Alfred de Croÿ-Dülmen

Alfred-François-Frédéric-Philippe de Croÿ (Aix-la-Chapelle (en allemand : Aachen)[1], Dülmen (Province de Westphalie), ), duc de Croÿ, prince du Saint-Empire et grand d'Espagne, est un homme politique du XIXe siècle.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Croÿ.

Alfred de Croÿ-Dülmen

Alfred Herzog von Croÿ

Titre 10e duc de Croÿ
(1822-1861)
Autres titres Comte de Dülmen (nl)
Prédécesseur Auguste Louis Philippe Emmanuel de Croÿ
Successeur Rudolphe de Croÿ
Distinctions Ordre de Saint-Hubert de Bavière
Autres fonctions Membre :
Biographie
Nom de naissance Alfred-François-Frédéric-Philippe de Croÿ
Naissance
Aix-la-Chapelle
Décès
Dülmen (Province de Westphalie),
Père Auguste Louis Philippe Emmanuel de Croÿ
Mère Anne Victurnienne de Rochechouart de Mortemart

Biographie

Fils aîné d'Auguste Louis Philippe Emmanuel de Croÿ, Alfred-François-Frédéric-Philippe succéda à son père () comme chef de la maison princière de ce nom[2], possesseur de la seigneurie de Dülmen, dans la Westphalie prussienne (laquelle comptait plus de 16 000 habitants[2]) et dans de vastes propriétés en Belgique et en France, notamment la terre de « Croÿ » en Picardie (Crouy-Saint-Pierre, Somme)[3], érigée en duché le [2].

Il fut appelé, la même année, à remplacer son père à la Chambre des pairs, par droit héréditaire, mais il siégea pas au Luxembourg[3].

Il fut nommé, en 1824, membre héréditaire du collège des princes au parlement provincial (de) de la province de Westphalie, et, en 1847[4] membre de « l'ordre des seigneurs de la diète réunie de Prusse »[4].

Alfred de Croÿ, qui était chevalier de l'ordre de Saint-Hubert de Bavière, fut compris au nombre des princes médiatisés auxquels le titre d'Altesse sérénissime a été accordé héréditairement par diplôme de l'empereur d'Autriche, du .

Le duc Alfred de Croÿ-Dülmen a sauvé le cheval de Dülmen, un mélange entre chevaux sauvages et féraux.

Récapitulatifs

Titres

Décorations

Armoiries

Écartelé : au 1 et 4, contr’écartelé : d’argent à trois fasces de gueules (Croy) et d’argent à trois doloires de gueules (Renty) ; au 2, d’Albret (écartelé de France et de gueules plein) sur le tout de Bretagne (d’hermine plein) ; au 3 écartelé d’or au lion de sable (Flandres) et losangé d’or et de gueules (Craon). Sur le tout écartelé de Croy et de Renty.[7]

Ascendance & postérité

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • « Emmanuel-Maximilien, prince de Croy-Solre », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, , 578 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 80  ;
  • « Croÿ-Dülmen (Alfred-François-Frédéric-Philippe, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. II, Edgar Bourloton, , 570 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 226-227  ;
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : Contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, vol. 1/2, L. Hachette, , 920/1802 p. (lire en ligne), p. 455-456 ;
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