Province de Luxembourg

La province de Luxembourg (en wallon : province do Lussimbork, en luxembourgeois : Provënz Lëtzebuerg, en néerlandais : provincie Luxemburg) est une province belge de la Région wallonne située à l'extrême sud du pays et limitrophe du grand-duché de Luxembourg.

Pour les articles homonymes, voir Luxembourg (homonymie).

Ne doit pas être confondu avec Luxembourg ou Luxembourg (ville).

Province de Luxembourg

(lb) Provënz Lëtzebuerg
(nl) Provincie Luxemburg


Héraldique

Drapeau

Localisation de la province en Belgique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Chef-lieu Arlon
Arrondissements Arlon
Bastogne
Marche-en-Famenne
Neufchâteau
Virton
Gouverneur Olivier Schmitz[1]
ISO 3166-2 BE-WLX
Code INS 80000
Démographie
Population 282 946 hab. ([2])
Densité 64 hab./km2
Géographie
Superficie 444 000 ha = 4 440 km2
Localisation

Les 44 communes de la province
Liens
Site web province.luxembourg.be

    Aussi appelée Luxembourg belge, elle résulte de la cession à la Belgique, à la suite de la conférence de Londres de 1838-1839, du « quartier wallon » du grand-duché (sur la base d'un critère linguistique) et du Pays d'Arlon (qui a pour langue vernaculaire le luxembourgeois).

    Le chef-lieu est Arlon, situé dans le sud-est de la province.

    D'une superficie de 4 440 km2, c'est la plus vaste province de Belgique, mais aussi la moins peuplée avec 284 442 habitants au [3], soit une densité de population de 64,06 habitants au kilomètre carré.

    Administrativement, elle est divisée en cinq arrondissements et, depuis les fusions de 1977, en quarante-quatre communes.

    Géographie

    La province est délimitée au nord-ouest par la province de Namur, au nord-est par la province de Liège, à l'est par le Grand-Duché de Luxembourg (cantons de Clervaux, Wiltz, Redange, Capellen et d'Esch-sur-Alzette) et au sud par les départements français de Meurthe-et-Moselle, Meuse et Ardennes (Grand Est).

    Le territoire couvre les sous-régions naturelles suivantes :

    Avec 115 m d’altitude, les rives de l’Ourthe à la frontière avec la province de Liège est le point le plus bas de la province.

    Avec 652 m d'altitude, la Baraque de Fraiture (commune de Vielsalm) est le point culminant de la province.

    Les cours d'eau principaux sont les rivières suivantes :

    • la Semois, affluent de la Meuse qui prend sa source à Arlon et traverse le sud de la province d'est en ouest ;
    • la Sûre, affluent de la Moselle qui prend sa source près de Vaux-lez-Rosières dans le centre de la province et coule vers l'est ;
    • la Lesse, affluent de la Meuse qui prend sa source à Ochamps dans le centre de la province et coule vers le nord-ouest ;
    • l'Ourthe, affluent de la Meuse qui prend ses sources à Ourt (centre de la province) et Ourthe (commune de Gouvy, nord-est de la province) et coule vers le nord.
    • le Ton, affluent de la Chiers qui prend sa source à Châtillon dans le Sud de la province.

    Histoire

    Préhistoire

    L'histoire de la province est naturellement liée à celle de la Belgique et du territoire actuel du Benelux. Les plus anciens vestiges remontent, comme ailleurs, à la Préhistoire, notamment les abris sous roche et les occupations de grottes fouillés dans la vallée de la Haute Lesse. La période des âges des métaux est illustrée par les fouilles de tombes à char, des marchets (en Famenne) et celles des éperons barrés de la Semois.

    Période romaine

    Lors de la conquête romaine, Arlon (Orolaunum) n'était qu'une bourgade aux portes de la forêt. Les nombreuses découvertes menées dans le centre ancien de la ville montrent une évolution radicale pendant la période d'occupation romaine, plaçant la ville sur un axe important traversant le territoire du Nord au sud.

