Allondrelle-la-Malmaison

Allondrelle-la-Malmaison (en gaumais : Londrie-la-Molmâjon) est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Allondrelle-la-Malmaison

Église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
Jean-François Mariemberg
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54011
Démographie
Gentilé Allondrellois, Allondrelloises
Population
municipale
649 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 39″ nord, 5° 33′ 50″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 396 m
Superficie 13,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Allondrelle-la-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Allondrelle-la-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : France
Allondrelle-la-Malmaison
Géolocalisation sur la carte : France
Allondrelle-la-Malmaison
Liens
Site web http://www.allondrelle-lamalmaison.com

    Géographie

    Communes limitrophes de Allondelle-la-Malmaison
    Virton
    ( Belgique)
    Charency-Vezin Tellancourt
    Longuyon

    Localisation

    La commune d'Allondrelle-La-Malmaison est située à l'extrémité nord de l'arrondissement de Briey. Elle fait partie du canton de Longuyon et depuis 2014 appartient à la communauté de communes « Terre Lorraine du Longuyonnais ». Son territoire a pour limites au nord et à l'est le royaume de Belgique (province du Luxembourg), au sud la ville de Longuyon et à l'ouest la commune de Charency-Vezin.

    Lieux-dits et écarts

    La Malmaison est un village rattaché à Allondrelle. Les deux villages forment la Commune d'Allondrelle La-Malmaison. Plusieurs écarts se trouvent sur le territoire communal : les fermes de Bellevue, du Varteiller et des Cerisiers. S'ajoutent également les lieux-dits de Sainte-Reine et de Buré d'Orval.

    Urbanisme

    Typologie

    Allondrelle-la-Malmaison est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), forêts (32,5 %), prairies (9,9 %), zones urbanisées (3,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Officialisé en 1956[8], le nom de la localité concrétise le long destin commun du village d'Allondrelle et de son hameau de La Malmaison.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 En cours Jean-François Mariemberg[9],[10]   Cadre de la fonction publique

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 649 habitants[Note 2], en augmentation de 5,19 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    6236856937709991 0741 035989902
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    885975892777784763735626563
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    557504466399486581560513483
    1990 1999 2006 2011 2016 2018 - - -
    481519603620644649---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le recensement effectué en a permis de constater une hausse de la population. La commune compte désormais 644 habitants.[réf. nécessaire]

    Économie

    Sidérurgie

    Dès le XIVe siècle, Allondrelle connaît une activité métallurgique avec l'installation des forges de Buré (ou Buré d'Orval) et du Dorlon, propriétés des moines de l'abbaye d'Orval. À la fin de ce même siècle, un haut fourneau est érigé à côté de la forge de Buré. L'exploitation du haut-fourneau, détruit au début du XVe siècle, est reprise vers 1470 ; il est alimenté par le minerai de fer sortant des minières de Saint-Pancré... En 1692, le haut-fourneau du Dorlon commence à fonctionner ; sa fonte est affinée aux forges de Buré. Après un arrêt consécutif à la Révolution, ce haut-fourneau est réactivé au milieu du XIXe siècle (vers 1846) pour s'arrêter définitivement en 1860. La forge de Buré, qui a connu deux hauts-fourneaux, s'arrête définitivement en 1885.

    En 2016, la Commune compte plusieurs petites entreprises (services à la population, mécanique générale, divers services...). Elle a développé un projet éolien qui comporte 5 aérogénérateurs reliés au réseau ERDF d'une puissance de 10 mégas-watt.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Nicolas à la Malmaison.

    Édifices civils

    • Nécropole mérovingienne.
    • Ancien haut fourneau de Dorlon (1838).
    • Château fort, château de Domey à la Malmaison, mentionné dans une bulle de 1184 parmi les biens de la collégiale de Longuyon, propriété de la famille de Failly au XVe siècle, de la famille de Custine de 1499 aux années 1730, puis vendu aux religieux de l'abbaye de Chatillon (Meuse). Vendu comme bien national à deux fermiers de la Malmaison et détruit en 1818 puis en 1824. La tour, détruite en 1824, avait été reconstruite en 1573 (date portée) pour Martin de Custine, reconstructeur du château de Cons-la-Grandville. À l'emplacement du château subsiste seulement un terre-plein.
    • Maison forte la Malmaison, construite au XVIe siècle pour la famille Arquin dont il ne subsiste que la partie droite à base talutée. Parties agricoles du XVIIIe siècle. Transformée et repercée au XIXe siècle et au XXe siècle. Éléments défensifs.
    • Grande maison dite château de la Providence, construite vers 1830 pour la famille Bidoyen, cédée par héritage aux pères de La Salette en 1934-1935 qui le transformèrent en petit séminaire et l'occupèrent jusqu'en 1939-1940, puis revendu après la guerre aux usines de la Providence (société Cockerill), actuellement maison.
    • Domaine de l'ancienne forge de Buré, y compris la digue empruntée par le chemin vicinal dit de Buré, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1991[14].
    • Cinq éoliennes, installées en 2014[15].

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-Pierre à Allondrelle. L'église apparaît déjà dans les écrits dès 1235. Elle dépendait de l'abbaye d'Orval en Belgique. Elle fut agrandie agrandie de 1859 à 1861. Ces travaux ont eu pour conséquence d'allonger la nef de 16, 70 mètres et l'établissement d'un transept comportant les confessionnaux. Un avant-chœur donne accès à deux sacristies. Le nouveau chœur est à pans coupés, éclairé par cinq croisées. En 1940, la guerre n'a pas épargné l'édifice. La voûte et la quasi-totalité des décors furent détruites. la reconstruction de la nef a été opérée entre 1948 et 1950.
    • Église paroissiale Saint-Nicolas à La-Malmaison, construite en 1867, 1868, en remplacement de la chapelle Saint-Nicolas.
    • Chapelle Saint-Nicolas à La-Malmaison, construite à partir de 1733 et bénite en 1738 par l'évêque auxiliaire de Trèves, Lothar Frédéric von Nalbach, détruite à l'époque de la construction de l'église paroissiale.
    • Chapelle de L'Ange-Gardien à La-Malmaison, construite en 1729 (date portée par le linteau de la porte d'entrée et par une pierre de fondation située sur le mur ouest), aux frais de Désiré Arquin, seigneur en partie d'Allondrelle et de La-Malmaison.
    • Chapelle-ermitage de Sainte-Reine au Lary, érigée en 1677, date portée par la clef du linteau de la porte de la chapelle comprenant le logement de l'ermite dans son prolongement. En 1836, date portée par le linteau de la porte piétonne de la ferme, sont ajoutés plusieurs bâtiments agricoles. Ensemble de plan rectangulaire, coiffé d'un campanile à flèche polygonale. Encadrement suivant l'ordre toscan. À l'intérieur, autel avec retable de la fin du XVIIe siècle, typique de cette région (en chêne peint avec chutes végétales et têtes d'angelots ailées). L'ermitage comporte une grande pièce, avec cheminée et four à pain. Cet édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2002[16].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Domaine de l'ancienne forge de Buré », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. http://www.allondrelle-lamalmaison.com/index.php/menu/le-projet-eolien
    16. « Chapelle-ermitage de Sainte-Reine », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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