Die (Drôme)

Die est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Die.

Die

Vue générale depuis l'est.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
(sous-préfecture)
Arrondissement Die
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
(siège)
Maire
Mandat
Isabelle Bizouard (DVG)
2020-2026
Code postal 26150
Code commune 26113
Démographie
Gentilé Diois, Dioises
Population
municipale
4 665 hab. (2018 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 13″ nord, 5° 22′ 13″ est
Altitude Min. 367 m
Max. 1 841 m
Superficie 57,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Die
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Diois
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Die
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Die
Géolocalisation sur la carte : France
Die
Géolocalisation sur la carte : France
Die
Liens
Site web mairie-die.fr

    Ses habitants sont dénommés les Diois et Dioises.

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Localisation

    La commune de Die se trouve à environ (60 km) à l'est de Valence, préfecture du département.
    Le territoire de la commune de Die fait partie du parc naturel régional du Vercors et du Pays Diois (communauté de 52 communes englobant 4 cantons).

    Relief et géologie

    Dent de Die.

    Die se trouve au pied du massif du Vercors au bord de la rivière de la Drôme.

    Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.

    Sites particuliers[1] :

    • Col de Barsac
    • Col de Beaufayn
    • Col de Beauvoisin
    • Col de Cologne
    • Col de Cour
    • Col de l'Abbaye
    • Col de la Tour
    • Col de Ménil
    • Col des Chapelets
    • Col de Villard
    • Col du Lion
    • Col Fauchard
    • Combe Grimaud
    • l'Aguille (915 m)
    • Montagne de Baise
    • Montagne de Beaufayn
    • Montagne de Bret
    • Mont Chabraret (784 m)
    • Pas de Bret
    • Pas de Damiane
    • Pas de l'Aiguille
    • Pas de la Dame
    • Pas de la Perdrix
    • Pas de la Roche
    • Pas de la Trappe
    • Pas de Sagatte
    • Pas de Tripet
    • Pas de Truche
    • Pas du Corbeau
    • Pas du Loup
    • Pas du Renard
    • Pas Lovas
    • Pic de beauvoisin (876 m)
    • Pierre des Sacrifices
    • Roche de Marignac
    • Rocher Barbet
    • Serre de Côte Belle
    • Serre des Bœufs
    • Serre des Pins

    Géologie

    La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

    • la Comane, affluent de la Drôme[1],[3] ;
    • la Drôme[1],[4] ;
    • Marignac[1],[5] ;
    • Ravin de Beauvoisin[1] ;
    • Ravin de Comballon[1] ;
    • Ravin des Combes[1] ;
    • Ravin des Floreaux[1] ;
    • Ravin des Houlettes[1] ;
    • Ruisseau de Beaufayn[1],[6] ;
    • Ruisseau de Meyrosse[1],[7] ;
    • Ruisseau des Pendus[1] ;
    • Ruisseau de Valcroissant[1],[8] ;
    • Ruisseau du Merle[1].

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.

    Météo-France[9] :

    • Ensoleillement : Die bénéficie d'une durée d'ensoleillement allant de 90 heures par mois (en décembre) à 330 heures (en juillet).
    • Températures : la température moyenne annuelle est de 20,8 degrés. Le mois de juillet est le plus chaud avec des températures maximales à 40 °C. Le mois de janvier est le plus froid avec une température moyenne de 1,7 °C.
    • Précipitations : elles sont surtout importantes en automne, avec une moyenne de 135 mm en octobre.

    Réseau routier

    La commune est accessible par la route départementale 93 (aussi appelée route des Alpes ou de Gap) ; au nord par la RD 518 depuis Villard-de-Lans, La Chapelle-en-Vercors et le col du Rousset. Côté Gapençais, à l'est, l'accès se fait à partir de la RD 1075 reliant Sisteron à Grenoble (Lus-la-Croix-Haute).

    À l'ouest, côté vallée du Rhône, la sortie d'autoroute la plus proche est la sortie  16 Loriol-sur-Drôme de l'A7, à Loriol.

    Réseau ferroviaire

    La gare de Die est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch et est desservie par[10],[11],[12] :

    Transports en commun

    La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière :

    Une nouvelle ligne sera prochainement mise en service : Vallée de Quint - Romeyer - Die[10].

