André Voisin (fédéraliste)

André Voisin, né en à Neuilly-sur-Seine et mort le , est un militant corporatiste puis fédéraliste français, qui a animé plusieurs associations, notamment La Fédération. André Voisin est un pseudonyme; son véritable nom est André Bourgeois.

Biographie

Entre-deux-guerres

André Bourgeois est le fils d'un employé de commerce et d'une couturière, Adèle Emma Voisin, dont il prendra le nom pour son pseudonyme. Il se forme à l’École normale d’Auteuil pour devenir instituteur. Il y rencontre des amis qui vont l'accompagner dans son parcours politique, comme Jean Bareth, Max Richard et Jean-Maurice Martin[1].

Il anime un Cercle La Tour du Pin, né en juin 1934, proche de l'Action française et inspiré du catholicisme social[2],[3]. Il y côtoie Jean-François Gravier, futur auteur de Paris et le désert français, soutenu par La Fédération[1].

Il devient en 1934 le secrétaire à Bruxelles du comte de Paris et collabore au périodique que le prétendant patronne, Le Courrier royal, fondé en 1935. Il est aussi secrétaire des Métiers français, une association corporatiste fondée en octobre 1935 et liée au comte de Paris. Ce-dernier avait demandé l’union des Français sur les bases de leur métier, pour élaborer les bases d’une « société nouvelle basée sur le travail et la justice » et sauver « le patrimoine matériel et spirituel du pays ». Les Métiers français s’appuient sur l’enseignement du christianisme social de René de La Tour du Pin et des encycliques pontificales. Dans La Revue hebdomadaire en 1936, Voisin fustige les patrons qui comprennent mal le corporatisme et dénonce leurs « jugements définitifs » suivants : « Accords financiers et commerciaux entre patrons, possible ; œuvres sociales, maisons ouvrières, crèches et retraites, parfait ; gestion commune du métier par les prolétaires et les industriels, folie ! ». Ces jugements repoussent en fait « toute réforme sociale », « s’attachent simplement à l’organisation du monde du travail dont (ils) maintiennent les injustices et les cruautés » et ne font « qu’apporter au capitalisme libéral sa dernière chance de salut ». Le comte de Paris ordonne fin 1937 de dissoudre l’organisation centrale des Métiers français et le maintien des centres locaux qui peuvent vivre sur leurs ressources[4],[5],[6]. Voisin est le directeur de son périodique, La Justice sociale, « organe d'action corporative et d'informations syndicales », publié de 1937 à 1939[7].

Il collabore aussi à un périodique de la Jeune Droite, L’insurgé. Dans un autre périodique de cette mouvance maurrassienne, Combat, Voisin y affirme en 1938 sa méfiance à l'égard de la démocratie parlementaire et des « oligarchies capitalistes » et vante le « corporatisme décentralisateur de René de La Tour du Pin »[8]. Selon plusieurs auteurs, notamment le politiste Antonin Cohen, il est alors membre du Parti social français[9] mais il y a parfois la confusion avec un homonyme qui fut un cadre du PSF[10].

Il épouse en 1938 Simone Ciabrini (1913-2015), avec qui il a quatre enfants.

Seconde Guerre mondiale

Il fait partie en juillet 1941 avec l'industriel et militant corporatiste Jacques Warnier, ancien des Métiers français et du Courrier royal, de l'équipe fondatrice d'un organisme privé, l'Office des comités sociaux, chargé par l'État de promouvoir la constitution des comités sociaux d'entreprises, ancêtres des comités d'entreprises fondés après la Libération, préconisés par la Charte du travail du 4 octobre 1941. Voisin est le premier directeur de l’OCS, mais il est « éliminé à la suite de tensions internes et de problèmes de personnes » en avril 1942[11],[12].

Il enseigne parallèlement à l'Institut d'études corporatives et sociales de Maurice Bouvier-Ajam, il occupe la chaire d’économie syndicale, préside le conseil de direction et est le directeur de son Collège d’études syndicales et corporatives jusqu'en 1944[13],[14]. Il est aussi secrétaire général de l’Office central d’organisation corporative, lié à l'IECS à partir de 1943, jusqu'en 1944[9].

Il est le secrétaire général à partir de 1942 du Centre interprofessionnel des commissions de reclassement des prisonniers de guerre et rapatriés, présidé par Claude-Joseph Gignoux[15],[16]. Il s'éloigne progressivement du régime de Vichy et se rapproche des résistants du Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés[17],[1].

