Ansar Dine

Ansar Dine ou Ansar Eddine (arabe : أنصار الدين, ʾAnṣār ad-Dīn, « Les défenseurs de la religion ») est un groupe armé salafiste djihadiste fondé et dirigé par Iyad Ag Ghali. Apparu au début de l'année 2012, c'est l'un des principaux groupes armés participant à la guerre du Mali. Le , Ansar Dine fusionne avec plusieurs autres groupes djihadistes pour former le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans qui reste sous la direction d'Iyad ag Ghali.

Ansar Dine

Idéologie Salafisme djihadiste
Objectifs Établir un État islamique au Mali régi par la charia
Fondation
Date de formation 2012
Pays d'origine Mali
Dissolution
Date de dissolution
Causes Fusion avec AQMI au Sahel, la katiba Macina et la katiba Al-Mourabitoune pour former le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Actions
Mode opératoire Lutte armée, guérilla
Zone d'opération Mali
Organisation
Chefs principaux Iyad Ag Ghali
Membres 300 hommes[1] (à sa fondation)
1 200 à 3 000 hommes[2],[3] (2012-2013)
250 à 800 hommes[4],[5] (2014-2016)
Répression
Considéré comme terroriste par ONU[6], États-Unis[7], Canada(3 février 2021)[8]
Guerre du Mali
Guerre du Sahel

Ce groupe ne doit pas être confondu avec son homonyme, mouvement légalisé en 1992, revendiquant 800 000 soutiens dirigés par le prédicateur Chérif Ousmane Haïdara, vice-président du Haut Conseil islamique malien[9].

Drapeaux

Au début de la rébellion, Ansar Dine utilise d'abord le drapeau noir ; cependant en , cherchant à se démarquer d'AQMI et du MUJAO, Iyad Ag Ghali adopte un nouveau drapeau : blanc avec comme emblème, en rouge, une kalachnikov et un sabre surmontés d'un coran[10],[11],[12]. Cependant dans une vidéo rendue publique le , Iyad Ag Ghali réapparaît avec le drapeau noir en fond[13].

Idéologie

Le , Ansar Dine adresse un communiqué à l'AFP, le mouvement affirme combattre pour instaurer la charia à l'ensemble du Mali[14] :

« À compter de ce jour, nous nous engageons à la lutte armée sans merci pour l'application de la charia, dans un premier temps dans l'Adrar des Ifoghas. Quiconque est d'accord avec cette position est avec nous. Nous sommes des musulmans du Mali (...) et notre objectif est de convaincre de gré ou de force les autres à appliquer la charia. Nous ne voulons pas une république indépendante à part, mais une république islamique[14]. »

Dès le début de la guerre du Mali, Ansar Dine s'allie avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI)[15]. Cependant, contrairement à AQMI, Ansar Dine n'a revendiqué aucun enlèvement ni attentat contre des civils[16]. Certains responsables politiques maliens ont entretenu l'espoir qu'Iyad Ag Ghali, autrefois proche du gouvernement malien, puisse être « récupérable » et ont formulé le souhait de négocier avec lui[16],[17],[18]. Cette option est cependant rejetée par la France qui estime qu'Iyad Ag Ghali est une cible à abattre en priorité[16],[18].

Organisation et commandement

Pick-up d'Ansar Dine à Tombouctou, en août 2012.

Ansar Dine est créé et dirigé par Iyad Ag Ghali, une ancienne figure des rébellions touarègues maliennes des années 1990.

Alghabass Ag Intalla, fils de l'amenokal des Ifoghas, est la principale figure politique officielle du mouvement. Il mène l'essentiel des négociations à Ouagadougou avec le gouvernement malien et le MNLA[19]. Il rompt cependant avec Ansar Dine en pour fonder le MIA[20]. Le principal porte-parole du mouvement est Senda Ould Boumama[21].

