2014 en Tunisie

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Gouvernement

Chronologie

Janvier

  • Vendredi  : Mehdi Jomaa annonce dans une déclaration aux médias qu'il a rencontré le président Moncef Marzouki, qui l'a chargé de former un gouvernement[2].
Portait des trois présidents après la signature de la Constitution, le 27 janvier 2014.
  • Mardi  : Mehdi Jomaa présente son gouvernement à l'Assemblée constituante, lors d'une séance qui dure plusieurs heures. Plusieurs constituants s'opposent à accorder leur confiance au nouveau cabinet qu'il accuse de rassembler des partisans de l'ancien régime de Zine el-Abidine Ben Ali, tout en accusant aussi la ministre du Tourisme désignée, Amel Karboul, de s'être rendue en Israël[6]. Certains blocs parlementaires refusent quant à eux de soutenir le gouvernement, arguant qu'il est illégitime car issu du dialogue national[6]. Répondant à ces accusations, Jomaa déclare qu'il ne dispose pas d’un programme détaillé mais que plusieurs points sont importants : l'organisation d'élections transparentes, la sortie de la crise économique, la création d'emplois, la révision des nominations effectuées par les précédents ministres, la dissolution des Ligues de protection de la révolution ainsi que la lutte contre la corruption[6]. Sur 193 votants, 149 votent la confiance, vingt votent contre et 24 s'abstiennent.

Février

  • Mardi  : John Kerry effectue une visite surprise et rapide en Tunisie où il donne une conférence de presse afin de féliciter le nouveau chef du gouvernement et le peuple tunisien.

Mars

  • Mardi  : Condamné à sept ans et demi de prison pour la diffusion de dessins jugés blasphématoires en 2012, Jabeur Mejri est libéré après avoir obtenu une grâce présidentielle[9].

Avril

Octobre

Novembre

Décembre

Portrait de Béji Caïd Essebsi, président de la République depuis le 31 décembre 2014.
  • Mardi  : La séance inaugurale de l'Assemblée des représentants du peuple se tient sous la présidence du doyen d'âge Ali Ben Salem. Débutée avec le discours inaugural de Mustapha Ben Jaafar, plusieurs personnalités y sont présentes, en l'absence du président de la République Moncef Marzouki. À cette occasion, aucun consensus n'est trouvé concernant l'élection du président de l'assemblée et de ses vice-présidents.
  • Dimanche  : Avec 55,68 % des voix, Béji Caïd Essebsi remporte l'élection présidentielle contre son adversaire Moncef Marzouki qui remporte 44,32 % des voix.
  • Mercredi  : Béji Caïd Essebsi prête serment, lors d'une séance exceptionnelle de l'Assemblée des représentants du peuple. Par la suite, il prononce un discours où il rend hommage aux martyrs et à la femme patriotique avant d'exposer ses priorités. Il félicite aussi le président sortant et son électorat puis se rend au palais présidentiel de Carthage où se déroule la passation des pouvoirs en une dizaine de minutes. Dans l'après-midi, il reçoit la démission du gouvernement de Mehdi Jomaa, qu'il charge de diriger les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau cabinet. Il rencontre aussi les dirigeants de Nidaa Tounes à qui il remet sa démission de la présidence du mouvement, qui est confiée par intérim à Mohamed Ennaceur (jusqu'à la tenue d'un congrès en juin 2015) qu'il charge, en tant que chef du parti majoritaire, de nommer un chef du gouvernement, conformément à la Constitution.

Références

Articles connexes

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