Virton

Virton (en gaumais Viertan) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Luxembourg. Elle est le chef-lieu de son arrondissement. Elle fait partie de la Lorraine gaumaise.

Virton

L'hôtel de ville de Virton

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Luxembourg
Arrondissement Virton
Bourgmestre François Culot (MR)
(IC+-MR)
Majorité IC-MR, ECOLO+, Ensemble Autrement
Sièges
ECOLO+
cdH
CITOYENS
ENSEMBLE EA
IC+
21
8
6
5
2
Section Code postal
Virton
Bleid
Èthe
Ruette
Latour
Saint-Mard
6760
6760
6760
6760
6761
6762
Code INS 85045
Zone téléphonique 063
Démographie
Gentilé Virtonais(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
11 323 ()
48,98 %
51,02 %
120 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,91 %
59,65 %
17,44 %
Étrangers 5,90 % ()
Taux de chômage 14,66 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 13 017 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 49° 34,05′ nord, 5° 31,95′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
94,49 km2 (2005)
39,76 %
47,52 %
9,94 %
2,78 %
Localisation

Situation de la ville dans son arrondissement et la province de Luxembourg
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Virton
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Virton
Liens
Site officiel virton.be

    Étymologie

    Le nom Virton vient non pas de la confluence des rivières Vire et Ton, mais du mot latin vertunum qui signifie "tour" [réf. nécessaire], qui est devenu vertun [réf. nécessaire] puis Virton. Dans la toponymie ancienne on rencontre : Wirten, Wertong.[réf. nécessaire]

    Géographie

    L'église Saint-Laurent, à Virton

    .

    Virton est située à une distance de 190 km au sud-est de Bruxelles et de 43 km à l'ouest de la ville de Luxembourg.

    Virton est la capitale de la Gaume, région culturelle où la langue vernaculaire traditionnelle est le gaumais. La commune fait partie de la Lorraine belge, seule région géologique du Jurassique (Ère secondaire) de Belgique.

    Le Ton, un affluent de la Chiers, traverse la ville en bordure sud-est avant de prendre les eaux de la Vire un peu plus au sud.

    La gare ferroviaire de Virton–Saint-Mard est desservie par la ligne 165 Athus-Libramont.

    Virton est le point de départ de la route nationale 82 menant à Arlon. Elle est traversée par la route nationale 87 reliant la frontière française à Lamorteau (Rouvroy) et Parette (Attert), ainsi que par la route nationale 88 reliant Florenville et Athus (Aubange).

    Histoire

    Il existe quelques éléments pour affirmer que ce qui a été appelé ultérieurement Vertunum a été occupé avant la conquête des Gaules.

    À l'époque romaine, Vertunum est un lieu important situé à proximité de l'intersection de plusieurs voies de communication.

    En 406, cette bourgade est détruite par les barbares. Le nouveau Virton est construit plus au nord.

    La première mention de Virton apparaît dans une bulle du pape Luce III en 1183. Elle dépend alors de la maison de Chiny : l'un des premiers comtes y construit un château. La ville est soumise à la loi de Beaumont en 1270.

    À la disparition de la famille de Chiny, Virton dépend de nombreuses dynasties jusqu'à la Révolution française.

    À la chute de Napoléon en 1815, le village est rattaché, de par le Traité de Vienne, à la Confédération germanique en même temps que le duché de Luxembourg. Virton deviendra définitivement belge avec le Traité de Londres en 1839, malgré l'attachement sentimental à la France toute proche (en 1830 le drapeau français flotta sur la tour de l'église et en 1848 des émeutes républicaines survinrent dans la ville).

    En , Virton est le lieu de combats meurtriers lors des premiers chocs entre troupes françaises et allemandes.

    Patrimoine

    Communes limitrophes

    La commune est délimitée au sud par la frontière française qui la sépare du département de Meurthe-et-Moselle et de la région Lorraine.

    Héraldique

    La ville possède des armoiries.
    Blasonnement : De gueules à deux flèches d’or passées en sautoir, les pointes en bas, armées et empennées d’argent.
    Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, .

    Bourgmestres

    Quelques maires (la Gaume est la seule région de Belgique où les bourgmestres sont encore appelés maires) depuis la fusion des communes[1] :

    • Jean-Baptiste M. Foncin
    • Joseph Michel
    • Jean Culot
    • Claude Baudoin
    • Pierre Scharff
    • Michel Thiry
    • François Culot

    Autres personnalités politiques

    • Édouard d'Huart (1800–1884), ancien député de l'arrondissement de Virton et ministre des finances.
    • Charles Magnette (1863-1937), sénateur, président du Sénat.
    • Joseph Michel (1925-2016), ministre belge de l'Éducation entre 1977 et 1979 et ministre de l'Intérieur entre 1974-1977 et 1986-1988, président de la Chambre.

    Autres villages de la commune

    Belmont, Bleid, Chenois, Èthe, Gomery, Grandcourt, Latour, Ruette, Saint-Mard, Saint-Remy

    Démographie

    Au , la population était de 11 353 habitants (5 542 hommes et 5 811 femmes), soit une densité de 120,15 habitants/km² pour une superficie de 94,49 Km²[2]

    Le graphique suivant reprend la population résidente au 1er janvier de chaque année[3] pour la commune.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[4]

    Folklore

    Le se déroule la fête des amoureux. Cette fête serait d'origine médiévale. Les différentes animations durant cette journée sont l'élection du « Roi du pâté gaumais » (les participants doivent manger le maximum de pâtés en 20 minutes accompagné de café), le « Just married trophy » (les jeunes mariés de l'année parcourent la ville), et les géants le D'Jean et la D'Jeanne qui accompagnent la fanfare de Saint-Mard dans les rues. Restauration dans les bars et restaurants de la ville du matin au soir et dans la nuit.

    Sécurité et secours

    La ville fait partie de la zone de police Gaume pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.

    Notes et références

    1. G. Lambert, J. Michel, A. Petit et P. Vaulet, Histoire de Virton : des origines à l'an 2000, Virton, Éd. des musées gaumais ASBL, .
    2. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    3. « Chiffres de la population résidente au 1er janvier, par année 1990‑2010 », sur le site de l’INS (consulté le ).
    4. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf

    Voir aussi

    Bibliographie

    • A. Brion, Le pays gaumais, 1989/1992, p. 139.
    • L. Lomry, Le pays gaumais, , p. 6–8.
    • Valérie Pesesse, Travail de fin d'études en vue de l'obtention d'un diplôme d'institutrice primaire, 1995–1996.
    • Denis Henrotay et al., Le patrimoine de Virton, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 71), , 64 p. (ISBN 978-2-87522-028-8)

    Liens externes

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