Amélie Darvas
Amélie Darvas, née le [1], est une cheffe cuisinière[N 1] française. Son restaurant Äponem a obtenu une étoile au Guide Michelin en . Cela fait d'elle une des rares femmes chefs étoilées en France.
Biographie
Amélie Darvas grandit dans le 11e arrondissement de Paris. Sa mère est assistante de direction et son beau-père est commercial chez Valrhona, un des spécialistes en France du chocolat. Avec son beau-père, Amélie Darvas visite les cuisines des palaces à la rencontre des grands chefs[2]. Elle quitte l’école à 15 ans pour apprendre la cuisine à l’école Ferrandi. Elle se forme auprès d'Hélène Darroze, d'Éric Fréchon (devenu son mentor en cuisine[3]) au Bristol, d'Alain Ducasse, et de Yannick Alléno.
En 2013, à 24 ans, elle ouvre avec Gaby Benicio, sommelière, originaire du Brésil[4] le restaurant Haï Kaï, près du canal Saint-Martin. Après les attentats du , qui frappent à quelques centaines de mètres de son restaurant, elle choisit de quitter le quartier du canal Saint-Martin[5],[6].
Au printemps 2018, après avoir vendu Haï Kaï, Amélie Darvas et Gaby Benicio partent en vacances près de Pézenas, dans l'Hérault, pour aller à la rencontre de vignerons chez qui elles se fournissent. Elles déjeunent dans l’Auberge du presbytère de Vailhan et, découvrant que l'établissement est à vendre, décident de l'acheter pour s'y installer[3]. Elles ouvrent un nouveau restaurant le [7], et le rebaptisent Äponem, qui signifie « bonheur » en langue des Pataxo, une tribu indigène brésilienne[8].
En , le restaurant Äponem reçoit une première étoile au guide Michelin[9]. La particularité du lieu est la proposition permanente de produits issus de l'agriculture biologique, cultivées par le restaurant ou par des producteurs et productrices de la région. La philosophie culinaire d'Äponem repose sur un circuit court[10].
Distinctions
- 2017 : révélation Omnivore[11]
- 2019 : prix Grand de demain au Gault et Millau[12]
- 2019 : prix de la Meilleure table du Fooding[13]
- 2019 : tremplin de l'année du magazine Le Chef[14]
- 2019 : première étoile au guide Michelin[15]
Notes et références
Notes
- L'orthographe de « chef » au féminin ne fait l'objet d'aucune règle interdisant ou obligeant l'usage de la forme « cheffe ». L'Académie française a appelé à la liberté de l'usage à ce sujet. Sur son compte instagram, Amélie Darvas se décrit comme « cheffe ».
Références
- Quentin Girard, « Amélie Darvas et Gaby Benicio, bonheur partagé », sur Libération.fr, (consulté le )
- « J’étais toujours dans ses pattes, j’adorais ça » http://www.leparisien.fr/laparisienne/cuisine/chefs/amelie-darvas-meilleure-table-du-fooding-2019-14-11-2018-7942608.php
- Franck Pinay-Rabaroust, « Rencontre avec la cheffe d’Äponem, Amélie Darvas, distinguée « Grand de demain » par le Gault et Millau », sur Atabula, (consulté le )
- Caroline Six, « Äponem la maison du bonheur », Elle, no 3836, , p. 104
- Mina Soundiram, « Amélie Darvas, la chef parisienne qui brille dans l'Hérault », sur O, (consulté le )
- Delphine Perez, « Amelie Darvas : meilleure table du Fooding 2019 », sur La Parisienne, (consulté le )
- « Rencontre avec la cheffe d’Äponem, Amélie Darvas, distinguée « Grand de demain » par le Gault et Millau », sur ATABULA, (consulté le )
- « Äponem, la recette du bonheur », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Biterrois : à Vailhan, l'Äponem nage dans le bonheur, Midi Libre, 23 janvier 2019
- (de) Lauren Malka, « Amélie Davas : Cuisine & Indépendance », Causette : 20 Femmes qui feront 2020 (Hors Série) #11, hiver 2019-2020, p. 22-26 (ISSN 2100-9791)
- « Amélie Darvas, classe action Hérault », sur Omnivore (consulté le )
- Thibaut Danancher, « Découvrez le palmarès complet du Gault & Millau 2019 », sur Le Point, (consulté le )
- Par Delphine PerezLe 14 novembre 2018 à 15h33 et Modifié Le 14 Novembre 2018 À 15h46, « Amelie Darvas : meilleure table du Fooding 2019 », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Trophées Le Chef - Palmarès de la 31e édition - EquipHotel Paris », sur www.equiphotel.com, (consulté le )
- « Biterrois : à Vailhan, l'Äponem nage dans le bonheur », sur midilibre.fr (consulté le )