Aigues-Vives (Gard)

Aigues-Vives est une commune française située en Vaunage, dans le département du Gard en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Aigues-Vives.

Aigues-Vives

La mairie d'Aigues-Vives.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle
Maire
Mandat
Jacky Rey
2020-2026
Code postal 30670
Code commune 30004
Démographie
Gentilé Aigues-vivois
Population
municipale
3 338 hab. (2018 )
Densité 278 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 25″ nord, 4° 10′ 52″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 87 m
Superficie 12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lunel
(banlieue)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauvert
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Aigues-Vives
Géolocalisation sur la carte : Gard
Aigues-Vives
Géolocalisation sur la carte : France
Aigues-Vives
Géolocalisation sur la carte : France
Aigues-Vives
Liens
Site web aigues-vives.fr

    Géographie

    Localisation

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 200 hectares ; son altitude varie de 10 à 87 mètres[1].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 708 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gallargues Le Montueux », sur la commune de Gallargues-le-Montueux, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 704 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].

    Axes ferroviaires

    La gare d'Aigues-Vives est une gare ferroviaire française fermée de la ligne de Tarascon à Sète-Ville. Elle est mise en service en février 1845 par la Compagnie fermière du chemin de fer de Montpellier à Nîmes, peu après la mise en service de la ligne. Elle deviendra ensuite une gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est fermée, au service du fret en 2009 et au service des voyageurs en 2011, par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

    Urbanisme

    Typologie

    Aigues-Vives est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunel, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[17] et 51 540 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Aigues-Vives est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et fait également partie des 34 communes adhérentes au Pays Vidourle-Camargue[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53 %), zones urbanisées (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), forêts (5,5 %), eaux continentales[Note 5] (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 300, alors qu'il était de 1 129 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 87,9 % étaient des résidences principales, 7,1 % des résidences secondaires et 5,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,5 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 73,4 %, en augmentation par rapport à 1999 (66,1 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) n'était que de 11,7 %[I 3].

    Toponymie

    La localité est mentionnée sous le nom de Sanctus-Petrus de Aquaviva en 1099[24], sous les formes Aqua viva en 1125, Aquae Vivae en 1322[25].

    Provençal Aigo-Vivo, du roman Aygas-vivas, Aigasvivas, du bas latin Aqua viva, Aquæ vivæ[26], « eau vive »[27].

    Il y a quatre communes qui font référence à ce nom en France; mais aucune ne paraît d'origine romaine. C'est un vocable du haut Moyen Âge[28].

    Ce toponyme rappelle l'existence d'eau et fontaines au débit assuré dans une commune très proche, Vergèze, une Source Perrier, de renommée mondiale.

    Histoire

    Moyen Âge

    C'est autour d'une bourgade du nom de Pataran, Pataranum en 1434[24], qu'Aigues-Vives fut construit. En effet, au VIIe siècle, les Sarrasins ravagent et détruisent cette bourgade. La population se réfugia alors sur une colline proche, où se trouvait une fontaine d'eaux vives et abondantes. C'est autour de cette bourgade (ou villa) et de cette fontaine que les émigrés de Pataran bâtirent leurs demeures et la nouvelle agglomération prit le nom d'Aigues-Vives (Ayga-Viva). Ils choisirent ce nom en accord avec la source qui les avait décidés à se fixer à cet endroit. Aujourd'hui, on peut voir les ruines de Pataran non loin d'Aigues-Vives.

    Pons de Montlaur, à la veille de son départ en croisade, fait une donation considérable à la Maison du Temple de Saint-Gilles. Le , il lui donne ses castra de Générac et d'Aigues-Vives, avec leurs tènements et leurs droits seigneuriaux[29].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[30].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1888 1892 Talma Daudé    
    1892 1907 Pierre Armand    
    1907 1912 Hippolyte Pattus    
    1912 1929 Albert Fournet    
    1929 1935 Aimé Bonfils    
    1935  ? Paul Pattus    
    1945 1947 Georges Mailhan    
    1947 1959 Paul Pattus    
    1959 1965 Edmond Gaillard    
    1965 1977 Simone Mouyren PCF  
    1977 1989 Jean-Claude Couderc DVD  
    1989 1995 Simone Mouyren PCF Institutrice retraitée
    1995 2001 Huguette Bouchardeau DVG (ex-PSU) Universitaire, éditrice, ancienne députée du Doubs
    2001 En cours Jacky Rey DVG Contremaitre
    Vice-président de la CC Rhôny Vistre Vidourle

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 3 338 habitants[Note 6], en augmentation de 6,31 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4141 5201 6371 7401 6871 6691 6181 6011 619
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6861 7351 8371 8981 7981 6061 8161 8541 862
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9011 8321 7631 4601 4011 4591 4231 2251 366
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 3671 5061 6111 9082 1012 3312 5502 9903 211
    2018 - - - - - - - -
    3 338--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est la suivante :

    • 48,2 % d’hommes (0-14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 20,4 %)
    • 51,8 % de femmes (0-19 ans = 17,7 %, 15 à 29 ans = 13 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 27,4 %)

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est de l'ordre de grandeur du taux national (51,6 %).

    Pyramide des âges à Aigues-Vives en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,8 
    7,1 
    75 à 89 ans
    11,8 
    12,7 
    60 à 74 ans
    13,8 
    22,2 
    45 à 59 ans
    19,7 
    22,5 
    30 à 44 ans
    22,2 
    15,4 
    15 à 29 ans
    13,0 
    19,4 
    0 à 14 ans
    17,7 
    Pyramide des âges du département du Gard en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,9 
    75 à 89 ans
    9,9 
    14,6 
    60 à 74 ans
    15,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,9 
    19,9 
    30 à 44 ans
    19,8 
    17,7 
    15 à 29 ans
    16,1 
    19,1 
    0 à 14 ans
    17,0 

    Enseignement

    Aigues-Vives est située dans l'académie de Montpellier.

