administration intérieure qu'il a remplie en Roussillon, 1790.

Pour approfondir

Notes et références

    1. « 3 E - 00 171 - 1710 - 1719 Haucourt », sur Archives départementales de Seine-maritime (consulté le )
    2. Alcius Ledieu, Le Maréchal de Mailly, dernier commandant pour le Roi à Abbeville, Paris, Picard, , X + 153 p. (lire en ligne), p. 1
    3. Dictionnaire historique, ou histoire abrégée de hommes qui se sont fait..., p. 402 et suivantes.
    4. Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter / sous la dir. de Mr. le Dr Hoefer.
    5. Thierry Zarcone, p. 54.
    6. Thierry Zarcone, p. 55.
    7. la seule en France à cette époque[6]
    8. Philippe Madeline et Jean-Marc Moriceau, « Bâtir dans les campagnes. Les enjeux de la construction de la Protohistoire au xxie siècle », Histoire & Sociétés Rurales, vol. 31, (ISBN 9782753508743, lire en ligne, consulté le ).
    9. Le Prix Du Sang Bleu - Joseph-Augustin De Mailly 1708-1794 Jean-Yves Duval.
    10. Supplément au dictionnaire historique, de François-Xavier Feller, p. 162.
    11. Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, p. 627.
    12. Pierre Mendès France au quotidien, de Simone Gros, p. 77.
    13. Thierry Zarcone, p. 56.
    14. Thierry Zarcone, p. 57.
    15. Thierry Zarcone, p. 58.
    16. Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la Maison de Mailly, tome 1, Paris, Le Mans, Laval, Librairie Emile Lechevalier, Librairie Pellechat, Imprimerie Moreau, (lire en ligne), p. 509-519
    17. Transcription de l'acte de mariage dans le registre paroissial de Mailly-Raineval (Somme).
    18. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Voyer de Paulmy d'Argenson, Lyon, l'auteur, , 242 p., p. 92-93
    19. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la..., de François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, publié 1775, p. 369.
    20. L'art de vérifier les dates..., p. 221.
    21. « Galerie virtuelle des œuvres de Mme Vigée Le Brun », sur Le Forum de Marie-Antoinette, (consulté le )
    22. « Elisabeth Louise Vigée Le Brun, portrait of la maréchale-comtesse de Mailly, née Blanche Marie Charlotte Félicité de Narbonne Pelet », sur Christie's (consulté le )
    23. Popoff 1996, p. 108.
    24. Rietstap 1884.

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la Maison de Mailly, tome 1, 1893, Paris, Le Mans, Laval ; Librairie Emile Lechevalier, Librairie Pellechat, Imprimerie Moreau, p. 509-519 ;
    • Alcius Ledieu, Le Maréchal de Mailly, dernier commandant pour le Roi à Abbeville, 1895, Paris, Picard, XIV-160 pp..
    • Souvenirs du Maréchal de Mailly, 1895, Le Mans, Leguicheux, VIII-110 pp.. (souvenirs écrits en partie par son épouse)
    • Le Maréchal de Mailly, portrait d’un homme des Lumières, Colloque Le siècle des Lumières en Roussillon, Archives Départementales des Pyrénées-Orientales - Université de Perpignan, 3 décembre 2004.
    • Jean-Yves Duval, Le prix du sang bleu : Joseph-Augustin de Mailly, 1708-1794, Paris : les Éd. le Sémaphore, 2000.
    • Simon Surreaux, Les Maréchaux de France des Lumières, Histoire et Dictionnaire d'une élite militaire dans la société d'Ancien Régime, 2013, Paris, L'Harmattan, p. 952-955.
    • Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 978-2-86377-140-2).
    • Collectif (Dir.Thierry Zarcone), La fabrique de la franc-maçonnerie française : Histoire, sociabilité et rituels, 1725-1750, Paris, Dervy, coll. « Sparga Soligo », , 589 p. (ISBN 979-10-242-0241-9). .
    • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;

    Articles connexes

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