    Période mérovingienne

    La période mérovingienne est également largement illustrée par les nombreux cimetières découverts (Torgny, Tellin, Wellin, etc.) et par la fondation de l'abbaye de Saint-Hubert. La transition carolingienne verra la création de comtés majeurs, tels que ceux de La Roche et Durbuy, bientôt intégrés à la couronne luxembourgeoise puis impériale germanique.

    Moyen Âge

    Le couvert forestier a maintenu la province à l'écart de la tectonique médiévale, sur le plan politique. Toutefois, le territoire, morcelé entre plusieurs grandes maisons, verra des villes se fortifier, dont il reste aujourd'hui d'importants témoins : châteaux (La Roche, Bouillon), abbayes et lieux de pèlerinage (Orval, Saint-Hubert), fermes seigneuriales, tracés antiques, etc.

    Sous l'Ancien Régime, la province de Luxembourg et le Grand-Duché de Luxembourg actuels, mais aussi la région de Bitburg et celle de Saint-Vith (devenues « prussiennes » en 1815), et auparavant le pays de Thionville et celui de Montmédy (passés à la France sous Louis XIV), ne formaient qu'une seule entité : le duché de Luxembourg, qui faisait lui-même partie de l'ensemble vaguement confédéral des Pays-Bas méridionaux.

    XVIIIe siècle

    Sous la Révolution française, les deux tiers du duché de Luxembourg et une partie du duché de Bouillon furent unis pour former le département des Forêts.

    XIXe siècle

    Lors du Congrès de Vienne en 1815, le duché de Luxembourg (« restauré » sous la forme d'un grand-duché avec Bouillon, mais sans ses anciens territoires orientaux) fut inclus dans la Confédération germanique. En effet, Guillaume d'Orange, devenu par ailleurs grand-duc de Luxembourg, avait reçu le Luxembourg en compensation de la perte de ses possessions privées (Nassau-Dietz, Nassau-Hadamar, Nassau-Dillenbourg, etc.) au profit de la Prusse. Toutefois, au lieu de traiter son grand-duché comme un État à part, il en fit pour ainsi dire — et malgré le droit de garnison obtenu par la Prusse dans la forteresse « fédérale » de Luxembourg — une province de son royaume, soumise à la loi fondamentale et à l'administration des Pays-Bas unis.

    Lors de l'indépendance de la Belgique en 1830/1831, la conférence de Londres se chargea de régler finalement la question des frontières du nouvel État belge. Les grandes puissances européennes décidèrent de partager le Luxembourg en deux, selon des critères linguistiques (sauf les villages « wallons » de Doncols et de Sonlez restés au Grand-Duché, et tout le Pays d'Arlon, bien que d'idiome luxembourgeois, attribué à la Belgique), la partie occidentale revenant à la Belgique et la partie orientale restant à Guillaume Ier des Pays-Bas[4]. Les frontières définitives furent fixées dans le traité de Londres signé le par la Belgique, les Pays-Bas et les cinq grandes puissances européennes de l'époque. C'est à cette époque qu'Arlon devint définitivement le chef-lieu de la province de Luxembourg.

    XXe siècle

    En 1977, lors de la fusion des communes, la province de Luxembourg perdit la commune de Sugny, qui fusionna avec Vresse-sur-Semois et rejoignit la province de Namur. Elle gagna la commune de Fronville qui quitta la province de Namur pour intégrer la commune de Hotton. Bure et Resteigne quittèrent la province de Namur pour intégrer la commune de Tellin en Luxembourg belge.

    Gouverneurs

    Allégorie de la province de Luxembourg par Guillaume De Groot, Parc du Cinquantenaire, Bruxelles.