    En 2014-2015, elle administre une école maternelle regroupant 131 élèves[37] et une école élémentaire regroupant 204 élèves[38].

    Les autres services de la petite enfance (crèche, cantine, accueil de loisirs) sont à proximité et sont gérés par la communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle.

    Manifestations culturelles et festivités

    Deux festivals majeurs viennent ponctuer l'été : le Festival du film court qui se déroule dans les arènes (en juillet) et le Festival de musique classique organisé par l"association l'AVEM en août.

    Médias

    Depuis 2004, les habitants de la commune disposent d'un « journal privé indépendant de la mairie »[39].

    Cultes

    Au Temple : chaque dernier dimanche du mois

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 289 , ce qui plaçait Aigues-Vives au 11 928e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[40].

    En 2009, 47,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 769 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,1 % d'actifs dont 65,2 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs[I 5].

    On comptait 764 emplois dans la zone d'emploi, contre 712 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 165, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 65,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement deux emplois pour trois habitants actifs[I 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Aigues-Vives comptait 272 établissements : 33 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 22 dans l'industrie, 42 dans la construction, 140 dans le commerce-transports-services divers et 35 étaient relatifs au secteur administratif[I 7]. À Aigues-Vives se trouve le siège de l'entreprise de chaussures et articles de cuir La Botte Gardiane.

    En 2011, 31 entreprises ont été créées à Aigues-Vives[I 8], dont 17 par des autoentrepreneurs[I 9].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Statue en bronze d'Émile Jamais.

    Lieux et monuments remarquables

    La commune contient un lieu « classé » à l'inventaire des monuments historiques[41], deux bâtiments[42] et trois monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[43] :

    Autres lieux et monuments

    On peut également citer de nombreuses maisons vigneronnes aux superbes portails, la maison natale de Gaston Doumergue, les tombes de Gaston Doumergue, Jean Bosc, Émile Jamais, des mas remarquables, un temple (ancienne église et sa tour particulièrement penchée) et l'église paroissiale du XIXe siècle dont le clocher en béton date du XXe siècle.

    Temple protestant d'Aigues-Vives

    Édifices religieux

    Appellation d'origine contrôlée

    La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de Nîmes AOC.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques (ou Jean ?) Mirabaud (1706-1776), épicier droguiste. De religion protestante, il doit quitter Aigues-Vives en 1731 et se réfugie à Genève. Son petit-fils, Jacques Mirabaud (1784-1864) sera à l'origine d'une dynastie de banquiers.
    • Émile Jamais (1856-1893), Avocat, député, sous secrétaire d'État aux colonies (1892), né et mort à Aigues-Vives. Une brillante carrière politique s'ouvrait devant le jeune tribun lorsque la mort vint l'enlever à l'affection des siens à l'âge de trente-neuf ans. Son pays natal lui fit des obsèques solennelles, plus de 20.000 personnes étaient venues de toutes les localités du Gard et de la région pour lui dire un dernier adieu .
    • Gaston Doumergue (1863-1937), président de la République de 1924 à 1931, né et mort à Aigues-Vives. Il a légué sa maison à la commune, elle est classée maison des illustres. Une exposition permanente lui est consacrée dans son ancienne demeure, à côté de la médiathèque.
    • Sully-André Peyre (1890-1961), poète et homme de lettres provençal, né au Cailar et mort à Aigues-Vives. Il créa sa revue « Marsya » en 1921, il l'anime avec son épouse et quelques poètes, provençaux en majorité, y publient leurs œuvres comme Calendal-Vianès, Fanfartello ou Jòrgi Reboul. Sa maison, baptisée « Mûrevigne », se situe dans le quartier de Garrigouille.
    • Robert Calle (1920-2015), cancérologue, célèbre collectionneur d'art contemporain, et ancien directeur de musée, né à Aigues-Vives.
    • Jean Bosc (1924-1973), dessinateur humoriste, né à Nîmes. Enfant du pays, sa famille réside dans un mas à Garrigouille. Il s'engage comme volontaire dans la guerre d'Indochine et en revient marqué à vie. C'est Paris Match qui publie ses premiers dessins (8) et se sera le début d'une collaboration d'une vingtaine d'années et de réussite.
    • Patrick Castro (1948-2013), raseteur, né à Aigues-Vives.
    • Olivier Douard, sociologue, directeur d'études au Leris (Montpellier), fondateur et longtemps rédacteur en chef de la revue scientifique Agora débats jeunesses aux Presses de Sciences Po, candidat aux élections municipales de 2014 à Aigues-Vives[50] et aux élections départementales de 2015 pour le canton de Vauvert[51].
    • Antoine Rousseau, chercheur en mathématiques[52],[53], candidat aux élections municipales de 2014 à Aigues-Vives[50].

    Héraldique

    Les armes d'Aigues-Vives se blasonnent ainsi :

    D'azur à la source d'argent jaillissant d'un amas de rochers au naturel mouvant des flancs et herbés de sinople, et se jetant dans une rivière aussi d'argent mouvant de la pointe, le tout surmonté de l'inscription AQVA VIVA en lettres capitales d'or posées en fasce voutée[54].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Aimé Billange, Mon village depuis 150 ans : évolution économique d'une commune languedocienne depuis la Révolution, service d'études et de documentation du ministère de l'Agriculture, 1948 (notice BnF no FRBNF33904452).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres sources

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Gallargues Le Montueux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Aigues-Vives et Gallargues-le-Montueux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Gallargues Le Montueux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Aigues-Vives et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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