Abou Mohame, dit Cheikh Ag Aoussa et Haroune Ag Saïd, dit Abou Jamal, sont considérés comme faisant partie des plus proches lieutenants d'Iyad Ag Ghali[22],[23]. Cependant Cheikh Ag Aoussa rallie le MIA, puis le HCUA en 2013[24], tandis que Haroune Ag Saïd est tué par les forces spéciales française au nord de Kidal la nuit du 24 au [23],[25].

Mohamed Moussa Ag Mouhamed est présenté comme le numéro 3 du mouvement par le MNLA[26]. L'un des principaux chefs est Mohamed Ag Aghaly Ag Wambadja, dit Abdelkrim Kojak. Il a fait partie du MNLA, et c'est un ancien bras droit d'Ibrahim ag Bahanga[27],[28],[29]. Il est tué en à la bataille de Konna[30].

Au sein de l'organisation, figurent plusieurs émirs : Abderrahman Gouli[31] dit Wathik, Abou Abida[31] dit Mourabiti Ben Moula, chef de la katiba Tawhid[31], Athman Ag Houdi[31], Mohamed Moussa chef de la katiba El Hisba, et Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi , dit Abou Tourab, chef de El Amr Bil Maarouv Weneuhye Ani Al Mounkar[32],[33]. Le secteur d'Aguel'hoc est sous l'autorité d'Ibrahim Ag Inawalen, dit Ibrahim Dina[34].

Début , une nouvelle katiba est créée au sein d'Ansar Dine, baptisée Ansar al-Charia, et commandée par Omar Ould Hamaha. Elle est constituée principalement d'Arabes de la région de Tombouctou[35],[36]. Elle comporterait également des transfuges du MAA[37].

Le , Sultan Ould Bady, émir de la katiba Saladin, quitte le MUJAO et rejoint Ansar Dine avec ses hommes[38],[39],[40],[41].

À l'été 2013, parmi les principaux chefs figureraient Ibrahim Ag Inawalen, dit Ibrahim Dina ou « Bana », commandant pour la région d'Aguel'hoc, Ayoub Ag Assarid, Malick Ouanesnat et Inawalen Ag Ahmed[42]. Ibrahim Ag Inawalen est tué par les Français la nuit du 17 au , il était alors considéré par l'armée française comme le numéro 2 d'Ansar Dine[43],[44].

Dans la région de Kidal, Ansar Dine est surtout présent dans les environs d'Abeïbara, Boghassa, Tenessako, Inerkache et Tin Zaouatine. Selon le MNLA, il serait présent jusqu'à Timiaouine et Tamanrasset en Algérie[4],[45].

En 2015, deux autres katiba sont formées dans le sud du Mali ; la katiba Macina dans le Centre (Ségou et Mopti)[46] et la katiba Khaled Ibn Walid à l'extrême sud du pays (Sikasso), près de la frontière avec la Côte d'Ivoire. La katiba Khaled Ibn Walid, surnommée « Ansar Dine Sud », est commandée par Souleymane Keïta, secondé par Amadou Niangadou, dit « Djogormé ». Elle compte des combattants venus du sud du Mali ainsi que de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso[47],[48],[49]. Souleymane Keïta est arrêté fin mars 2016 près de Sokolo par les forces spéciales des services de renseignements maliens[50]. Amadou Niangadou est quant à lui arrêté en Côte d'Ivoire en [49]. Le , le numéro 2 de la katiba Khaled Ibn Walid, Yacouba Touré, est capturé à son tour près de Bamako[51],[52],[53].

Ansar Dine forme également une branche burkinabée, menée par Boubacar Sawadogo[51]. Ce dernier, à la tête d'une katiba d'environ 30 hommes, est arrêté vers fin juin 2016 dans la région de Sikasso[54].

En 2016, la branche d'Ansar Dine dans le sud de la région de Gao est dirigée par Al-Mansour Ag Alkassim, secondé par Attaher Ag Ihadou[55]. Ce dernier est arrêté le [55].