    La commune dispose d'un héliport (à Chamarges)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Die est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 621 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Abbaye de Valcroissant
    • Aurouse
    • Ausson
    • Bachot
    • Bassette
    • Bât de l'Âne
    • Beaufayn
    • Beauregard
    • Beauvoisin
    • Béconne
    • Blaygnières
    • Bret
    • Cabane Josseaume
    • Catori
    • Chandillon
    • Chamarges
    • Chante-Merle
    • Chapelle de Purgnon
    • Chapiat
    • Chastel
    • Chénos
    • Comballon
    • Cornet
    • Coteau de Chambertin
    • Côte Chaude
    • Cougnet
    • Courdeau
    • Croix de Justin
    • Cuémy
    • Ferme Barral
    • Ferme des Pennes
    • Ferme du Perrier
    • Floreaux
    • Grand Justin
    • Graton
    • Haute Vieille
    • Houlettes
    • la Belle Justine
    • la Chapelle
    • la Condamine
    • la Géline
    • Laguère
    • l'Allier
    • la Maladrerie
    • l'Aube
    • le Bâtet
    • l'Écharas
    • le Martouret
    • le Paradis
    • le Parisien
    • le Petit Pestel
    • le Pibous
    • le Plot
    • le Plot
    • le Pont Neuf
    • le Pré de l'Ours
    • les Acacias
    • les Églises
    • les Fondeaux
    • les Fourches
    • les Grimauds
    • les Lacets
    • les Miellons
    • les Oules
    • les Pennes
    • les Perbaux
    • les Plaines
    • les Trois Pierres
    • les Voconces
    • l'Homet
    • l'Hommet
    • Martinelle
    • Mille Aures
    • Montalivet
    • Onglane
    • Petit Chiapat
    • Petit Justin
    • Pille du Pont Rompu
    • Plas
    • Pluviane
    • Ponnavette
    • Pont des Chaînes
    • Pont des Chaînes
    • Pont Saint-Eloi
    • Porte Saint-Marcel
    • Raspail
    • Rivière
    • Ronde
    • Ruinel
    • Sagatte
    • Saint-Laurent
    • Saint-Sornin
    • Sallières
    • Sancol
    • Serre Jean
    • Severat
    • Tartussane
    • Tête Dure
    • Truchard
    • Vaux

    Projets d'aménagement

    Le plan d'urbanisme en cours prévoit l'agrandissement de la zone d'activité économique de Chamarges, située à l'ouest de la ville[24].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[25] :

