Étalondes
Étalondes est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Étalondes | |||||
La mairie et la salle communale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Villes Sœurs | ||||
Maire Mandat |
Mario Dona 2020-2026 |
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Code postal | 76260 | ||||
Code commune | 76252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Étalondais | ||||
Population municipale |
1 043 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 225 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 01′ 51″ nord, 1° 23′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 99 m |
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Superficie | 4,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Eu (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eu | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Le Tréport | ||||
Flocques | N | Eu | ||
O Étalondes E | ||||
S | ||||
Saint-Rémy-Boscrocourt |
Installée en bordure du plateau qui domine la vallée de la Bresle, la commune bénéficie de la proximité des trois villes sœurs, Eu, Mers et Le Tréport. L'axe routier Eu - Dieppe ainsi que la côte de la Manche constituent également des attraits complémentaires pour cette bourgade dont la population croît régulièrement.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Étalondes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), zones urbanisées (21,9 %), prairies (7 %), forêts (0,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Stanelonde en 1059 (Jean Adigard des Gautries, 1957 p. 140); Stenelunda en 1119 (S. Deck, 243); Stanelonde, Stanelunda vers 1119; Estanelonde en 1181-89 (Rec. Henri II, II, 385); Stanelonde en 1185 Estælonde au XIIe siècle; Estalonde en 1282 (Kermaingant 77, 3, 262, 263), Étalonde en 1757[21],[22].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de type anglo-scandinave basée sur le vieux norrois lundr « bois »[22] (comprendre « bosquet, petit bois »). En finale, cet appellatif a généralement abouti à -lon (-lunt, -lont, -lond dans les formes anciennes), -londe étant exceptionnel cf. également Faguillonde (pays de Caux). En revanche, employé de manière autonome, c'est la forme londe qui prévaut dans les nombreux la Londe.
Le premier élément s'explique par le vieil anglais stan « pierre » (comprendre stān > anglais moderne stone)[22] et non par le vieux norrois steinn « pierre » qui convient moins bien sur le plan phonétique[22]. En effet, la mention Stenelunda est isolée et plus tardive que l'attestation primitive, en outre Stanelonde a régulièrement donné *Estanelonde, puis dès le XIIIe siècle Estalonde, et enfin Étalonde en 1757, la forme Étalondes apparaissant seulement au XVIIIe siècle.
Le sens global du toponyme est donc « bois où il y a une ou des pierres »[22]
Remarque : l'ancien norrois steinn est par ailleurs fréquent dans la toponymie normande, dans le pays de Caux comme dans le Cotentin, mais les formes anciennes sont toutes en Stein- ou Estein- : Étainhus (Esteinhus 1222); Etaintot à Saint-Wandrille-Rançon (Esteintot 1142) et à Mautheville (Esteintot 1198, 1222); Etennemare à Limésy (Esteinemare, sans date) et à Saint-Valery-en-Caux (Esteinmare en 1252), etc.
Histoire
Un site gallo-romain est découvert en 2013 au lieu-dit la Plaine du chemin Saint-Martin. Deux habitations datées entre le Ier et le IIIe siècles, des sépultures et pas moins de 80 objets (céramiques, verreries, monnaies, bijoux, perles, outillage...) attestent d'une vie locale à cette époque[23].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2018, la commune comptait 1 043 habitants[Note 7], en diminution de 5,7 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Les communes d'Étalondes et Saint-Rémy-Broscrocourt se sont associées en regroupement pédagogique intercommunal en matière d'enseignement primaire. Pour l'année scolaire 2018-2019, quatre classes sont situées à Étalondes, trois à Saint-Rémy[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame d'Étalondes.
La statue de la vierge Marie.
Refuge de la Société protectrice des animaux.
- Monument aux morts.
- Salle des associations.
- Notre-Dame.
- Autre vue de l'église.
- Le clocher.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Étalondes et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Étalondes et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Eu », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, 2 t., Paris, 1982 - 1984 p. 352 (lire en ligne)
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Le Courrier picard, édition Picardie maritime, « Le monde gallo-romain ressurgit à Bricomarché », 3 novembre 2016, p. 13.
- Xavier Togni, « Derniers vœux pour le maire d’Étalondes, Lucien Fosse : Mardi 7 janvier, après avoir inauguré les aménagements du centre-bourg, le maire d’Étalondes, Lucien Fosse, a présenté pour la dernière fois ses vœux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu depuis 1983, maire d’Étalondes depuis 2001, Lucien Fosse a présenté pour la dernière fois ses vœux à la population mardi 7 janvier. À 76 ans, il renonce à briguer un nouveau mandat ».
- Louis Vanthournout, « Étalondes : Maire adjoint depuis 12 ans, Mario Donà présente sa liste : Dans la commune étalondaise, le maire sortant, Lucien Fosse, ne se représente pas aux élections municipales. C’est l’un de ses adjoints, Mario Donà, qui brigue le poste », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ).
- Émeline Bertel, « Canton d’Eu : Mario Dona et Alain Trouessin élus maires dès le 1er tour : Alain Trouessin, maire sortant de Criel-sur-Mer, conserve son siège de premire édile. À Étalondes, c'est Mario Dona qui succède à Lucien Fosse après une élection serrée », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Le RPI craint de perdre une classe : La baisse des effectifs de 157 à 152 entrainerait le passage de sept à six classes », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 12.
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