Arnaud Courlet de Vregille

Arnaud Courlet de Vregille est un peintre français, né le à Bourges.

Biographie
Arnaud Courlet de Vregille lors de la remise du prix Vregille à l’hippodrome de Nancy-Brabois en 2017.

Issu de la Famille Courlet de Vregille, Arnaud Courlet de Vregille se lance depuis son plus jeune âge dans le dessin[non neutre][source secondaire nécessaire]. Remarqué par la critique dès ses premières expositions[non neutre][source secondaire nécessaire], il se révèle en 1993 par un prix attribué par l'Institut d'études supérieures des arts de Paris pour son œuvre Laisse-moi[1], acquise par le ministère des Finances pour la décoration de la cité administrative de Bobigny[réf. nécessaire]. En 1997, il rencontre le peintre-sculpteur Georges Oudot, en exposition et à son atelier, qui l'encourage dans son travail[réf. nécessaire]. Présente dans l'édition française[2], son œuvre est également remarquée en Arménie[évasif][3]. Ses sources d'inspiration sont "liées à la musique, à la poésie ou encore à l'art équestre..."[1].

Style

Le Who's Who in International Art qualifie son art « d'abstraction lyrique », de « futurisme », de « peinture spontanée »[4].

Arnaud Courlet de Vregille, lors de l'exposition Data Music, en 2019.

Jacques Rittaud-Hutinet écrit à son sujet dans Encyclopédie des Arts en Franche-Comté :

« Peintre atypique, il recherche au sein de l'abstraction l'émergence lointaine du figuratif. Sa peinture exprime la chaleur d'un réel déchiré émergeant d'une sorte de peau colorée. L'artiste dit réaliser ses toiles à la fois impulsivement et après un travail en condensation fruit d'une longue préparation intérieure. Il marque certaines de ses œuvres d'un cercle de solitude souvent filigrané dont l'éclatement suggère le moment où la réalité se fissure et défaille pour révéler l'invisible et rendre au visible son évidence énigmatique. L'émotion qui trame ses toiles paraît surgir du mouvement, de sa violence, de sa lumière[5]. »

Expositions

Salons
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Arnaud Courlet de Vregille, lors de la remise du prix Argenson à Paris en 2001 pour son tableau Quand le Scarabée d'or.

Expositions personnelles
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Avec Paul Gonez, dans l'atelier de ce dernier devant le tableau d'Arnaud Courlet de Vregille L'Alchimiste.

Distinctions et récompenses
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  • Invité d'honneur au 16e Salon artistique de Richelieu, 2017.
  • Prix de poésie, Salon Victor Chocquet, Paris, 2007, pour le poème Écris pour moi.
  • Prix Argenson, galerie Everarts, Paris, 2001.
  • Nomination, Salon Victor Chocquet, Paris, 2000.
  • Mention spéciale, Salon Victor Chocquet, Paris, 1998[15].
  • Nomination, Salon Victor Chocquet, Paris, 1996.
  • Mention spéciale, Salon Victor Chocquet, Paris, 1995.
  • Premier prix de l'Institut d'études supérieures des arts de Paris, 1993.

Publications

Ouvrages
  • Perséides, recueil de peintures illustré par les textes de Jacques Rittaud-Hutinet[16], Bègles, L'écouleur de la vie, 2019, (ISBN 9791069932395), (100 exemplaires numérotés).

Galerie
  • Œuvres d'Arnaud Courlet de Vregille
  • Pierre Teilhard de Chardin (1975), encre de Chine et crayon, 21 × 29,7 cm, collection privée.
  • Romy Schneider (1975), crayon, 21 × 29,7 cm, collection privée.
  • Au partage (1987), crayon et gouache, 21 × 29,7 cm, collection privée.
  • Le Picotin (1988), encre acrylique, 21 × 29,7 cm, collection privée.
  • Concerto (2006), acrylique, 120 × 80 cm, collection privée.
  • Ernst Beyeler, 2020, acrylique, 21 x 29,7 cm, collection privée famille Beyeler.
  • Oratoire (2007), fresque, L'Île-Bouchard.
  • Dance (2008), pastel et crayon, 21 × 29,7 cm, collection privée.
  • Lumière ou Projection privée (2010), acrylique, 120 × 90 cm, collection privée.
  • Charles-Maurice Couyba (2011), acrylique, 120 × 80 cm, collection privée.

Notes et références
  1. « 16e salon artistique ce week-end » (version du 16 août 2017 sur l'Internet Archive), sur lanouvellerepublique.fr, .
  2. « Jean-Joseph Julaud, La Littérature française pour les nuls - Vite et bien, Decitre, 2018, p. 278 ».
  3. « Centre ʺEndanikʺ : Evénement intitulé ʺVues photographiques animéesʺ dédié à la Francophonie et aux frères Lumière, inventeurs de la cinématographie ».
  4. Who’s Who In International Art, 2002, pp. 18 et 78.
  5. Jacques Rittaud-Hutinet et Chantal Leclerc, Encyclopédie des Arts en Franche-Comté, La Taillanderie, 2004, p. 111 (ISBN 2876292971).
  6. Freiburger Stadtkurier, 15 août 2019.
  7. « Catalogue Le deuxième regard, visions contemporaines sur N. C. Ledoux ».
  8. https://publipresse.cld.bz/La-Presse-Bisontine-64-Mars-2006/41/
  9. Vu du Doubs, septembre 2006.
  10. https://publipresse.cld.bz/La-Presse-Bisontine-57-Juillet-Aout-2005/25/
  11. Est Républicain, 6 mai 2002.
  12. https://www.estrepublicain.fr/art-et-culture/2014/10/05/des-sculptures-chargees-de-symboles.
  13. https://www.estrepublicain.fr/loisirs/2012/09/26/couyba-inspire-les-artistes-contemporains
  14. La Provence, 18 juillet 2001.
  15. Est Républicain, 16 novembre 1998 ; 14 décembre 1998.
  16. https://rcf.fr/culture/un-livre-d-art-les-perseides

Annexes

Bibliographie
  • L'essentiel, Bourgogne Franche-Comté, Besançon, Sodiex Éditions, été 2019, p. 42.

Émissions télévisées
  • Le deuxième regard, France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 24 octobre 2006.
  • La résidence d'artistes, France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 24 septembre 2002.
  • Les artistes rencontrent leur public à l'atelier, France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 18 septembre 2000.

Émissions radiophoniques

Liens externes
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