    Commandants militaires

    • 1854 - 1857 : général Jules-Gustave Ablaÿ
    • Jun 1951 - oct 1954 col. Dumortier
    • Oct 1954 - dec 1956 col. Schouveller
    • Dec 1956 - oct 1962 col. Leblanc
    • Oct 1962 - jan 1969 col. Remience
    • Jan 1969 - col. Bem Beaufils
    • Jun 1969 - nov 1971 col. Marlière
    • Nov 1971 - sep 1973 col. BEM Warnauts
    • Sep 1973 - oct 1975 col. Melchior
    • Oct 1975 - avr 1978 col. BEM Stéphany
    • Avr 1978 - col. BEM Detrembleur
    • - avr 1982 col. BEM Van Ruychevelt
    • Avr 1982 - jun 1983 col. De Swert
    • Jun 1983 - déc 1989 col. BEM Duysens
    • Dec 1989 - jun 1993 col. BEM Bruyère
    • Jun 1993 - jan 1994 col. BEM Fairon
    • Jan 1994 - jan 1998 col. BEM Gilson
    • Jan 1998 - mar 2001 col. BEM Jacques
    • Mar 2001 - mar 2005 col. BEM Sana
    • Avr 2005 - jan 2007 col. BEM Rossignol
    • Jan 2007 - sep 2013 Lt-col. De Beir
    • Sep 2013 - col. BEM Steyaert
    • - déc 2018 col. BEM Marotte
    • Depuis déc 2018 Lt-col. BEM Limbourg

    Armoiries et insigne

    Les armoiries[5] reconnues de la province de Luxembourg sont un burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchue et passée en sautoir.

    Le blason de la province de Luxembourg est aujourd'hui commun avec celui du Grand-Duché de Luxembourg, ces deux entités étant les deux parties de l'ancien duché de Luxembourg séparées par les traités de 1839.

    L'origine de ce blason remonte au XIIIe siècle. Il est le signe d'Henri le Blond, fils de Waléran III et d'Ermesinde. Cette dernière permit, par son second mariage, d'incorporer au comté de Luxembourg le comté d'Arlon, tenu jusqu'alors par les ducs de Limbourg. Ses restes sont conservés sur le site de son abbaye à Clairefontaine, près d'Arlon.

    Concernant le drapeau, le site internet Flags of the World affirme que le drapeau reprenant le blason, présent ci-dessous en tant que drapeau « officiel » et affiché en façade du palais provincial notamment serait un drapeau non officiel utilisé de façon officielle depuis 1993, en lieu et place du drapeau « officiel » qui est celui noté ci-dessous en tant que drapeau « non officiel »[6].

    Subdivisions

    Arrondissements

    Les arrondissements et 44 communes de la province.

    La province est divisée en cinq arrondissements administratifs (Arlon, Bastogne, Marche-en-Famenne, Neufchâteau, Virton) et un arrondissement judiciaire (Luxembourg)[7].

    Elle comptait, au , 286 571 habitants, soit une densité de 64,54 habitants/km²[8] pour une superficie de 4 440 km².

    Le graphique suivant reprend la population résidente au 1er janvier de chaque année[9] pour la province et ses arrondissements administratifs.

    Communes

    Arlon est le chef-lieu ainsi que la ville la plus peuplée de la province.

    .

    La province de Luxembourg est composée de 44 communes, dont le chef-lieu est Arlon. En voici la liste :