    • Antiquité gallo-romaine : Dea Aug[usta] Andarta (Long, Rech. sur les Vocontiens, 382).
    • IIIe siècle : col[onia] Dea Aug[usta] Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 77).
    • 245 : civitas Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 381).
    • 325 : mention de l'évêque de Die : episcopus Diniensis (Labbe et Cossart, Concilia, I, 319).
    • 333 : civitas Dea Vocontiorum (Itinéraire à Burdeg. / Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem).
    • (non daté) : venatores Deensium (Long, Rech. sur les Vocontiens, 390).
    • (non daté) : ad Deam Augustam Vocontiorum (Long, Rech. sur les Vocontiens, 403).
    • Ve siècle : civitas Deensium (Noticia Gall., 169).
    • VIe siècle : urbs Diensis (Grégoire de Tours, IV, 45).
    • 614 : Dea (Éléments jur. can. II, 416).
    • 886 : mention du diocèse de Die : in Diensi episcopatu (cartulaire de Saint-Chaffre, 6).
    • 1086 : Dia (cartulaire de Romans, 161).
    • 1116 : mention de l'évêque de Die : Diensis episcopus (cartulaire des Écouges, 85).
    • 1145 : mention de la paroisse (cathédrale) : ecclesia Beate Marie Diensis (cartulaire de Die, 33).
    • 1157 : Dia (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 297).
    • 1159 : mention du chapitre de Die : Diensis ecclesie canonici (cartulaire de Die, 44).
    • 1165 : civitas Dia (cartulaire de Die, 28).
    • 1168 : Diensis civitas (cartulaire de Die, 20).
    • 1178 : mention de la paroisse (cathédrale) : Sancta Diensis ecclesia (cartulaire de Die, 4).
    • 1203 : mention du mandement : mandamentum Die (cartulaire de Die, 42).
    • 1218 : cives Diensis (cartulaire de Die, 19).
    • 1276 : mention du bailliage épiscopal de Die : curia Diensis (cartulaire de Die, 115).
    • 1291 : mention de l'évêque de Die : episcopus Dyenci (cartulaire des dauphins, 7).
    • 1293 : mention du bailliage épiscopal de Die : curia episcopalis Dyensis (cartulaire de Die, 122).
    • XIIIe siècle : mention de la paroisse (cathédrale) : la gleisa de Dia (censier de l'évêché de Die).
    • XIIIe siècle : mention de l'évêque de Die : l'esvesques de Dia et le senor de Dia (censier de l'évêché de Die).
    • 1315 : mention de l'évêque et comte de Die : episcopus et comes Diensis (cartulaire de Die, 134).
    • 1321 : civitas Diensis (cartulaire de Die, 80).
    • 1325 : mention de la paroisse (cathédrale) : la gleysa Nostra Dona de Dya (Moutier, Dial. dauph., 31).
    • 1374 : Dya (cartulaire de Romans, III, 204).
    • XIVe siècle : mention du chapitre de Die : capitulum Dyense (pouillé de Die).
    • 1449 : mention du diocèse de Die : Dyensis diocesis (pouillé hist.).
    • 1450 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia de Sancto Johanne de Dya (terrier de l'évêché de Die).
    • 1509 : mention du couvent de dominicains : fratres minores civitatis Dyensis (visites épiscopales).
    • 1511 : mention de l'église paroissiale Saint-Jean : l'esglise parrochielle appellée Sainct Jehan (visites épiscopales).
    • 1516 : mention du chapitre de Die : capitulum et universitas ecclesiae Beatae Mariae Dyensis (rôle de décimes).
    • 1516 : mention de la paroisse (cathédrale) : ecclesia catedralis Beatae Mariae Dyensis (rôle de décimes).
    • 1550 : mentions des deux curés de la paroisse : duo curati Beate Marie Diensis (Estat des rev. de Die).
    • 1551 : mention du couvent de dominicains : le couvent des Jacobins de Dye (visites épiscopales).
    • 1551 : mention du couvent de cordeliers : le couvent Sainct-Françoys de Die (visites épiscopales).
    • 1575 : Dye (Mémoire des frères Gay).
    • 1619 : mention du chapitre de Die : messieurs du chapitre et université de l'esglize cathedralle de Dye (rôle de décimes).
    • 1619 : mention de la paroisse (cathédrale) : l'esglize cathedralle de Dye (rôle de décimes).
    • 1891 : Die, chef-lieu d'arrondissement.

    Étymologie

    Le nom de la ville dérive du latin dea « déesse ». Il s'agit de la déesse gauloise Andarta.

    Die, Diá en occitan vivaro-alpin, tire son nom du culte de la déesse voconce Andarta qui fut adoptée par les Romains[26].

    Transposition Die en français[27],[28],[29].

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.

    Préhistoire

    Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de Chanqueyras[réf. nécessaire].

    Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations[30].

    Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac[31].

    Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon[32].

    Antiquité : les Gallo-romains

    La porte Saint-Marcel.

    Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Ier siècle[réf. nécessaire].

    IIe siècle : la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du IIe siècle ou dans le courant du IIIe siècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques)[réf. nécessaire].

    Nombreuses découvertes gallo-romaines : statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du IIIe siècle[33].

    Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de 25 hectares. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés.
    La ville avait deux portes principales : la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du IIe siècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du IVe siècle.
    L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé.
    Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de Chabrinel[réf. nécessaire].

    325 : Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du XVIIe siècle, avant d'être supprimé à la Révolution[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    XIe siècle : Die passe sous la suzeraineté des empereurs germaniques puis des évêques de Die[33].

    XIIIe siècle : le territoire de Die est composé de six paroisses : Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)[25].

    XVe siècle : le territoire de Die n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants[25].

    XVe siècle : Die est rattachée au royaume de France[33].

    Le , la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)[34].

    1474 (démographie) : 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques[25].

    Die est ravagée pendant les guerres de Religion[33].

    1604 : l'Académie protestante de Die est fondée. Elle sera supprimée par le conseil du roi le [35].

    1629 (4 mai) : après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat[36].

    Avant 1685 : avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet[25].

