portière

Voir aussi : portiere

Français

Étymologie

Dérivé de porte avec le suffixe -ière.

Nom commun 1

SingulierPluriel
portière portières
\pɔʁ.tjɛʁ\

portière \pɔʁ.tjɛʁ\ féminin

  1. (Transport) Ouverture de la voiture, du wagon ou de l’avion par où l’on monte et l’on descend.
    • Ça va ! grommela Bob impatienté. L’autre n’insista pas et se mit à regarder par la portière.  (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • En passant par la portière,
      Parachutiste souviens-toi, Oui souviens-toi.
      Qu'un jour il pourrait se faire.
      Que ton pépin ne s'ouvre pas.
       (www.musicanet.org, En passant par la portière.)
    • Mettre la tête à la portière.
    • La mienne avec son intérieur cuir et ses modifications a autant de succès que la German, qui n’a que des portières papillon et des jantes larges.  (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, p. 55.)
  2. Sorte de porte qui sert à fermer cette ouverture.
    • La clameur fut si forte et si unanimement vocifératrice, qu’il fallut, malgré le froid, ouvrir les portières, car on ne s’entendait plus, et on pouvait craindre que les cloisons du wagon ne résistassent pas à un pareil cyclone de colère.  (Octave Mirbeau, « Paysage d’hiver », dans La Vache tachetée, 1918)
    • Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche…  (Jules Verne, Claudius Bombarnac, ch. I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
  3. Tenture qu’on met devant une porte, pour empêcher le vent ou par ornement.

Synonymes

Sorte de porte 

Dérivés

Sorte de porte 

Traductions

Nom commun 2

SingulierPluriel
portière portières
\pɔʁ.tjɛʁ\

portière \pɔʁ.tjɛʁ\ féminin (pour un homme on dit : portier)

  1. (Vieilli) Femme dont la profession est de garder une porte d’entrée.
    • Elle fut accusée d’être brutale, commune, dénuée de goût, de vouloir importer sur le théâtre des habitudes d’outre-Rhin et d’outre-Pyrénées, des castagnettes, des éperons, des talons de bottes, — sans compter qu’elle buvait comme un grenadier, qu’elle aimait trop les petits chiens et la fille de sa portière, — et autres linges sales de la vie privée, qui sont la pâture et la friandise journalière de certains petits journaux.  (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 50.)
    • La bourgeoisie et ses domestiques, les portières et les cuisinières, ont fourni la grande masse de la clientèle.  (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
    • Dans l’esprit de la brave portière […] il lui apparaissait que le fait de son habit noir devait coïncider avec des projets d’épousailles.  (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, tome 5, Bouquins, Éditions Robert Laffont, 1912, page 974)
    • Avez-vous jamais vu une portière qui ait un père ou une mère ? (James Rousseau, illustrations d’Honoré Daumier: Physiologie de la portière, 1841.)

Quasi-synonymes

Traductions

Adjectif

SingulierPluriel
portière portières
\pɔʁ.tjɛʁ\

portière \pɔʁ.tjɛʁ\ féminin

  1. (Élevage) (Vieilli) Qui est en âge de porter des petits ou qui en a déjà porté.

Notes

  • Cet adjectif n’est usité que dans les locutions : Vache portière, brebis, jument, truie portière.

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (portière), mais l’article a pu être modifié depuis.

Anagrammes

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