    Nom Code postal Statut Arrondissement Population
    au
    01-01-2020
    Superficie Densité Préfixe téléphonique
    Arlon 6700 Ville Arlon 30 047 hab. 118,64 km2 253 hab./km2 063
    Attert 6717 Commune Arlon 5 650 hab. 70,94 km2 80 hab./km2 063
    Aubange 6790 Ville Arlon 17 075 hab. 45,60 km2 374 hab./km2 063
    Bastogne 6600 Ville Bastogne 16 271 hab. 172,03 km2 95 hab./km2 061
    Bertogne 6687 Commune Bastogne 3 657 hab. 91,67 km2 40 hab./km2 061
    Bertrix 6880 Ville Neufchâteau 8 849 hab. 137,70 km2 64 hab./km2 061
    Bouillon 6830 Ville Neufchâteau 5 424 hab. 149,09 km2 36 hab./km2 061
    Chiny 6810 Ville Virton 5 228 hab. 113,69 km2 46 hab./km2 061
    Daverdisse 6929 Commune Neufchâteau 1 385 hab. 56,40 km2 25 hab./km2 061 et 084
    Durbuy 6940 Ville Marche-en-Famenne 11 456 hab. 156,61 km2 73 hab./km2 086
    Érezée 6997 Commune Marche-en-Famenne 3 262 hab. 78,44 km2 42 hab./km2 086
    Étalle 6740 Commune Virton 5 958 hab. 78,10 km2 76 hab./km2 063
    Fauvillers 6637 Commune Bastogne 2 316 hab. 74,11 km2 31 hab./km2 063
    Florenville 6820 Ville Virton 5 585 hab. 146,91 km2 38 hab./km2 061
    Gouvy 6670 Commune Bastogne 5 393 hab. 165,11 km2 33 hab./km2 080
    Habay 6720 Commune Virton 8 478 hab. 103,64 km2 82 hab./km2 063
    Herbeumont 6887 Commune Neufchâteau 1 646 hab. 58,81 km2 28 hab./km2 061
    Hotton 6990 Commune Marche-en-Famenne 5 629 hab. 57,32 km2 98 hab./km2 084
    Houffalize 6660 Ville Bastogne 5 212 hab. 166,58 km2 31 hab./km2 061
    La Roche-en-Ardenne 6980 Ville Marche-en-Famenne 4 194 hab. 147,52 km2 28 hab./km2 084
    Léglise 6860 Commune Neufchâteau 5 559 hab. 172,92 km2 32 hab./km2 063
    Libin 6890 Commune Neufchâteau 5 247 hab. 139,72 km2 38 hab./km2 061
    Libramont-Chevigny 6800 Commune Neufchâteau 11 316 hab. 177,86 km2 64 hab./km2 061
    Manhay 6960 Commune Marche-en-Famenne 3 565 hab. 119,81 km2 30 hab./km2 084 et 086
    Marche-en-Famenne 6900 Ville Marche-en-Famenne 17 581 hab. 121,40 km2 145 hab./km2 084
    Martelange 6630 Commune Arlon 1 857 hab. 29,67 km2 63 hab./km2 063
    Meix-devant-Virton 6769 Commune Virton 2 805 hab. 54,20 km2 52 hab./km2 063
    Messancy 6780 Commune Arlon 8 266 hab. 52,43 km2 158 hab./km2 063
    Musson 6750 Commune Virton 4 556 hab. 34,81 km2 134 hab./km2 063
    Nassogne 6950 Commune Marche-en-Famenne 5 568 hab. 111,96 km2 50 hab./km2 084
    Neufchâteau 6840 Ville Neufchâteau 7 779 hab. 113,79 km2 68 hab./km2 061
    Paliseul 6850 Commune Neufchâteau 5 393 hab. 112,96 km2 48 hab./km2 061
    Rendeux 6987 Commune Marche-en-Famenne 2 629 hab. 68,88 km2 38 hab./km2 084
    Rouvroy 6797 Commune Virton 2 108 hab. 27,68 km2 76 hab./km2 063
    Sainte-Ode 6680 Commune Bastogne 2 599 hab. 97,87 km2 27 hab./km2 061
    Saint-Hubert 6870 Ville Neufchâteau 5 604 hab. 111,16 km2 50 hab./km2 061 et 084
    Saint-Léger 6747 Commune Virton 3 661 hab. 35,86 km2 102 hab./km2 063
    Tellin 6927 Commune Neufchâteau 2 447 hab. 56,64 km2 43 hab./km2 084
    Tenneville 6970 Commune Marche-en-Famenne 2 849 hab. 91,81 km2 31 hab./km2 084
    Tintigny 6730 Commune Virton 4 305 hab. 81,79 km2 53 hab./km2 063
    Vaux-sur-Sûre 6640 Commune Bastogne 5 736 hab. 135,87 km2 42 hab./km2 061
    Vielsalm 6690 Commune Bastogne 7 892 hab. 139,76 km2 56 hab./km2 080
    Virton 6760 Ville Virton 11 324 hab. 94,49 km2 120 hab./km2 063
    Wellin 6920 Commune Neufchâteau 3 113 hab. 67,52 km2 46 hab./km2 084