    1685 : après la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants qui restent dans le pays se cachent afin de pratiquer leur culte au Désert ; ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, 418 habitants de Die sont ainsi persécutés[37].

    1688 (démographie) : 4100 habitants[25].

    Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.

    • L'évêché, qui était suffragant de Vienne, fut uni à celui de Valence de 1276 à 1687. Il remontait, suivant la tradition, à saint Martin, qui vivait en 220, mais plus sûrement à saint Nicaise, un des pères du concile de Nicée (325).
    • L'évêque de Die, à qui les empereurs germaniques concédèrent, en 1178 et 1214, tous les droits régaliens dans son diocèse, et qui prenait encore en dernier lieu le titre de comte de Die, était seigneur temporel de la ville épiscopale et des terres de Aouste, Aurel, Bourdeaux, Bezaudun, Chamaloc, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crupies, Jonchères, Mirabel, Montmaur, Poyols, Saillans, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Martin-en-Vercors, les Tonils, et en partie de Vassieux et de la vallée de Valdrôme. Il avait en outre des droits de fief sur la plupart des autres terres de son diocèse.
    • Le chapitre de Die, composé d'un doyen, d'un sacristain et de huit chanoines, était lui-même seigneur de Ausson, Justin, Marignac, Menglon et Romeyer.
    • Il y avait à Die un couvent de dominicains (fondé en 1272), un de cordeliers (fondé en 1278), un d'ursulines (fondé en 1630), un de religieuses hospitalières (fondé en 1739) et un séminaire.
    • La justice-mage, ou bailliage épiscopat de Die, était un tribunal composé d'un vibailli ou juge-mage, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal connaissait en première instance des causes de la ville de Die et des autres terres épiscopales et, sur appel, de toutes les causes des terres relevant du fief de l'évêque. On appelait de ce tribunal au présidial de Valence (voir introduction du dictionnaire).
    • Le gouvernement militaire de Die, composé d'un gouverneur et d'un major, ne s'étendait pas au delà de cette ville.
    • La maîtrise des eaux et forêts de Die, composée d'un maître-particulier, d'un lieutenant, d'un garde-marteau et d'un procureur du Roi, avait pour ressort les élections de Valence et de Montélimar avec la principauté d'Orange (voir introduction du dictionnaire)[25].

    Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions[25].

    Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVe siècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die[25].

    L'abbaye de Valcroissant

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[38] :

    • 1203 : abbatia Vallis Crescensis (cartulaire des Écouges, 15).
    • 1243 : monasterium Vallis Crescentis (choix de documents, 3).
    • 1486 : Valcreissent (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
    • 1516 : abbatia Vallis Crescentis in montibus (rôle de décimes).
    • 1576 : l'abbaie de Valcressant (rôle de décimes).
    • 1891 : L'Abbaye, ferme et ruines de la commune de Die.

    Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière[38].

    De la Révolution à nos jours

    Die au XIXe siècle illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans[25].

    Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)[25].

    Seconde Guerre mondiale

    La commune va souffrir des exactions allemandes[39].