Katiba d'Ansar Eddine
Nom Date de création Chefs successifs Zone d'implantation Effectifs Date de fin d'activité Commentaire
katiba Tawhid Mourabiti Ben Moula
katiba El Hisba Mohamed Moussa
katiba Ansar al-Charia décembre 2012 Omar Ould Hamaha constituée principalement d'Arabes de la région de Tombouctou
katiba Saladin janvier 2013 Sultan Ould Bady initialement intégrée au MUJAO
katiba Macina 2015 Amadou Koufa Centre (Ségou et Mopti)
katiba Khaled Ibn Walid 2015 Souleymane Keïta extrême sud du pays, près de la frontière avec la Côte d'Ivoire surnommée « Ansar Dine Sud »

Effectifs

Les effectifs d'Ansar Dine ne sont pas connus avec précision et varient selon les périodes.

Début 2012, peu après sa création, le groupe ne revendique que 300 combattants[1].

En , Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), estime que le mouvement disposerait de moins d'un millier d'hommes mais précise que « l'on manque de données fiables quant aux effectifs respectifs »[56].

En décembre 2012, le reporter Jean-Paul Mari écrit que le mouvement compte 3 000 hommes[2].

En janvier 2013, Mathieu Guidère, universitaire et professeur d'islamologie à l'Université Toulouse - Jean Jaurès, évalue le nombre de leurs combattants entre 5 000 et 10 000[57].

Le , l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, déclare devant l'Assemblée nationale qu'Ansar Dine a pu compter jusqu'à 1 200 hommes[3].

Début août 2014, Mélanie Matarese, journaliste pour Le Figaro écrit que selon « un proche des mouvements islamistes », Ansar Dine compte encore 800 hommes[5].

En janvier 2016, selon Baba Ahmed, journaliste de Jeune Afrique, Ansar Dine dispose de 250 à 300 hommes, principalement à Abeïbara, Boghassa et Tenessako[4].

En mars 2016, l'AFP indique que selon une source de sécurité malienne Ansar Dine compterait 200 hommes dans le sud du Mali[50].

Participation au conflit du Nord-Mali

Le , le Conseil de sécurité des Nations unies charge les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de mobiliser les forces armées ouest-africaines et de définir un plan de reconquête militaire du Nord du Mali[58] qui se trouve entre les mains d'AQMI, du MUJAO et d'Ansar Dine.

À la fin de l'année 2012, après avoir chassé ses rivaux du MNLA, Ansar Dine tente de prendre l'ascendant sur AQMI en essayant d'obtenir l'appui des cadis, des imams et des chefs de tribus par un discours volontairement plus modéré et conciliant. Près de Ménaka, Alghabass Ag Intalla, aurait ainsi obtenu le ralliement des tribus touarègues de Kel-Essouk, Imachaghane, Daoussahak, Ichelene-Harène et Imghad[59].

En , dans le contexte de l'opération Serval de l'armée française au Mali, un groupe de dirigeants modérés d'Ansar Dine s'en sépare pour fonder le Mouvement islamique de l'Azawad, qui se dit favorable à un règlement pacifique de la crise[60].

L'un des dirigeants d'Ansar Dine, Ahmadou Ag Abdallah, est arrêté par les autorités mauritaniennes à Bassikounou le [61]. Le , le no 3 de l'organisation, Mohamed Moussa Ag Mouhamed, responsable de l'application de la charia à Tombouctou, est arrêté à In Khalil, près de la frontière algérienne[62].

Le , Senda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine, se rend aux autorités mauritaniennes à la frontière est du pays[63]. Il sera libéré le [64]. Ayant fourni de nombreuses informations aux autorités mauritaniennes, il est menacé de mort par AQMI qui le considère comme un traître[65].

En février 2014, le retour de combattants d'Ansar Dine est signalé à Abeïbara, où ils distribuent de l'argent à des habitants, et à Boghassa, où ils forcent les villageois qui ne leur sont pas favorables à s'exiler[66],[67].