    Zones interpolice

    Les zones interpolice :
    • Famenne-Ardenne
    • Semois et Lesse
    • Centre Ardenne
    • ZP de Gaume
    • Arlon-Attert-Habay-Martelange
    • Sud-Luxembourg

    La province comprend six zones interpolice :

    Zone de secours

    À l'instar de la réforme des polices, la réforme des services d'incendie a également divisé le territoire belge en zones, appelées zones de secours[10]. La Province de Luxembourg est constituée d'une seule zone couvrant l'entièreté du territoire de ses 44 communes, où se répartissent 16 casernes, autrefois services communaux d'incendie. La zone de secours Luxembourg est paradoxalement, comme la Province, la plus grande zone de secours de Belgique et la moins peuplée.

    Culture

    La province dispose d’une unique chaîne de télévision régionale couvrant toutes ses communes : TV Lux.

    Divers documents anciens concernant la province sont consultables dans deux dépôts des Archives générales du Royaume et Archives de l’État dans les Provinces situés sur son territoire : celui d’Arlon pour ses deux tiers sud et celui de Saint-Hubert pour son tiers nord.

    Religion

    Pour ce qui est de la religion dominante, le catholicisme, la province fait partie, avec la province de Namur, du diocèse de Namur.

    Lorsque le Congrès de Vienne avait "restauré" le Luxembourg, c'est-à-dire, en fait, créé un grand-duché de Luxembourg en 1815 en se fondant en principe sur le ci-devant département des Forêts (1795-1814), le roi grand-duc Guillaume Ier d'Orange-Nassau veilla à ce que son grand-duché relevât au moins d'un diocèse établi dans ses Pays-Bas. C'est ainsi que le Luxembourg passa vers 1818 au diocèse de Namur, alors que le gros de son territoire avait été, en tant que département des Forêts sous la Révolution et l'Empire, intégralement rattaché au seul diocèse de Metz. Guillaume Ier, en tant que grand-duc de Luxembourg, veilla par ailleurs à restituer au Luxembourg certaines portions du territoire de l'ancien duché de Luxembourg qui avaient été rattachées par le régime français au département de Sambre-et-Meuse ou au département de l'Ourthe lors de l'annexion à la France des Pays-Bas autrichiens, de la principauté épiscopale de Liège, de la principauté abbatiale de Stavelot-Malmédy et du duché de Bouillon. Certaines paroisses qui avaient donc appartenu temporairement au département de l'Ourthe, relevèrent ainsi du diocèse de Liège jusqu'à leur retour à l'ensemble luxembourgeois.

    À l'époque de la Révolution belge, la capitale-forteresse de Luxembourg, dans laquelle était stationnée une garnison prussienne en vertu de l'appartenance du grand-duché de Luxembourg à la Confédération germanique (1815-1866), resta en-dehors des événements révolutionnaires. Le roi grand-duc Guillaume Ier fit en sorte que la ville fût érigée en vicariat apostolique à part. Et quand le grand-duché fut finalement partagé entre son grand-duc et le jeune État belge dans le cadre de la Conférence de Londres en 1839, le grand-duché réduit de moitié devint tout entier un vicariat apostolique, en attendant la création d'un diocèse de Luxembourg en 1870/73, et la partie occidentale, devenue province belge, demeura au sein du diocèse de Namur.

    Bibliographie:

    • Collectif, Luxembourg : la province hier et aujourd'hui ; Bruxelles (édité par le Crédit communal), 1976.
    • Edouard M. Kayser, Quelque part entre Vienne et Londres... Le Grand-Duché de Luxembourg de 1815 à 1867 ; Luxembourg (éd. Saint-Paul), 1990.
    • Nicolas Majerus (ecclésiastique, juriste et historien luxembourgeois), L'érection de l'évêché de Luxembourg ; Luxembourg (Saint-Paul), 1951. - L'ouvrage, qui fait l'historique de l'histoire ecclésiastique du Luxembourg, comporte une carte hors texte et dépliable qui montre la situation sous l'Ancien Régime, quand les paroisses du Duché de Luxembourg se répartissaient entre six archidiocèses ou diocèses différents, dont les sièges étaient tous situés en-dehors du pays : Trèves, Cologne, Liège, Reims, Verdun et Metz.
    • Gilbert Trausch, Le Luxembourg belge ou l'autre Luxembourg ; Luxembourg (édité par la Banque de Luxembourg), 1996.