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1799  ?    
    1799 1801 François-René Reboul[40][source insuffisante]   nommé par arrêté préfectoral du 28 germinal an VIII
    1801 1804 monsieur Lamorte-Félines fils[40]   22 messidor an IX au 2 fructidor an XII
    1804 1806  ?    
    1806 1815 Calixte Gueymard de Roquebeau[40]   nommé en 1806 et suspendu le 26 avril 1815
    1815 1817  ?    
    1817 1819 Jean-Pierre Chevandier[40]    
    1819 1822 Étienne Delamorte-Félines[40]    
    1822 1823 Louis Long[40]    
    1823 1829 François-René Chevandier de Valdrome[40]    
    1830 1832 Paul Jean-Pierre Jullien[40]    
    1832 1838 Pierre Plan[40]    
    1838 1848 Adrien Joubert[40]    
    1848 1849 Frédéric Coursange[40]   mort en cours de mandat
    1849 1851
    (dissolution)
    Fortuné Lagier de Vaugelas    
    1851 1852 Adrien Joubert[40]    
    1853 1870 Émile Laurens[40]    
    1870 1871 Ernest Joubert[40]    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 Ernest Joubert   maire sortant
    1874 1876 Ernest Joubert   maire sortant
    1876
    (élection ?)
    1876 Auguste Audriffret[40]    
    1876
    (élection ?)
    1877 Ernest Joubert[40]    
    1878 1878 Louis Coursange[40]    
    1878
    (élection ?)
    1884 Félix Germain[40]    
    1884 1885 Félix Germain   maire sortant
    1885
    (élection ?)
    1888 Adolphe Ferrier[40]    
    1888 1892 Adolphe Ferrier   maire sortant
    1892 1894
    (révocation)
    Adolphe Ferrier   maire sortant
    1894
    (élection ?)
    1896 Auguste Barnaud[40]    
    1896 1900 Joseph Reynaud[40]    
    1900 1904 Joseph Reynaud   maire sortant
    1904 1908 Joseph Reynaud   maire sortant
    1908 1909 Joseph Reynaud   maire sortant
    1909
    (élection ?)
    1912 Auguste Daspres[40]    
    1912 1913 Auguste Daspres   maire sortant
    1914 1918 Auguste Simon[40]    
    1918
    (élection ?)
    1919 Paul Coursange[40]    
    1919 1922 Paul Coursange   maire sortant
    1923
    (élection ?)
    1925 Amédée Rousset[40]    
    1925 1929 Amédée Rousset   maire sortant
    1929 1935 Amédée Rousset   maire sortant
    1935 1940 Jules Plan[40]    
    1941
    (élection ?)
    1942 Marie Tardif[40]    
    1942
    (élection ?)
    1944 Maurice Vérillon[40]    
    1944 1944 Jules Plan[40]    
    1945 1946 Charles Lambert[40]    
    1946
    (élection ?)
    1947 Élie Brochier[40]    
    1947 1953 Maurice Vérillon[40] SFIO puis PS conseiller général du canton de Die (1949-1979)
    1953 1959 Maurice Vérillon   maire sortant
    1959 1965 Maurice Vérillon   maire sortant
    sénateur de la Drôme (1959-1980)
    1965 1971 Maurice Vérillon   maire sortant
    1971 1974
    (démission)
    Maurice Vérillon   maire sortant
    1974
    (élection ?)
    1977 Marcel Bonniot[40] PS député suppléant de Rodolphe Pesce (1978-1986)
    1977 1983 Marcel Bonniot   maire sortant
    1983 1989 Marcel Bonniot   maire sortant
    1989 1995 Jean-Pierre Rambaud[40] PCF conseiller général du canton de Die (1979-1992 et 1998-2004)
    1995 2001 Isabelle Bizouard[40] apparentée PS conseillère générale du canton de Die (1992-1998)
    2001 2008 Isabelle Bizouard   maire sortante
    2008 2014 Georges Berginiat DVD  
    2014 2020 Gilbert Tremolet MoDem[41] retraité
    2020 En cours
    (au 12 décembre 2020)
    Isabelle Bizouard[42][source insuffisante] DVG  

    Jumelages

    La ville de Die est jumelée avec cinq villes[43] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

    En 2018, la commune comptait 4 665 habitants[Note 3], en augmentation de 4,71 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2513 9783 4213 5093 5553 9003 9243 8653 928
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9123 8743 7623 8763 8413 7033 8233 7293 681
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6383 6513 7973 2323 3043 2413 1753 1843 326
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3 5464 0484 0623 9924 2304 4514 3764 3574 576
    2018 - - - - - - - -
    4 665--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements

    Plusieurs services publics sont présents sur la commune[48] :

    • La commune étant chef-lieu d'arrondissement, elle dispose d'un hôtel de sous-préfecture.
    • D'autres administrations et établissements publics sont représentés : gare SNCF, Hôtel des impôts, La Poste, la gendarmerie.
    • Elle est également le siège de la communauté de communes du Diois, dont les bureaux sont en centre-ville.

    La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, Défenseurs des droits, etc.)[réf. nécessaire].

    Enseignement

    Les élèves de Die débutent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle[49] (5 classes pour 142 enfants) et d'une école primaire[50] (10 classes pour 235 enfants).

    L'école primaire privée Notre-Dame dispose de cinq classes (41 élèves)[51].

    La commune dispose d'un collège et d'un lycée[52] - lycée du Diois[53]. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.

    Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes : le Greta Viva5 et le Cfppa de Die (centre de formation agricole)[réf. nécessaire].

    Santé

    La commune possède un hôpital public[54].

