Eyroles

Eyroles est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cet article concerne la commune de la Drôme. Pour la maison d'édition, voir Eyrolles.

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Eyroles
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Sébastien Dupoux
2014-2020
Code postal 26110
Code commune 26130
Démographie
Gentilé Eyrolais, Eyrolaises
Population
municipale
25 hab. (2018 )
Densité 2,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 05″ nord, 5° 13′ 39″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 805 m
Superficie 8,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Nyons (avant mars 2015)

Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Eyroles
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Eyroles
Géolocalisation sur la carte : France
Eyroles
Géolocalisation sur la carte : France
Eyroles

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune.

    La commune est située dans les Baronnies[1], à 18 km au nord-est de Nyons.

    Hydrographie

    La commune est traversée par le ruisseau du Rotas[2], long de 4,3 km? C'est un affluent de la rivière L'Aigue[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Eyroles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Morphologie urbaine

    Groupe de fermes sur un plateau[11].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • 1138 : Airolae et Eirole (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 62 et 306).
    • 1183 : mention de l'église Saint-Jacques : Ecclesia Sancti Jacobi de Arrolas (Masures de l'Isle Barbe, 117).
    • 1191 : Eirolae (cartulaire des templiers, 106).
    • 1203 : Airolas (cartulaire des templiers, 102).
    • 1207 : Eyrol (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 306).
    • 1216 : Castrum de Airolis (Valbonnais, I, 18).
    • 1231 : Castrum de Herolis (Inventaire des dauphins, 240).
    • 1301 : Airolio (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 308).
    • 1308 : Ayrol et Errolae (inventaire Morin-Pons, I, 6).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Ayrolis (pouillé de Die).
    • 1404 : Universita de Ayroliis (archives de la Drôme, E 3040).
    • 1450 : mention de la paroisse : Cura de Eyrolis (Rev. de l'év. de Die).
    • XVe siècle : In dicto loco de Ayroliis (parcellaire).
    • 1516 : mention du prieuré : Prioratus de Ayrolis (rôle de décimes).
    • 1891 : Eyrolles, commune du canton de Nyons.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Eyroles.

    Étymologie

    Le nom de la commune provient du provençal eiroléo, petite aire (battre le blé)[13].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[12] :

    • La terre est du fief des barons de Mévouillon.
    • 1231 : appartient aux Ancezune.
    • Début XVe siècle : une partie appartient aux Pélissier.
    • Par la suite, les Pélissier deviennent seigneurs de toute la terre.
    • Léguée aux Colans.
    • 1595 : passe (par mariage) aux Bertrand, qui étaient encore seigneurs au XVIIIe siècle.

    1400 : Eyroles est ravagée pendant les guerres de Raimond de Turenne. Son territoire est complètement inhabité pendant une partie du XVe siècle comme l'indique un parcellaire de 1414 : In dicto loco de Ayroliis, nulla persona habitat[12].

    • Les guerres et pillages de Raimond de Turenne eurent lieu dans les Baronnies et en Valdaine[14].

    Avant 1790, Eyrolles était une paroisse du Comtat Venaissin, judicature de Valréas et du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Jacques, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de l'Île Barbe, uni vers la fin du XVIIe siècle au prieuré de Saint-May, qui a été, de ce chef, décimateur dans cette paroisse jusqu'à la Révolution[12].

    De la Révolution à nos jours

    En 1793, cette commune, qui venait d'être incorporée à la France avec le Comtat Venaissin, fut comprise dans le canton de Condorcet. Elle est entrée dans celui de Nyons lors de la réorganisation de l'an VIII[12].

    Politique et administration

    Tendance politique et résultats

    La commune vote majoritairement pour le Front National :

    Élections présidentielles
    Élections européennes

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Jean-Paul Chastan DVD  
    2014 En cours
    (au 14 novembre 2014)
    Sébastien Dupoux[17] DVG[18] Agriculteur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2018, la commune comptait 25 habitants[Note 3], en diminution de 16,67 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    755264727285897877
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    757761616957554744
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    343738313532291619
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    262918202017212222
    2013 2018 - - - - - - -
    3025-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête : premier dimanche de mai[11].

    Économie

    En 1992 : pâturages (caprins), oliviers, lavande, vignes, volailles[11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jacques[réf. nécessaire].
    • Chapelle rustique[11].

    Patrimoine naturel

    • Vues des deux routes menant au village[11].
    • Gorges[11].
    • Montagne de Sigala[11].

    Héraldique, logotype et devise

    Eyroles possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. et monument historiques - Eyroles
    2. Ruisseau du Rotas, Sahune, Eyroles (Drôme)
    3. Ruisseau du Rotas
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Eyroles.
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 138.
    13. Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales; Ernest Nègre; page 1442, item 2681
    14. Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle », dans Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe-XVIIIe siècle (Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000), Toulouse, Presses universitaires du Mirail, (ISBN 2-85816-603-X), p. 59.
    15. Église Saint-Jacques d'Eyroles
    16. Dictionnaire topographique de la France
    17. Eyroles sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
    18. Données du Monde : Eyroles 26130
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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