Villeperdrix

Villeperdrix est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Villeperdrix

Église du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Jacques Nivon
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26376
Démographie
Population
municipale
112 hab. (2018 )
Densité 4,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 34″ nord, 5° 17′ 20″ est
Altitude Min. 365 m
Max. 1 480 m
Superficie 26,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Villeperdrix
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Villeperdrix
Géolocalisation sur la carte : France
Villeperdrix
Géolocalisation sur la carte : France
Villeperdrix
Liens
Site web villeperdrix.fr

    Géographie

    Localisation

    Villeperdrix est située à km au nord-ouest de Rémuzat et à 21 km au nord-est de Nyons (chef-lieu du canton).

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Montagne d'Angèle[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Villeperdrix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (65,4 %), forêts (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), cultures permanentes (2,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Hameaux et lieux-dits

    Voir Géoportail[9].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Villeperdicis (pouillé de Die).
    • 1449 : mention du prieuré : prioratus de Villaperdis (pouillé hist.).
    • 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Pierre : ecclesia parrochialis Sancti Petri Ville Perdricis (visites épiscopales).
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus Villae Perdicis et Guimianae (rôle de décimes).
    • 1529 : Villeperdriz (archives hosp. de Crest).
    • 1610 : Saint-Pierre de Villeperdix (archives de la Drôme, E 2357).
    • 1891 : Villeperdrix, commune du canton de la Motte-Chalancon.

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Villeperdrix se trouve sur l'ancienne voie qui reliait les deux cités et capitales du peuple voconce : Vasio et Lucus Augusti (Luc-en-Diois). Cette voie passait par la vallée de l'Eygues, de l'Oule et de la Béoux.
    La présence romaine[1] est attestée par les vestiges du pont romain[11].
    Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1989, il est composé d'une arche unique ancrée sur le rocher, parementé en petit appareil de moellons réguliers ; on peut voir les trous de boulins (pour les échafaudages).
    Le pont était encore utilisable au début du XXe siècle ; il aurait été détruit dans les années 1930.
    Franchissant le torrent de la Croix, il fait partie de la voie antique que l'on peut encore voir en suivant l'escarpement, avec murs de soutènement et traces d'ornières. Il daterait de la fin du premier siècle[12].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, Villeperdrix était une terre du fief des évêques de Die.
    • 1236 : possession des Bourdeaux.
    • 1475 : possession des (de) Pierre.
    • Elle passe aux Morges.
    • Milieu XVIIIe siècle : acquise par les Plantin, derniers seigneurs.

    Avant 1790, Villeperdrix était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit (filiation de Cluny et dépendance du prieuré de Saint-Amand de Montségur). Les dîmes appartenaient au prieur du lieu et la cure était de la collation de l'évêque diocésain[10].

    L'Abbaye

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Ville Perdicis (pouillé de Die).
    • 1576 : mention du prieuré : prioratus Villae Perdicis et Guimianae (rôle de décimes).
    • 1610 : Saint-Pierre de Villeperdrix (archives de la Drôme, E 2357).
    • 1626 : mention du prieuré : prioratus de Villaperdis (pouillé gén.).
    • 1891 : L'Abbaye, ruines sur la commune de Villeperdrix.

    Ancienne abbaye de l'ordre de Saint-Benoît, convertie dès le XIVe siècle en un prieuré de la dépendance de Cluny, dont le titulaire était décimateur dans les paroisses de Gumiane, de Léoux et de Villeperdrix[13].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de la Motte-Chalancon[10].

    Avant 2015, elle est passée dans le canton de Rémuzat.

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1809 Alexandre François Fabre    
    1809 1817 Antoine Rasclard    
    1817 1822 Louis Terrot    
    1822 1848 Honoré Antoine Barnoin    
    1848 1855 Antoine Honoré Barnoin    
    1855 1860 Antoine François Barnoin    
    1860 1870 Antoine Honoré Barnoin    
    1870 1871 Ferdinand Honoré Antonin Barnoin    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 Ferdinand Honoré Antonin Barnoin   maire sortant
    1874 1878 Ferdinand Honoré Antonin Barnoin   maire sortant
    1878 1881 Pascal Gourru    
    1881
    (statut ?)
    1884 Honoré Ferdinand Barnoin    
    1884 1888 Honoré Ferdinand Barnoin   maire sortant
    1888 1892 Honoré Ferdinand Barnoin   maire sortant
    1892 1896 Jacques Cheyron    
    1896 1900 Jacques Cheyron   maire sortant
    1900 1904 Jacques Cheyron   maire sortant
    1904 1908 Jacques Cheyron   maire sortant
    1908 1912 Jean Pierre Donzet    
    1912 1913 Jean Pierre Donzet   maire sortant
    1913
    (statut ?)
    1919 Adrien Poncon    
    1919 1922 Maurice Barnoin    
    1922
    (statut ?)
    1945 Elie Roullet    
    1925 1929 Elie Roullet   maire sortant
    1929 1935 Elie Roullet   maire sortant
    1935 1945 Elie Roullet   maire sortant
    1945 1947 Felix Laget    
    1947 1951 Felix Laget   maire sortant
    1951
    (statut ?)
    1953 Gabriel Favier    
    1953 1959 Gabriel Favier   maire sortant
    1959 1965 Gabriel Favier   maire sortant
    1965 1971 Gabriel Favier   maire sortant
    1971 1977 Georges Brun Centre  
    1977 1983 Georges Brun   maire sortant
    1983 1989 Georges Brun   maire sortant
    1989 1995 Georges Brun   maire sortant
    1995 2001 Gérard Plantevin DVG  
    2001 2008 Gérard Plantevin   maire sortant
    2008 2014 Gérard Plantevin   maire sortant
    2014 2020 Jacques Nivon DVG cadre
    2020 En cours
    (au 3 janvier 2021)
    Jacques Nivon[14][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux

    Pour les élections législatives, avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Rémuzat. Elle appartient désormais à la Troisième circonscription de la Drôme.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2018, la commune comptait 112 habitants[Note 3], en augmentation de 3,7 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    495506527552594580540542538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    489501516504507485420386365
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    372345316243218208189143125
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    10693838193110107105116
    2018 - - - - - - - -
    112--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le deuxième dimanche de septembre[1].

    Loisirs

    • Randonnées[1].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : oliviers, pâturages (ovins, caprins)[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Villeperdrix.
    • Vestige du pont romain (culée)[1] de Villeperdrix (voir plus haut : paragraphe Histoire).
    • Restes des anciens remparts avec maison intégrées[1].
    • Ruines du prieuré[1].

    Au lieu-dit Léoux : emplacement de l'ancien castrum médiéval[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    Héraldique, logotype et devise

    Villeperdrix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Villeperdrix.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 417.
    11. André Blanc, Ponts gallo-romains et très anciens de l'Ardèche et de la Drôme, p. 77-99, Gallia, 1966, no 24-1 (lire en ligne)
    12. Guy Barruol, Ponts romains en Gaule romaine, Montpellier, revue archéologique de Narbonnaise, .
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (L'Abbaye).
    14. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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