    À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie[55].

    Manifestations culturelles et festivités

    • janvier : les Rencontres de l'Écologie au quotidien (dix jours fin janvier)[réf. nécessaire].
    • juin : fête de la transhumance Diois-Vercors (au mois de juin)[réf. nécessaire].
    • juillet : fête patronale : premier dimanche de juillet[33].
    • juillet : fête Romaine de la Drôme en Pays Diois : le dernier week-end de juillet[réf. nécessaire].

    Loisirs

    • Randonnées : GR 95 et GR 965[1].

    Sports

    La commune possède un complexe sportif[33].

    Manifestations sportives

    Médias

    Culte

    • Catholicisme : paroisse Saint Marcel en Diois. Elle comprend 37 communes et dépend du Diocèse de Valence[57].
    • Protestantisme : l'Église réformé dispose d'un lieu de culte[58]. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1931[59].

    Économie

    Champs de lavandin, près de Die.
    Clairette de Die tradition.

    Agriculture

    En 1992 : vignes, lavandes, arbres fruitiers, céréales, bovins, ovins, caprins[33].

    • Produits locaux : vin Clairette de Die, fromage Picodon[33].
    • Marchés (en 1992) : les mercredis et samedis[33], (le matin[réf. nécessaire].
    • Foire (en 1992) : le 8 avril, la veille du premier dimanche de juillet, le 2 novembre[33].

    La Cave coopérative Clairette de Die est le plus gros employeur du Diois ; elle a adopté le nom de marque « Jaillance »[réf. nécessaire].

    Industrie

    La commune dispose d'une zone d'activité économique, à l'ouest de la ville, la ZAE de Chamarges[24].

    Tourisme

    • Station climatique d'été[33].
    • Syndicat d'initiative[33].

    Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masse[réf. nécessaire].

    Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la Drôme[réf. nécessaire].

    Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1300-1700 mètres)[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges des remparts gallo-romains

    • Remparts gallo-romains des IIIe et IVe siècles : ces murs de 3,60 m d'épaisseur atteignaient km de long. Ils sont classés au titre des monuments historiques[60],[61].
    • Porte romaine Saint-Marcel (porte principale de la ville) (IIIe siècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[62]

    Monuments laïcs

    • De nombreuses inscriptions romaines, des chapiteaux et sculptures médiévales, sont remployées dans les façades des maisons urbaines[réf. nécessaire].
    • Vieilles demeures avec voûtes du XVe siècle, façades du XVIe siècle au XVIIIe siècle, escalier à vis, plafonds peints[33].
    • Des maisons d'époque Renaissance, dans le quartier Saint-Vincent[réf. nécessaire].
    • La maison renaissance dite de Diane de Poitiers[33].
    • Une tour du XVIe siècle est visible en façade dans la rue de l'Armellerie à Die[réf. nécessaire].
    • Tribunal et mairie installé dans l'ancien palais épiscopal[33].
    • Le château Saint-Laurent, inscrit au titre des monuments historiques[63].
    • L'Hôtel Vallentin du Cheylard (actuelle sous-préfecture), construit et luxueusement décoré durant le premier quart du XIXe siècle par Lucien Vallentin du Cheylard (1800-1863) et son épouse Jeanne de Laplane (1807-1898)[réf. nécessaire].
    • Le Clos des Eglises, route de Romeyer, ancienne maison de campagne de la famille Vallentin du Cheylard (XIXe siècle), érigée sur des fondations plus anciennes[réf. nécessaire].
    • La Tour de Purgnon : vestige d'un château épiscopal transformé en chapelle mariale au XIXe siècle[réf. nécessaire].
    • La Maison du notaire Chambron est inscrite au titre des monuments historiques[64].
    • La Bastide de Vaux, au nord-est de la Ville[réf. nécessaire].
    • La Bastide de Sallières, au nord-est de la Ville[réf. nécessaire].
    • Anciens établissements thermaux[33].