En , le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian déclare qu'Iyad Ag Ghali et des combattants d'Ansar Dine sont présents dans le sud de la Libye[68].

Le , des djihadistes tirent au moins 34 roquettes ou obus de mortier sur un camp de Tessalit tenu par l'armée française, malienne et la MINUSMA. L'attaque, qui ne fait aucune victime, est revendiquée par Ansar Dine, c'est sa première revendication depuis près d'une année[69].

En 2015, Ansar Dine revendique pour la première fois des attaques au sud du Mali, notamment près la frontière ivoirienne. Le groupe annonce alors son intention de mener des attaques en Côte d'Ivoire, en Mauritanie et dans d'autres pays de la région[70].

Le , Ansar Dine aurait mené pour la première fois une attaque au Burkina Faso, en attaquant avec une cinquantaine d'hommes un poste de gendarmerie à Samorogouan. L'affrontement avait fait trois morts du côté des gendarmes et un tué pour les assaillants[71],[51].

Financement

En 2012, au cours de la guerre du Mali, le Qatar est accusé par Le Canard Enchaîné, qui s'appuierait sur une source de la DRM, de financer au Mali Ansar Dine, ainsi qu'AQMI, le MUJAO et le MNLA, par le biais du Croissant-Rouge du Qatar, seule organisation humanitaire autorisée à opérer dans les territoires contrôlés par les djihadistes au nord du Mali[72],[73],[74],[75],[76],[77].

En octobre 2012, la DGSE dément cependant la présence de forces spéciales ou d'agents qataris au Mali[78],[79]. L'historien Jean-Christophe Notin doute également qu'un soutien ait été apporté par le Qatar aux groupes armés maliens et indique que selon une source proche de la DGSE : « jamais aucune preuve n'a été apportée d'un transfert de fonds de sa part en direction des djihadistes »[80].

Désignation comme organisation terroriste

Ansar est classé comme organisation terroriste par l'ONU[6] et par les États-Unis depuis le [81].

