Aignan

Aignan est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Aignan (homonymie).

Aignan

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Armagnac Adour
Maire
Mandat
Gérard Pérès
2020-2026
Code postal 32290
Code commune 32001
Démographie
Gentilé Aignanais, Aignanaise
Population
municipale
730 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 55″ nord, 0° 05′ 03″ est
Altitude 165 m
Min. 107 m
Max. 222 m
Superficie 32,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Adour-Gersoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Aignan
Géolocalisation sur la carte : Gers
Aignan
Géolocalisation sur la carte : France
Aignan
Géolocalisation sur la carte : France
Aignan
Liens
Site web http://www.aignan.org/

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Aignan est le chef-lieu du canton d'Aignan dans l'arrondissement de Mirande et se situe à 39 km de Mirande et à 50 km au sud-ouest d'Auch[1]. Aignan est une commune de la région gasconne de la Ténarèze.

    Situation d'Aignan.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 216 ha. Son altitude varie entre 107 et 222 m[3].

    Aignan se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[4].

    Hydrographie

    Aignan est arrosée par le Petit Midour, affluent de la Midouze dans le bassin versant de l'Adour, et le Midouzon qui y prend sa source.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 851 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lupiac », sur la commune de Lupiac, mise en service en 1984[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 852,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 41 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[14] à 13,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Aignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,5 %), terres arables (19,4 %), prairies (18 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), cultures permanentes (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Aignan vient du patronyme latin Annius, suivi du suffixe anum, sans doute le propriétaire du domaine situé en ce lieu à l'époque gallo-romaine[22].

    En 1801, la commune est connue sous le nom d'Aignan-la-Justice[3].

    Le nom de la commune en occitan gascon est Anhan[23].

    Histoire

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    La ville d'Aignan, autrefois fortifiée, possède encore quelques vestiges de ses anciennes murailles et quelques points d'eau, témoignage de ses anciens fossés. Elle fut le siège d'une capitainerie, d'un archiprêtré et d'une des 25 subdélégations qui se partageaient le territoire de l’Intendance d'Auch, de la rive gauche de la Garonne au versant nord des Pyrénées.

    La fondation d'Aignan remonterait à l'an 620 et serait due au seigneur Saxon Anianus, favori de Clotaire, successeur de Genialis, premier duc imposé par les rois Mérovingiens aux Gascons.

    Aignan fut la première capitale de l'Armagnac et le siège du Parlement de Gascogne dès le Xe siècle. Le Comté d'Armagnac fondé en 960 par le Comte de Fezensac Guillaume Garcès en faveur de son deuxième fils Bernard le Louche, comprenait à peu près les actuels cantons d'Aignan, de Cazaubon, de Nogaro et de Riscle.

    La Maison Comtale existe toujours face à l'église paroissiale Saint-Saturnin. C'est dans cette maison, à la fenêtre du deuxième étage donnant au sud, que fut tué d’un trait d'arquebuse calviniste, en 1590, le gouverneur de la ville qui parlementait avec les assaillants du baron de Sus.

    En 1216, Guillaume Vital d'Aignan, accompagne Géraud, comte d'Armagnac, à Montauban où il rend hommage à Simon le Fort.

    En 1338, le Sire de Luppé est promu Commandant de la Capitainerie d'Aignan par le Sire d'Albret. A cette époque, une tour pentagonale s'élevait à l'emplacement de l'actuelle place centrale. Haute d’environ 25m, elle était en relation optique avec plusieurs villages des alentours. Cette tour, très délabrée et vestige du Château des Duc de Bouillon, se serait écroulée un dimanche après-midi de 1868. La municipalité décida, par mesure de sécurité, de la détruire entièrement. Les pierres, selon toute vraisemblance, furent stockées et ne servirent que bien plus tard à la construction de l'actuel Hôtel de Ville terminé en 1890.

    En 1355, Aignan subit les incursions de Édouard de Woodstock, dit le Prince Noir, dont le domaine arrivait aux limites de l'Armagnac, à l'actuelle commune de Termes d’Armagnac. La cité fut prise d'assaut, pillée et incendiée, ce qui explique en partie l'absence totale d'archives anciennes. Les églises romanes Saint-Saturnin et celle de Lartigue, puis l'église de Fromentas à l'architecture gothique gasconne, subsistent encore.

    En 1465, la Douairière de Bouillon cède à la ville d'Aignan la forêt de Naoucrouts ainsi qu'une grande maison, sur la place, qui servait d'Hôpital, le tout contre la redevance annuelle d'une paire de gants blancs.