Avec Jacques Bassot, ancien de l'OCS et de l'IECS, autre disciple de La Tour du Pin, et le militant catholique Jean Daujat, il fonde en 1943 le Centre technique d’organisation professionnelle (CTOP), organe d’action corporative qui milite pour la rechristianisation du monde au travail et le développement des libertés professionnelles, locales et régionales. Il fonde le 15 octobre 1944 le Centre d’études institutionnelles pour la réforme de la société française avec Bassot, Daujat, Max Richard, Jean Bareth et Jean-Maurice Martin. Ce groupe élabore la doctrine du fédéralisme, héritée de la pensée corporatiste et communautaire en substituant au vocabulaire corporatiste un discours fédéraliste[1].

Militant fédéraliste depuis la fin de la guerre

Le Centre d'études devient La Fédération. Cette association qu'il anime se développe après la guerre, lorsque la rejoignent des intellectuels comme Alexandre Marc, Robert Aron ou Denis de Rougemont, anciens de la revue L'Ordre nouveau; et des hommes politiques. Voisin est le gérant de la SARL Les études fédérales, fondée en 1947 et le principal associé de la société La Fédération, en 1951, avec un apport de 240 000 francs sur les 500 000 francs du capital originel[15],[18]. Au sein de La Fédération, il est successivement secrétaire général[19], président du comité exécutif[20],[21], premier vice-président[22], et aussi directeur du XXe siècle fédéraliste. A ce titre, il fréquente de nombreux hommes politiques, membres ou sympathisants de la Fédération[23], comme François Mitterrand[24] ou Raymond Triboulet[25]. Il est surtout proche de Roger Duchet, membre de la Fédération, fondateur et secrétaire général du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) de 1948 à 1961 - la ville de Beaune dont il est maire a accueilli le congrès de la Fédération en 1950[26] -, Antoine Pinay, autre leader des Indépendants, du gaulliste Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux.

C'est un bon organisateur et un homme de réseaux, qui a cherché à attirer à La Fédération des jeunes militants prometteurs, tels les futurs députés Roger Chinaud[27] ou Charles Millon[28], qui lui rendent hommage par la suite, et qui a su trouver l'appui de milieux patronaux pour le financement de ses initiatives, grâce à notamment Claude-Joseph Gignoux[15] et Georges Villiers, le dirigeant proeuropéen du Conseil national du patronat français (CNPF)[29],[30].

La Fédération agit dans deux directions, en faveur de la construction européenne, prônant une Europe fédérale, et en faveur d'une France décentralisée. André Voisin contribue à la fondation de l'Union européenne des fédéralistes (UEF) en décembre 1946, participe à ses réunions internationales[31], participe en mai 1948 au congrès de La Haye, moment-clé du fédéralisme européen[32],[33], aux côtés d'autres militants de la Fédération comme Jacques Bassot et Louis Salleron mais il n'y prend pas la parole, participe à la création du Conseil européen de vigilance (CEV) en 1950, pour la constitution d’un gouvernement et d’un Parlement fédéraux, dans le contexte de la formation du Conseil de l'Europe en 1949[34],[35].

En 1952, La Fédération envisage de fusionner avec d'autres associations fédéralistes dans l'Union française des fédéralistes (UFF) et André Voisin est appelé à présider son comité exécutif, aux côtes d'Henri Frenay, président de l'UEF, et Claude-Marcel Hytte, dans le contexte du projet de Communauté européenne de défense et de la naissance de la CECA[36]. Mais Voisin critique Frenay, jugé pas assez fédéraliste, et Altiero Spinelli, trop marqué par le communisme, et La Fédération rompt en 1953 avec l'UEF et l'UFF[37]. Voisin préside le comité exécutif d'une organisation rivale de l'UEF, le Centre d'action européenne fédéraliste (AEF), lancé en novembre 1956 à Paris, qui a un autre président, le Néerlandais Hendrik Brugmans,[38],[39],[40],[41]. L'UEF et l'AEF s'unissent en 1972.

Il prend parti dans les débats français en faveur du fédéralisme, par ses prises de parole dans les congrès de La Fédération[42] et du MNEL[43], ses conférences[44], ses articles dans Fédération (1947-1956) et dans Le XXe siècle fédéraliste, par des tribunes dans Le Monde, en 1957, dans le contexte de la guerre d'Algérie et du Traité instituant la Communauté économique européenne (traité de Rome)[45], en 1979, dans le contexte de la première élection au suffrage universel du Parlement de la CEE[46]. Avec aussi la rédaction de la plaquette 10 juin 1979, oui à l'Europe, avec Michel Faucher[47]. Il est alors vice-président du Mouvement européen - France.