Notes et références

  1. Vincent Duhem, Le groupe salafiste Ansar dine, Jeune Afrique, 20 mars 2012.
  2. Le Nouvel observateur : MALI. Qui sont les islamistes touaregs d'Ansar Dine ?
  3. RAPPEL DES PRINCIPAUX FAITS INTERVENUS DEPUIS LE PRÉCÉDENT RAPPORT « MALI : COMMENT GAGNER LA PAIX » ? (23 AVRIL 2013)
  4. Baba Ahmed, Nord du Mali : la guerre est déclarée entre le MNLA et Iyad Ag Ghali, Jeune Afrique, 22 janvier 2016.
  5. Le Figaro : Le chef des Touaregs islamistes est de retour, par Mélanie Matarese.
  6. (en)Narrative summaries of reasons for listing Ansar Eddine, Security Council Committee pursuant to resolutions 1267 (1999) and 1989 (2011) concerning Al-Qaida and associated individuals and entities ONU
  7. « Terrorist Designations of Ansar al-Dine », United States Department of State, (consulté le )
  8. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « 13 groupes s'ajoutent à la liste canadienne des entités terroristes », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  9. « A Bamako, l’autre Ansar ed-Dine fulmine », Libération, (consulté le )
  10. Jeune Afrique : Les islamistes d'Ansar Dine laissent tomber le drapeau noir
  11. RFI : Aqmi, Mujao, MNLA : un rapport de force complexe
  12. Les drapeaux jihadistes de l’Ametettaï au Mali
  13. Maghreb Emergent : Iyad Ag Ghali abandonne totalement la revendication touareg pour basculer dans le jihadisme
  14. AFP, « Mali: un mouvement islamiste appelle à appliquer la charia par les armes », sur Atlasinfo.fr: l'essentiel de l'actualité de la France et du Maghreb (consulté le )
  15. « Islamist fighters call for Sharia law in Mali », Agence France-Presse,
  16. Célian Macé, « Parler avec les jihadistes ? Le dilemme qui agite le Mali », sur Libération.fr, (consulté le )
  17. Célian Macé, «Cette vidéo est censée situer le Sahel sur la carte du jihad global», sur Libération.fr, (consulté le )
  18. Cyril Bensimon, Parler ou ne pas parler avec les djihadistes, un dilemme malien, Le Monde, 25 avril 2017/
  19. Le Soir d'Algérie : Actualités : ALGHABASS AG INTALLA, VICE-PRÉSIDENT DU HAUT CONSEIL POUR L’UNITÉ DE L’AZAWAD :«Nous n’avons jamais été des extrémistes»
  20. Mali : le MIA, dissidence d'Ansar Eddine, demande "l'arrêt des hostilités"
  21. rfi : Mauritanie: l'un des porte-parole d’Ansar Dine se serait rendu
  22. Sahara Media : Exclusivité Sahara média : Ançar Edine dans sa première sortie médiatique depuis sa constitution
  23. RFI : Mali: un proche d’Iyad Ag Ghali tué par l’armée française
  24. Mali: trois groupes armés à Kidal acceptent un accord de cessez-le-feu, RFI, 23 mai 2014.
  25. Ministère de la Défense : Serval : point de situation du mercredi 30 avril
  26. Francetvinfos : Mali. Un groupe touareg revendique l'arrestation du numéro 3 d'Ansar Dine
  27. Bamada : Le bras droit de Iyad Ag Ghaly tue à Konna
  28. Malimag : Mali bilan konan: Beaucoup de leaders djihadistes tués dont Mohamed Ag Aghaly Ag Wambadja dit Kojak
  29. rfi : Mali: poursuite des raids aériens contre les groupes islamistes, situation stabilisée à Konna
  30. Mali: poursuite des raids aériens contre les groupes islamistes, situation stabilisée à Konna, RFI, 13 janvier 2013.
  31. Mali: trois chefs d'Ansar Dine ont trouvé refuge en Algérie, selon un journal)
  32. Jeune Afrique : Mali: trois chefs d'Ansar Dine ont trouvé refuge en Algérie, selon un journal
  33. Mali : un Touareg à la CPI pour la destruction de mausolées à Tombouctou, AFP, 26 septembre 2015.
  34. Le Républicain : Aguel Hoc (Nord Mali) / Aqmi lapide à mort un couple
  35. MALI. La mosaïque de l'armée islamiste
  36. "Les Français ont ouvert les portes de l'enfer"
  37. Sahara Media : La nouvelle qatiba « Ançar Echaria », un nouveau projet djihadiste conduit par l’homme à la barbe rouge
  38. Malijet ; La liste des principaux dirigeants du MNLA, D’ANÇAR-DINE, d’AQMI, du MUJAO…, des Katibas…
  39. Tahalil : Focus sur les groupes armés qui minent le Mali
  40. CF2R : NOTE D'ACTUALITÉ no 296 MALI : POINT SUR LES FORCES REBELLES
  41. Magharebia : Les menaces d'Ansar al-Din suscitent des craintes au Sahel