    En 1470, compte tenu de la vie dissolue de Jean V d'Armagnac qui avait épousé sa sœur (connue comme "la plus belle femme du royaume") et en avait eu deux enfants, Louis XI saisit les biens de ce dernier et fait don d'Aignan à son propre gendre Pierre de Bourbon, Sire de Beaujeu et Comte de Clermont et de la Marche. Ce dernier, en , à la demande des Consuls d'Aignan, doit renouveler la reconnaissance du don de la Forêt de Naoucrouts et de l'Hôpital (construction de XIIIe siècle). L'acte de reconnaissance est rédigé en latin et en gascon par Maître Chastenet, notaire à Nogaro, dont les minutes nous sont parvenues. L'acte se termine par le rappel des noms des participants : « Et foc la présenta reconexanca, à ANHA, lo penultième jor de septembre quatz cent hoeytante et hum en présença de Vidon de Laspeyres et Jaymet de Lannefort et mei Joannis de Chastanets notarii villae Nogarolii habitatoris qui instrumentum retnui ».

    En , Henri IV, Roi de France et de Navarre passe à Aignan, village qu'il connaissait bien pour y être venu plusieurs fois avec sa mère Jeanne d'Albret, reine de Navarre. La légende dit que du château du Blanin où il résidait alors, il se rendait souvent à Castelnavet voir de gentes demoiselles. D’où le nom du chemin qui relie ces deux lieux : « Chemin du Roi ». L'existence de ces visites permettrait aux vieilles familles de Castelnavet de se prétendre toutes comme descendant du «  Noste Henric ».

    Puis, c'est au tour des Calvinistes, avec le Baron de Sus, en , dans le cadre des guerres de religion, d'investir la commune, de la piller complètement avant que Blaise de Monluc ne vienne la libérer (il existe un récit détaillé de cette attaque qui s'est déroulée lors du mariage du Duc de Lassalle avec Catherine de Mau).

    Jusqu'à la Révolution, il semble que la commune d’Aignan ait connu une période de calme. Mais à cette époque les esprits s'échauffent à nouveau puisqu'une armée révolutionnaire partit d’Aignan pour se diriger sur Auch où elle s'arrêta sur les hauteurs de l'Oratoire. Le Vicaire d'Aignan, du nom de Daurensan, est déporté en 1782 au Fort du Ha puis embarqué à Dunkerque pour une destination inconnue ; sûrement le bagne de Cayenne.

    Plus tard en 1851, le docteur Cavanhac et l'huissier Mangounet sont déportés en Algérie, en tant que responsables locaux d'une vive opposition à Napoléon III.

    C’est à 1854, année où est découverte une fabrique de fausse monnaie à Margouet Meymes, que la gendarmerie de Lupiac est transférée à Aignan dans les locaux de l'ancien Hôpital donnés par la Douairière de Bouillon.

    Sous l'Ancien Régime, Aignan est déjà réputée pour son commerce du vin et de la verrerie.

    La région fut très active sous l’occupation nazie avec des personnages comme le colonel Parisot, Jean Laborde, futur député et Maire d'Auch, Abel Sempé maire d'Aignan et sénateur durant une longue période et « Camillo » Guerrero, responsable des maquis espagnols.

    En 1928, l'universitaire américain Jay William Hudson publie un ouvrage intitulé Abbé Pierre, décrivant la vie dans le canton d'Aignan. Il est également l'auteur en 1934 de Morning in Gascony.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Mairie et Poste d'Aignan.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1983 Abel Sempé PS Sénateur (1955-1989), Conseiller général (1945-1988)
    1983 1989 Christiane Fabre RPR Pharmacien
    2001 2006 Christian Vienne PS Enseignant
    2006 2020 Philippe Baratault[24] PS Cadre
    2020 En cours Gérard Pérès[25]   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27]. En 2018, la commune comptait 730 habitants[Note 4], en diminution de 1,35 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 4131 4271 4691 4921 7711 6301 6391 6181 686
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 6491 7001 7031 6121 6491 5951 5001 5171 350
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2151 2471 0881 1391 1759591 035950898
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    965932941921842853775737730
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,1 % d’hommes (0-14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 18 %, 45 à 59 ans =22,5  %, plus de 60 ans =27 %)
    • 49,9 % de femmes (0-19 ans = 14,1 %, 15 à 29 ans = 8,9 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans =22,8 %, plus de 60 ans =35,6 %)

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental).