Sur ses conseils, le jeune éditeur Yvon Chotard fonde fin 1950 le groupe des jeunes chefs d’entreprises de la Fédération, qu’il préside. Les Jeunes chambres économiques (JCE) que Chotard fonde en 1952 en sont issues. Le siège des JCE fut de 1952 à 1955, date de la rupture avec Voisin, celui du siège administratif de la Fédération, au 9, rue Auber, dans le 9ème[48],[1].

Avec le sénateur-maire Roger Duchet, il fonde en 1953 le « Mouvement national des élus locaux » (MNEL)[49],[50]. Il anime longtemps cette association en tant que secrétaire général, jusqu'en 1982[1],[51],[52],[53],[54],[55],[56],[57],[58]. Voisin devient d'ailleurs un élu local; il est conseiller municipal de sa ville natale, Neuilly-sur-Seine[59] et adjoint au maire Achille Peretti, jusqu'aux années 1980[58].

Il participe en 1954 à la réunion inaugurale du Groupe Bilderberg, aux Pays-Bas; son fondateur a compté sur lui pour recruter des participants français[60]. C'est que son principal fondateur, Joseph Retinger, est un militant proeuropéen qui a aussi initié la Ligue européenne de coopération économique (LECE) en 1946 dont est membre Voisin[61],[62].

Dans les années 1950 et 1960, il est proche du Centre d'études politiques et civiques, animé notamment par Louis Salleron, et plus encore de l'agence de presse lancée par le CEPEC en 1960, l'Agence coopérative interrégionale de presse (ACIP). On trouve de nombreux articles de Voisin publiés dans les colonnes de périodiques locaux liés à l’ACIP et Voisin est le rapporteur de la commission « mission civique des hebdomadaires » lors du premier congrès de l’ACIP en 1964 dans le Loir-et-Cher.

A partir de 1968, dans le cadre du débat sur le réforme régionale, il est l'un des vice-présidents du Mouvement national pour la décentralisation et la réforme régionale (M.N.D.R.), lancé en juin 1968 par Joseph Martray, fondateur et vice-président du CELIB (Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons) et membre actif de La Fédération, présidé par les députés Edmond Michelet puis Louis Joxe et avec Jean-Maurice Martin comme secrétaire général[63],[64],[65],[66].

Il est appelé par Chaban-Delmas à son cabinet, en juillet 1969, lorsque celui-ci devint Premier ministre[67],[68]. En 1974, un comité national des élus locaux en faveur de Chaban-Delmas se constitue; il est l'un de ses secrétaires généraux[69].

Dans les années 1970, il est membre de l'Académie européenne de sciences politiques (AESP), une organisation conservatrice transnationale[70],[71].

Sources

  • Olivier Dard, Destins de la Jeune droite, dans Collectif, La recomposition des droites: en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, 2004 (Lire en ligne)
  • Antonin Cohen, « De la révolution nationale à l’Europe fédérale. Les métamorphoses de la troisième voie aux origines du mouvement fédéraliste français : La Fédération (1943-1948) », Le mouvement social, La découverte, octobre-décembre2006, p.53-72 (ttps://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2006-4-page-53.htm).
  • Antonin Cohen, De Vichy à la Communauté européenne, Presses Universitaires de France, .
  • Romain Pasquier, « L’invention de la régionalisation « à la française » (1950-1964) - Journée d’études AFSP/Groupe Local et politique, IEP de Rennes/CRAP », Revue française de science politique, vol. 53, , p.101-125 (lire en ligne).
  • Jérôme Cotillon, Ce qu’il reste de Vichy, Armand Colin, 2003
  • Bertrand Vayssière, Vers une Europe fédérale ? Les espoirs et les actions fédéralistes au sortir de la seconde guerre mondiale, Peter Lang, 2007
  • Nicolas Stenger, Denis de Rougemont. Les intellectuels et l'Europe au XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2015 (Lire en ligne)