  42. Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, p. 591.
  43. RFI : Deux chefs jihadistes tués au Mali: une opération longuement préparée
  44. Ministère de la Défense : Sahel : deux importants chefs terroristes mis hors de combat
  45. Cyril Bensimon et Jacques Follorou, Kidal, symbole de la fragilité de la paix au Mali, Le Monde, 26 août 2016.
  46. « Jeunes "djihadistes" au Mali », Note d'analyse de l'Institut d'études de sécurité (ISS), no 89, (lire en ligne)
  47. Mali: le groupe Ançar Dine revendique une série d’attentats, Alakhbar, 5 juillet 2015
  48. Qui sont les groupes jihadistes actifs au centre et au sud du Mali?, RFI, 8 septembre 2015.
  49. Rémi Carayol, Mali : Keïta et Koufa, l’inquiétant duo terroriste du Sud, Jeune Afrique, 3 décembre 2015.
  50. Arrestation d'un important chef jihadiste du sud du Mali, AFP, 31 mars 2016.
  51. Mali : arrestation du numéro deux du groupe djihadiste Ansar Dine, Le Monde avec AFP, 9 mai 2016.
  52. Mali: arrestation d'un important chef jihadiste présumé du Sud, RFI, 9 mai 2016.
  53. Célian Macé, Du Mali à l'Algérie, les armes du jihad dans le viseur, Libération, 10 mai 2016.
  54. Benjamin Roger, Mali : arrestation de Boubacar Sawadogo, lieutenant burkinabè d’Ansar Eddine sud, Jeune Afrique, 19 juillet 2016.
  55. Mali : arrestation du numéro deux d’une faction d’Ansar Eddine, Jeune Afrique avec AFP, 25 novembre 2016.
  56. L'Express : Crise au Mali: "la France est condamnée à marcher sur des œufs"
  57. francetvinfo Mali. Qui sont les islamistes à qui la France a déclaré la guerre ?
  58. Libération - L'ONU donne 45 jours aux Africains pour préciser leur intervention au Mali - 13 octobre 2012
  59. Jeune Afrique : Nord-Mali : quand Ansar Eddine tente de marginaliser Aqmi, par Baba Ahmed.
  60. « Mali : scission au sein d'Ansar Eddine » - article du Monde du 24 janvier 2013.
  61. Guerre au Mali: un chef du mouvement islamiste Ansar Dine arrêté par l'armée mauritanienne
  62. « L'un des responsables islamistes d'Ansar Dine a été arrêté » - article de LCI du 3 février 2013.
  63. RFI : Mauritanie: l'un des porte-parole d’Ansar Dine se serait rendu
  64. Mauritanie: un ancien porte-parole d'Ansar Dine a été libéré, RFI, 5 août 2015.
  65. Baba Ahmed, Mali : Aqmi aux trousses de Sanda Ould Boumama, ex-cadre d’Ansar Eddine libéré par la Mauritanie, Jeune Afrique, 6 août 2015.
  66. Le Monde : Un an après « Serval », les djihadistes sont de retour au Mali
  67. RFI : Les jihadistes toujours présents dans le nord du Mali
  68. Le Point : Le Drian : le sud de la Libye "est devenu un hub terroriste"
  69. Jeune Afrique : Mali : les jihadistes d'Ansar Eddine refont surface
  70. Mali : le groupe djihadiste Ansar Eddine revendique des attaques dans le Sud, Le Monde avec AFP, 30 juin 2015.
  71. Burkina Faso: une gendarmerie attaquée près de la frontière malienne, RFI, 9 octobre 2015.
  72. Benjamin Roger, Nord-Mali : le Qatar accusé de financer les groupes islamistes de l’Azawad, Jeune Afrique, 6 juin 2012.
  73. « Financement du terrorisme : ce qu’il est possible de dire du rôle de l’Arabie Saoudite et du Qatar (et pourquoi la Russie peut changer la donne) », sur Atlantico.fr (consulté le )
  74. Régis Soubrouillard, Au Mali, le Qatar investit dans le djihadisme..., Marianne, 6 juillet 2012.
  75. Laurent De Saint Perier, Nord-Mali : les relations ambigües du Qatar avec les jihadistes, Jeune Afrique, 23 janvier 2013.
  76. Ségolène Allemandou, Le Qatar a-t-il des intérêts au Mali ?, France 24, 30 janvier 2013.
  77. Mehdi Lazar, "Le Qatar intervient-il au Nord Mali?"; L'Express, 4 décembre 2012.
  78. Georges Malbrunot, Présence d'agents du Qatar au nord-Mali: la DGSE dément, L'Orient indiscret, 25 octobre 2012.
  79. Nabil Ennasri, Le Qatar, soutien des jihadistes du Nord-Mali ? Cinq choses à savoir, Le Nouvel Observateur, 19 janvier 2013.
  80. Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, p. 94-96.
  81. Foreign Terrorist Organizations

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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