235
235 est une année commune commençant un jeudi.
Cette page concerne l'année 235 du calendrier julien. Pour l'année 235 av. J.-C., voir 235 av. J.-C.. Pour le nombre 235, voir 235 (nombre).
Chronologies
Maximin. Né en Thrace de parents barbares (son père est Goth et sa mère d’origine alaine), doué d'une force physique impressionnante, il est le premier empereur, depuis Auguste, à combattre en personne à la tête de ses troupes.
Années : 232 233 234 235 236 237 238 Décennies : 200 210 220 230 240 250 260 Siècles : IIe siècle IIIe siècle IVe siècle Millénaires : Ier millénaire av. J.-C. Ier millénaire IIe millénaire |
Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Hégirien · Persan · Républicain |
Événements
- Entre le 18 février et le 9 mars[1] Sévère Alexandre, à la suite d’une paix achetée aux Germains, est massacré devant Mayence (Moguntiacum) avec sa mère Julia Mamaea par des soldats. Maximin le Thrace est proclamé empereur romain par les troupes de la Legio XXII Primigenia à Mayence (fin de règne en 238). Le Sénat romain le reconnait sans difficultés à la fin du mois[2].
- Été : Maximin passe le Rhin au sud de Mayence, traverse les Champs Décumates avant de rencontrer les Germains, qu'il contraint à la paix sans céder de terrain au sud du limes de Germanie[2].
- Automne : Maximin marche vers le sud pour passer l'hiver en Rhétie, peut-être à Ratisbonne[2].
- 28 septembre (ou 29 octobre)[3] : l’évêque de Rome Pontien, condamné aux mines de Sardaigne, abdique après avoir réconcilié Hippolyte de Rome avec l’Église. Il meurt d’épuisement le 19 novembre[4].
- 21 novembre : Anthère devient évêque de Rome (fin en 236)[4].
- Incendie de Strasbourg[5].
- Série de tremblements de terre dans le Pont et dans la Cappadoce. Les troubles consécutifs entrainent la persécutions des chrétiens par le légat Licinnius Serenianus et l'exil de nombreux d'entre eux. Une prophétesse apparait, allant nu-pieds par les montagnes enneigées, annonçant la fin du monde, administrant les sacrements, et voulant entraîner ses disciples à Jérusalem[6].
- La présence de garnisons romaines est attestée par des inscriptions à Hatra, en Mésopotamie[7].
- Mongolie : mort du fils du chef Xianbei Tanshihuai (141-181). Les chefs de tribus attaquent le pouvoir central. L’empire s’effondre à partir du milieu du IIIe siècle[8].
Décès en 235
- Février-mars : Sévère Alexandre, empereur romain.
- 19 novembre : Pontien, évêque de Rome[4].
- Hippolyte de Rome, théologien, antipape.
Notes et références
- Hildegard Temporini, Aufstieg und Niedergang der römischen Welt : Geschichte und Kultur Roms im Spiegel der neueren Forschung. Principat : Band 2 : Politische Geschichte (Kaisergeschichte), vol. 2, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-11-004971-8, présentation en ligne)
- (en) Alan K. Bowman, Peter Garnsey, Averil Cameron, The Cambridge ancient history : The crisis of empire, A.D. 193-337, vol. 12, Cambridge (GB), Cambridge University Press, , 965 p. (ISBN 978-0-521-30199-2, présentation en ligne)
- Pierre Nautin, Christianisme antique. Origène, vol. 1, Éditions Beauchesne, (présentation en ligne)
- Charles-François Chevé, Troisième et dernière encyclopédie théologique : Dictionnaire des papes, vol. 32, J. P. Migne, (présentation en ligne)
- Jean-Jacques Hatt, Argentorate, Strasbourg, Presses Universitaires de Lyon, , 143 p. (ISBN 978-2-7297-0471-1, présentation en ligne)
- Xavier Levieils, Contra Christianos : la critique sociale et religieuse du christianisme des origines au concile de Nicée (45-325), Berlin, Walter de Gruyter, , 548 p. (ISBN 978-3-11-019554-5, présentation en ligne)
- Alan K. Bowman, op. cit, p. 509.
- László Lőrincz, Histoire de la Mongolie : des origines à nos jours, Akadémiai Kiadó, , 292 p. (ISBN 978-963-05-3381-2, présentation en ligne)
Lien externe
- L’année 235 sur le site de la Bibliothèque nationale de France
- Portail du monde antique
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