Liens externes


Notes et références

  1. Pasquier 2002.
  2. L’Action française, 10 juin 1934
  3. Olivier Dard, Le corporatisme en France à l’époque contemporaine : tentative de bilan historiographique et perspectives de recherches, dans Histoire, économie et société, 2016/1
  4. La Revue hebdomadaire, 12 décembre 1936, André Voisin, "Le mouvement Métiers français", Journal des débats, 17 juin 1936, "les Métiers français", L'Express du Midi, 1er juillet 1937, "Le congrès corporatif des Métiers français", L’Ami du peuple, 11 avril 1937
  5. Bruno Goyet, Henri d’Orléans, comte de Paris (1908-1999) : le prince impossible, Odile Jacob, 2001, p. 222-223,
  6. Olivier Dard, « Le corporatisme entre traditionalistes et modernisateurs : des groupements aux cercles du pouvoir », dans Didier Musiedlak, Les expériences corporatives dans l’aire latine, Peter Lang, 2010, p. 73-76
  7. Notice de la BNF
  8. Combat, 10 mai 1938
  9. Cohen 2016.
  10. Gilles Richard, Claude-Joseph Gignoux, une biographie exemplaire ? dans les Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 109, n°3, 2002, p. 142 (cet auteur confond avec un homonyme, qui collabora au Petit Journal du PSF, que l'on retrouve au Parti républicain social de la réconciliation française après la guerre)
  11. Maurice Cliquet (ancien de la JOC puis du comité Jeunesses nouvelles au début de l’Occupation, ami de Voisin, avec qui il collabora au périodique La Justice sociale en 1939, il participa aux réunions préparatoires de l’OCS et devint responsable de la section de jeunes jusqu’à sa démission de l’OCS en février 1944), Sillons: 50 ans d'action pour la justice sociale, Éditions Témoignage chrétien, 1984, p. 51.)
  12. Jean Queval, Communauté d’entreprise, Fayard, 1943, pour qui « les deux têtes les plus marquantes » de l'OCS à sa fondation étaient Voisin et Warnier (Lire le début du livre en ligne): Voisin a fait entrer Queval, autre ancien de La Justice sociale, à l'OCS et lui a permis d'enseigner à l'Institut d'études corporatives et sociales
  13. Olivier Dard, Destins de la Jeune droite, dans Collectif, La recomposition des droites: en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, 2004
  14. L’Œuvre, 7 octobre 1942, L’Œuvre, 31 mars 1943, L’Œuvre, 10 janvier 1944, Le Petit Parisien, 11 janvier 1944
  15. Cohen 2006.
  16. La Croix, 27 décembre 1942, La Tribune de l’Est, 2 juillet 1943
  17. Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, Armand Colin 2003
  18. La Loi, 5 mai 1951
  19. « Les fédéralistes veulent une Assemblée consultative plus forte », Le Monde, (lire en ligne).
  20. Combat, 13 décembre 1950, « LE CONGRÈS DE LA " FÉDÉRATION " a exalté l'idée de l'union européenne », Le Monde, (lire en ligne).
  21. André Voisin, Le Français militant européen et fédéraliste, dans Etudes normandes, Hommage à René Etienne, 1957, n° 87
  22. Actualité du fédéralisme, colloque de Vincennes, 1978 [PDF]
  23. L’Aube, 6 juillet 1951, "Un dîner fédéraliste", Combat, 22 décembre 1950
  24. Eric Duhamel, François Mitterrand: l'unité d'un homme, Flammarion, 1998, p. 105-108
  25. Christine Manigand, L'Europe des gaullistes Essai sur la place des gaullistes au sein des assemblées européennes (1948-1979), dans Vingtième siècle, revue d'histoire, 2012/4
  26. Beaune-Informations, 1 juillet 1950, André Voisin, "L'appel de Beaune"
  27. Roger Chinaud, De Giscard à Sarkozy, L'Archipel, 2013
  28. Charles Millon, La Paix civile, Odile Jacob, 1998
  29. Alain Greilsammer, Les mouvements fédéralistes en France de 1945 à 1974, Presses d'Europe, 1975, p. 29
  30. Antoine Vion, L'invention de la tradition des jumelages (1951-1956) : mobilisations pour un droit, dans la Revue française de science politique, 2003/4
  31. Fédération, octobre 1947, André Voisin, "Les fédéralistes à Montreux"
  32. Jean-Michel Guieu et Christophe Le Dréau, Le congrès de l’Europe à La Haye (1948-2008), Bruxelles, Peter Lang, 2009