    Pyramide des âges à Aignan en 2007 en pourcentage[30].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90  ans ou +
    1,6 
    10,1 
    75 à 89 ans
    16,9 
    15,7 
    60 à 74 ans
    17,1 
    22,5 
    45 à 59 ans
    22,8 
    18,0 
    30 à 44 ans
    18,5 
    14,5 
    15 à 29 ans
    8,9 
    18,0 
    0 à 14 ans
    14,1 
    Pyramide des âges du département du Gers en 2007 en pourcentage[31].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90  ans ou +
    1,8 
    10,1 
    75 à 89 ans
    13,2 
    17,0 
    60 à 74 ans
    17,2 
    22,6 
    45 à 59 ans
    21,8 
    19,3 
    30 à 44 ans
    18,7 
    13,9 
    15 à 29 ans
    12,4 
    16,3 
    0 à 14 ans
    14,9 

    Enseignement

    Aignan dispose d'une école maternelle publique (38 élèves en 2013)[32], d'une école élémentaire publique (87 élèves en 2013)[33] et d'un collège "vert" public[34].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Foires : , et lundis les plus près des , et  ;
    • Marchés : les lundis ;
    • Fêtes de Pâques : samedi, dimanche et lundi de Pâques ;
    • Fête patronale : 1er dimanche de septembre[35].

    Santé

    • Aide à la personne : ESPA - Emploi Services de Proximité en Armagnac

    Loisirs

    • Musée Paul Fontan - Mousquetaire du 20e siècle
    • Les associations artistiques :
      • BANDA : Les Dandy's de l'Armagnac;
      • École de Musique d'Aignan;
      • La Chrysalide : Atelier Dessin - Modelage - Peinture - Sculpture.
    • Les associations culturelles :
      • Aignan y Toros ;
      • Sol y Fiesta : danses sévillanes et Flamenco;
      • Amicale Motocycliste Aignanaise ;
      • Association RELAX : sophrologie et relaxation;
      • Association Sportive de la Course Landaise.

    Sports

    • Un club de football : USA (union sportive aignanaise) ;
    • Un club de tennis ;
    • Un club bouliste ;
    • Association RAVA, « Randonneurs d'Aignan et Val d'Adour »[36]
    • Société de pêche « La Gaule aignanaise » ;
    • Parcours de santé au lac d'Aignan ;
    • Randonnées[37] ;
    • Base de loisir ;
    • La piscine municipale (l'été) ;
    • Nombreuses activités équestres.

    Activités équestres

    • La pratique de l'équitation est facilitée par des circuits en campagne et par de nombreux clubs aux alentours :

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 523 [38].

    Entreprises et commerces

    Le village d'Aignan (au fond) et le vignoble de Saint-Mont.

    Viticulture, La commune fait partie du terroir des Côtes-de-gascogne (VDP) et de celui des Côtes-de-saint-mont (AOVDQS). Le commerce des eaux-de-vie d'armagnac est très actif (il est possible de visiter des chais de vieillissement). Mais l'activité économique reste surtout agricole. Plaimont y possède un chai.

    Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre possède une usine[39],[40] dans la commune, spécialisée notamment dans la fabrication de pastilles pour les maux de gorge, gommes et poudres dermocosmétiques.

    Fondés en 1957, l'entreprise SCHAERER réalise tous travaux de mécanique générale de précision[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Saturnin a été construite du XIIe siècle au XIXe siècle[42].

    Elle possède un massif clocher carré. À l'intérieur, elle est composée de deux nefs inégales et de deux absides semi-circulaires aux remarquables chapiteaux. Mais elle est surtout connue pour son portail roman sculpté.

    L'église a subi au cours de l'histoire de nombreuses vicissitudes : destructions liées aux rivalités entre Anglais et Français durant le Moyen Âge et aux guerres de Religion ensuite. De plus elle a été agrandie, remaniée, complétée durant les siècles suivants.

    C'est donc un édifice composite fortifié qui garde toutefois de beaux vestiges de style roman, notamment son décor sculpté.

    Église Saint-Jacques de Fromentas (au lieu-dit Fromentas)

    Elle a été construite au XVe siècle[43]. Il faut remarquer les voûtes à croisées d'ogives en pierre. Supportées par des consoles placées dans les murs, elles aboutissement à deux grosses colonnes situées en file au milieu de l'église. Le chœur est à trois pans coupés.

    • Église Saint-André de Lartigue.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur au lion à la queue léopardée d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois croissants aussi d'argent[46].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206)

    Artcicles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes

      Références

      1. Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206).
      2. Carte IGN sous Géoportail
      3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Aignan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
      4. Plan séisme
      5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      10. « Station Météo-France Lupiac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      11. « Orthodromie entre Aignan et Lupiac », sur fr.distance.to (consulté le ).
      12. « Station Météo-France Lupiac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      13. « Orthodromie entre Aignan et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
      14. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      15. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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