9e division d'infanterie (France)

La 9e division d'infanterie devenue 9e division d'infanterie motorisée est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale, à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre d'Algérie.

Pour les articles homonymes, voir 9e division.

9e division d'infanterie motorisée
9e Division d'Infanterie

Insigne de la 9e Division d’Infanterie

Pays France
Branche Armée de Terre
Type Division d'Infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de Revigny)
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Chemin des Dames
1918 - 1re Bataille de Noyon
1918 - 2e Bataille de la Marne
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
1918 - Bataille de Saint-Thierry
1918 - Poussée vers la Meuse
Commandant historique Général Gamelin

Création et différentes dénominations

  • 1939 : devient 9e division d'infanterie motorisée

Chefs de la 9e DI

  • -  : Général de Colomb
  •  : Général Sée
  •  : Général Cailliot
  • -  : Général Deffis
  •  : Général Larchay
  •  : Général de Boisdeffre
  • -  : Général Maurand
  • .
  • -  : Général Cary
  • -  : Général Florentin
  • .
  •  : Général Callet
  • -  : Général Oudri
  • -  : Général Roidot
  • .
  •  : Général d'Amade
  •  : Général Balfourier
  • -  : Général Peslin[1]
  •  : Général Martin
  • -  : Général Bonfait
  • -  : Général Arlabosse
  •  : Général Gadel
  •  : Général Gamelin
  • -  : Général Mangin
  • .
  • 1939 - 1940 : Général Didelet

Révolution française et Premier Empire

Première Guerre mondiale

Mobilisée dans la 5e Région

Composition

  • Infanterie
4e Régiment d'Infanterie d' à
82e Régiment d'Infanterie d' à
113e Régiment d'Infanterie d' à
131e Régiment d'Infanterie d' à
313e Régiment d'Infanterie de à (Dissolution)
329e Régiment d'Infanterie du au
122e Régiment d'Infanterie Territoriale d'août à
66e Bataillon de Chasseurs à Pied de à
  • Cavalerie
1 escadron du 8e régiment de chasseurs à cheval d' à
2 escadrons du 8e régiment de chasseurs à cheval de janvier à
1 escadron du 8e régiment de chasseurs à cheval de à
  • Artillerie
3 groupes de 75 du 30e régiment d'artillerie d' à
101e batterie de 58 du 45e régiment d'artillerie de à
151e batterie de 75-150 du 45e régiment d'artillerie de à
101e batterie de 58 du 30e régiment d'artillerie de janvier à
9e groupe de 155c du 105e régiment d'artillerie de janvier à
5e groupe de 155c du 105e régiment d'artillerie de juillet à
  • Génie
compagnie 5/1, 5/2 du 1er régiment du génie

1914

 : combat vers Cierges-sous-Montfaucon.
 : combats vers Vauquois.
6 au 13, Bataille de Revigny : Combats vers la ferme des Merchines, Sommaisne et Pretz-en-Argonne. À partir du 13, poursuite, par Triaucourt et Clermont-en-Argonne, jusque vers Charpentry et Baulny.
  • -  : violents combats dans cette région et vers Montblainville, Varennes-en-Argonne et Boureuilles ; puis stabilisation du front et occupation d’un secteur entre le Four de Paris et la vallée de l'Aire.
28, 29 et  : attaques françaises.
  • -  : mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur entre le pont des Quatre Enfants et l’Aire :
8 et  : attaques françaises sur Vauquois.
20 -  : attaques françaises sur Boureuilles.

1915

 : front réduit, à droite, jusque vers la Haute Chevauchée.
et  : attaques françaises sur la cote 263.
4, 5 et  : attaques françaises sur la cote 263 et sur la Haute Chevauchée.
 : mouvement de rocade et occupation d’un secteur vers Vauquois et la Haute Chevauchée
 : front réduit, à droite, jusqu’à l’Aire.
13 et  : attaques allemandes sur la cote 263 et sur la Haute Chevauchée.
19, 20 et  : attaques françaises et contre-attaques allemandes.
  • 14 -  : retrait du front ; repos vers Nubécourt.

1916

  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur dans la région de l’Aire, la Haute Chevauchée (guerre des mines)
 : attaque allemande sur la cote 285 et la Fille Morte ; , contre-attaques françaises.
  • 11 -  : retrait du front ; repos au sud de Revigny.
  • -  : transport par camions au sud de Verdun ; travaux.
 : participation (avec la 133e D.I.) à la 1re Bataille Offensive de Verdun. À partir du , organisation et occupation du terrain conquis, vers le fort de Douaumont et Vaux-devant-Damloup.
 : Le général Arlabosse, commandant la division, est grièvement blessé au cours d'une visite aux premières lignes.
D'après les mémoires de son fils Jean Arlabosse : « Comme partout où il est passé, malgré la fatigue écrasante que cela représente, dans la boue des boyaux et à travers le terrain labouré d'obus, il va visiter les premières lignes. En revenant, sur les pentes du fort de Souville, il est atteint au pied et au bras par des éclats d'obus. Il perd son sang en abondance. Grâce au dévouement de quelques chasseurs à cheval, il est amené au poste de secours et, de là, transporté à l'ambulance de Dugny ; il n'a qu'un souci : surmonter sa douleur, rassurer les nombreux officiers accourus à son chevet. C'était le . Deux jours plus tard, après avoir été opéré, il est évacué sur l'hôpital de Jean d'Heurs ou il reçoit la croix de commandeur de la légion d'honneur. ».
  • 14 -  : retrait du front, transport par camions dans la région de Blesmes ; repos.
  • 27 -  : transport par V.F. vers Dormans ; repos vers Ville-en-Tardenois.
  • -  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers le Godat et Berry-au-Bac.