  33. Procès-verbal de la réunion des délégués français ayant participé au congrès de La Haye (Paris, 21 mai 1948)
  34. Bertrand Vayssière, Mettre les parlementaires européens devant leurs responsabilités : l’action fédéraliste auprès du Conseil de l’Europe (1949-1951), dans Parlement(s), Revue d’histoire politique, 2011/2
  35. Combat, 15 novembre 1950
  36. « Le général Bethouart présidera le comité national de l'Union française des Fédéralistes », Le Monde, (lire en ligne).
  37. Robert Belot, Henri Frenay. De la Résistance à l'Europe, Seuil, 2003
  38. François Visine, ABC de l'Europe, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1967
  39. Hartmut Marhold (dir.), Wegbegleiter der europäischen Integration: 60 Jahre Institut für Europäische Politik, Nomos Verlag, 2019 p. 80
  40. Bertrand Vayssière, Vers une Europe fédérale ?: Les Espoirs et les Actions fédéralistes au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Peter Lang, 2007, p. 358-360
  41. « LANCEMENT DE L'IDÉE DE LA C.E.C.A. PAR ROBERT SCHUMAN », Le Monde, (lire en ligne). « UNE CONFÉRENCE FÉDÉRALISTE A LUXEMBOURG », Le Monde, (lire en ligne).
  42. Beaune-Informations, 19 juillet 1950
  43. La Bourgogne républicaine, 12 avril 1954, Le Segréen, 23 juillet 1960
  44. L’Économiste européen, 25 avril 1948
  45. André Voisin, « Remarques sur le fédéralisme », Le Monde, (lire en ligne).
  46. André Voisin, « Le fédéralisme n'est pas ce que l'on dit », Le Monde, (lire en ligne).
  47. « Oui à l'Europe par André Voisin et Michel Faucher », Le Monde, (lire en ligne).
  48. Isabelle Dumielle, En marge coté cœur : comment Yvon Chotard a fait naitre et grandir la jeune chambre économique française, 1952-1964, 2004.
  49. « M. Antoine Pinay lui donne une " adhésion enthousiaste " », Le Monde, (lire en ligne).
  50. Gilles Richard, Histoire des droites en France (1815-2017), Perrin, 2017
  51. « De nombreux parlementaires interviennent au congrès des élus locaux », Le Monde, (lire en ligne).
  52. « L'ALGÉRIE AU CENTRE DES PRÉOCCUPATIONS DES ÉLUS LOCAUX », Le Monde, (lire en ligne).
  53. « Le M.N.E.L. et le " matraquage " », Le Monde, (lire en ligne).
  54. « Erratum », Le Monde, (lire en ligne).
  55. André Voisin,, « Le devoir des élus locaux », Le Monde, 22 février 1977,.
  56. « Le mouvement national des élus locaux dénonce la " politisation " des communes », Le Monde, (lire en ligne).
  57. La Croix, 12 novembre 1958
  58. Anne Chaussebourg, « Les associations d'élus », dans Annuaire des collectivités locales, (lire en ligne), p.213-237.
  59. La Bourgogne républicaine, 7 avril 1954
  60. Thomas W. Gijswijt, Informal Alliance: The Bilderberg Group and Transatlantic Relations during the Cold War, 1952-1968, Routledge, 2018
  61. Ibidem
  62. Laurence Badel, Un milieu libéral et européen: Le grand commerce français 1925-1948, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1999
  63. « LE MOUVEMENT NATIONAL POUR LA DÉCENTRALISATION VEUT ÊTRE UN " MOUVEMENT DE MILITANTS », Le Monde, (lire en ligne).
  64. « Les partisans de la régionalisation vont lancer une campagne », Le Monde, (lire en ligne).
  65. « Le M.N.D.R. accepte l'idée d'une mise en place très progressive des institutions régionales », Le Monde, (lire en ligne)
  66. Christian Bougeard, L’Ouest dans les années 68, Presses universitaires de Rennes, 2019, p. 171
  67. Revue d'histoire diplomatique, Volume 117, 2003
  68. Jean-Michel Guieu, Christophe Le Dréau, op. cit., p. 160
  69. Le Monde, 20 avril 1974, " LE SUCCÈS DE M. GISCARD D'ESTAING AU PREMIER TOUR ENTRAINERA CELUI DE M. MITTERRAND AU SECOND "
  70. Klaartje Schrijvers, L'Europe sera de droite ou ne sera pas ! De netwerking van een neo-aristocratische elite in de korte 20ste eeuw, Université de Gand, 2008
  71. David Teacher, Rogue agents, 2021, p. 55, 691. Max Richard, de la Fédération est cité p. 694
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