    Sports

    Football

    Tennis de Table

    Basket-Ball

    • BCCA Neufchateau évolue en Championnat de Belgique de basket Division 3 National

    Tourisme

    Les points d'intérêt du tourisme sont avant tout d'ordre naturel. La variété géographique du territoire est si grande que l'on peut traverser de profondes vallées, de larges plateaux agricoles ou d'épaisses forêts. Paradis des randonneurs, des photographes animaliers et de nombreux sports d'extérieur (kayak, ski de fond, VTT, etc.), la province de Luxembourg est le poumon vert du pays.

    À côté du patrimoine naturel, le patrimoine bâti n'est pas en reste, visible dans les musées de Marche-en-Famenne et d'Arlon notamment. Outre les églises et les abbayes (Saint-Hubert, Orval, etc.), les châteaux et les fermes fortifiées, la province recèle de nombreux villages typiques, bâtis en pierre locale selon des techniques et des architectures très anciennes. On peut d’ailleurs contempler plusieurs bâtiments typiques de la province en un seul lieu, au Fourneau Saint-Michel, où ont été transplantés de nombreux bâtiments caractéristiques du XIXe siècle provenant du sud du sillon Sambre-et-Meuse.

    La fédération de tourisme du Luxembourg belge (FTLB) compte douze maisons du tourisme :


    Notes et références

    1. Jean-Luc Bodeux, « Olivier Schmitz, le prochain gouverneur de la province de Luxembourg : « Je n’ai pas hésité à accepter », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
    2. [PDF]« Chiffres de la population par provinces et par commune, à la date du 1er janvier 2018 » (consulté le )
    3. « Population », sur ibz.rrn.fgov.be (consulté le )
    4. L'union personnelle entre le Grand-duché et le Royaume des Pays-Bas prend fin quelques décennies plus tard à la mort de Guillaume III.
    5. Basé sur Armorial des Provinces et des Communes de Belgique de Max Servais, édité par le Crédit Communal (1955), ainsi que sur les pages Wikipédia référencées.
    6. (en) « Luxembourg (Province, Belgium) », sur https://fotw.info (consulté le )
    7. Loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l'ordre judiciaire (Moniteur belge du 10 décembre 2013).
    8. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    9. « Chiffres de la population résidente au 1er janvier, par année 1990‑2010 », sur le site de l’INS (consulté le ).
    10. « Les zones de secours belges », sur Site internet de la Sécurité Civile belge

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Émile Tandel, Les communes luxembourgeoises, Arlon, Institut archéologique du Luxembourg, 1889–1894
    • Jean Bertholet, L’histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny, Musée en Piconrue Bastogne, (1re éd. 1741-1747) (présentation en ligne)
    • Nicolas Warker (trad. André Neuberg, ill. Josée Rochus-Kraus), Wintergrün : Histoires, contes et légendes de la Province de Luxembourg [« Wintergrün. Sagen, Geschichten, Legenden und Märchen aus der Provinz Luxemburg »], Musée en Piconrue Bastogne, (1re éd. 1890) (présentation en ligne, lire en ligne)
    • Un groupe d'historiens, Luxembourg - La province hier et aujourd'hui; Bruxelles (Crédit communal), 1976; 101 p. (ill.; cartes & plans).
    • Gilbert Trausch, Le Luxembourg belge ou l'autre Luxembourg; Luxembourg (Banque de Luxembourg), 1996; 32 p. (ill.; cartes & plans).
    • Edouard M. Kayser, Quelque part entre Vienne et Londres… Le Grand-Duché de Luxembourg de 1815 à 1867 ; Luxembourg (Éditions Saint-Paul), 1990. (ISBN 2-87963-077-0)
    • Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, vol. XV, (lire en ligne), « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : Deuxième division - Luxembourg belge »

    Articles connexes

    Lien externe

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