1917

  • -  : retrait du front ; repos et instruction vers Romigny (à partir du , éléments occupés aux travaux de 2e position). À partir du , mouvement vers la région Damery, Châtillon-sur-Marne ; repos et instruction.
  • 8 -  : mouvement vers le front, puis occupation d’un secteur vers la Miette et le bois des Buttes.
15 avril : Bataille du Chemin des Dames, attaque en direction de Juvincourt-et-Damary ; puis organisation et défense des positions conquises.
  • - 1er mai : retrait du front ; repos vers Ventelay.
  • 1er -  : occupation d’un secteur vers la Miette et le bois des Buttes.
  • 14 -  : retrait du front ; repos vers Arcis-le-Ponsart.
  • -  : mouvement vers le front ; occupation d’un secteur vers la Miette et le Ployon.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction au camp de Bourgogne.
 : mouvement vers Serzy-et-Prin ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la Miette et le Ployon.
  • 5 -  : retrait du front ; repos vers Serzy-et-Prin et Ventelay.
  • -  : occupation d’un secteur vers la Miette et le Ployon.
  • -  : retrait du front ; repos vers Arcis-le-Ponsart.
  • 3 -  : retour en secteur vers la Miette et le Ployon.
  • -  : Retrait du front ; repos vers Serzy-et-Prin.
  • -  : occupation d’un secteur vers Chevreux et le Ployon, étendu à gauche, le , jusque vers la forêt de Vauclerc.
  • -  : retrait du front ; repos vers Serzy-et-Prin. À partir du , mouvement vers Concevreux ; travaux. À partir du , regroupement vers Arcis-le-Ponsart ; à partir du , mouvement vers Estrées-Saint-Denis ; repos.

1918

  • 22 - [3] : mouvement vers Noyon ; à partir du , engagée, au nord de Guiscard (en liaison avec des éléments britanniques), dans la 1re Bataille de Noyon (2e Bataille de Picardie) : repli vers le mont Renaud et l’est de Thiescourt ; combats défensifs dans cette région.
  • -  : retrait du front et mouvement vers Villers-Cotterêts.
 : transport par V.F. dans la région de Belfort.
, prise de Courlandon ; le 5, prise de Breuil-sur-Vesle.
, front étendu, à gauche, jusqu’à l’ouest de Romain.
14, combat de l’arbre de Romain (Poussée vers la position Hindenburg)
10 et 11, combats vers Berry-au-Bac. À partir du 12, progression par Juvincourt-et-Damary et Amifontaine vers la région du camp de Sissonne.
 : prise de la Selve.

Affectations

Affectation organique 5e Corps d'Armée d’ à

3 -
-
-
- 1er
-
-
-
12 -

L’Entre-deux-guerres

Elle devient en 1935 une division d'infanterie motorisée, type normal (à renforcer à la mobilisation)[5].

Seconde Guerre mondiale

À la mobilisation, elle est rattachée au 16e corps d'armée à la 7e armée[6]. Elle fait partie des unités qui pénètrent en Belgique[7].

Composition

Le la 9e DI (type motorisée), sous les ordres du général Henri Didelet, est rattachée au 16e corps d'armée qui est intégré à la 7e armée.

L’après Seconde Guerre mondiale

Elle arrive en Algérie en juin 1956[7].

Notes, sources et références

  1. Le général Peslin se suicide le 10 août 1914
  2. Du 21 janvier au 16 juin 1915, la brigade coloniale Marchand est aux ordres de la 9e D.I.
  3. Du 6 au 13 septembre 1914, la 17e brigade est à la disposition du 6e C.A.
  4. Du 14 novembre 1914 au 17 janvier 1915, la 150e brigade est mise aux ordres de la 9e D.I.
  5. Cne Bonal, « Les divisions d'infanterie motorisée », sur defense.gouv.fr,
  6. À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
  7. « La 9e division d'infanterie arrive à Alger », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )

cf ; Journal de marche du 82e régiment d'infanterie (01/08/1914 au 24/09/1914) SHAT cote 26N665

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • De Lattre de Tassigny, Histoire de la première armée française - Plon - 1949.
  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes


  • Armée et histoire militaire françaises
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  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
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