    Monuments religieux

    • Cathédrale Notre-Dame, place de l'Horloge : (porche du XIe siècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[65]. Ajouts des XIIe et XIIIe siècles. Elle a été détruite par les protestants puis reconstruite au XVIIe siècle : porche avec chapiteaux sculptés du XIIe siècle[33].
    • Chapelle Saint-Nicolas de l'ancien palais épiscopal (aujourd'hui dans la mairie) : mosaïque romane du XIIe siècle donnant une vision du Monde terrestre[33]. Cette mosaïque des quatre fleuves servait de tapis d'autel. Elle est la représentation symbolique de l'univers.
    Le palais épiscopal s'appuyait sur l'enceinte gallo-romaine, dont la chapelle occupait une tour. Sa construction date des XIe et XIIe siècles. Des traces d'enduits peints (XIIe et XIIIe siècles) subsistent encore[66][source insuffisante].
    • Vestiges de l'église des Cordeliers (rue des Cordeliers) : abside du XVe siècle[33].
    • Chapelle (quartier Saint-Laurent) : peintures rustiques du XVIIIe siècle[33].
    • Presbytère de Die, est inscrit au titre des monuments historiques[67] : salon chinois, peintures du XVIIIe siècle[33].
    • Chapelle de l'hôpital, rue Bouvier[réf. nécessaire].
    • Chapelle de Purgnon (XIXe siècle)[33], appelée Notre-Dame d'Espérance (chemin de Purgnon)[réf. nécessaire].
    • Chapelle de Sallières[réf. nécessaire].
    • Temple protestant, rue du Docteur-Amédée-Rousset : ancienne chapelle jésuite du XVIIIe siècle, porte sculptée et chaire du XVIIIe siècle. Classé au titre des monuments historiques[59].
    • Abbaye de Valcroissant, classée au titre des monuments historiques[68]. Ancienne abbaye cistercienne (MH) du XIIe siècle au XVIe siècle. Une exploitation agricole s'est installée dans les ruines : abside d'origine, voûte en berceau, rosace romane, chaire, boiseries du chœur, maître-autel du XVIIe siècle[33].

    Patrimoine culturel

    • Le musée de Die et du Diois (musée de France, municipal) abrite des collections archéologiques et historiques remontant au Néolithique. La période gallo-romaine, la plus riche, s'illustre par les autels tauroboliques, classés au titre des monuments historiques[69]. Sont aussi présentés le Moyen Âge de cette cité épiscopale et les ravages des guerres de Religion[réf. nécessaire].
    Le musée se trouve dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle dans le centre-ville (ouvert d'avril à octobre)[réf. nécessaire].

    Gastronomie

    Patrimoine naturel

    • Forêts de Ménil[33].
    • Forêts domaniales de Justin[1].
    • Sources de Rays[33].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient : De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent[25].

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules au château d'or sommé de trois tours du même, celle du centre plus élevée, le tout crénelé, maçonné, ouvert et ajouré de sable.

    Annexes

    Bibliographie

    • 1897 : André Mailhet : Histoire de Die, collection Monographies des villes et villages de France, éditions Le Livre d'histoire, 1897, réédition 2003 (sans actualisation).
    • 1995 : Collectif (sous la direction d'André Pitte) : Le guide du Diois, éditions A Die, 1995.
    • 1999 : Collectif : Die, histoire d'une cité, article L'époque romaine (par Henri Desaye) p. 29-66, éditions Patrimoine de la Vallée de la Drôme, Die, 1999.
    • 2006 : Jacques Planchon : Die (Drôme), de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, no 63, 2006, p. 75-79 (sur le site Persée).
    • 2010 : Jacques Planchon : Carte archéologique de la Gaule, 26 - La Drôme, article Die, p. 245-348, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2010.
    • 2012 : Henri Desaye et Bernard Rémy : Inscriptions Latines de Narbonnaise, VII, les Voconces, 1, Die, article Introduction, p. 41-52, Gallia, XLIV suppl. (ILN), CNRS Éditions, Paris, 2012.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
    3. fiche de la Comane sur le site du SANDRE
    4. fiche de la Drôme sur le site du SANDRE.
    5. fiche du le ruisseau de Marignac sur le site du SANDRE
    6. fiche du le Ruisseau de Beaufayn sur le site du SANDRE
    7. fiche de la Meyrosse sur le site du SANDRE.
    8. fiche du le Ruisseau de Valcroissant sur le site du SANDRE
    9. Climat de Die sur le site Météo-France.
    10. Transports à Die
    11. Fiche de la gare sur la SNCF.
    12. Gare de Die.
    13. .
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Die », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. agrandissement de la ZAE de Chamarges.
    25. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 124 (Die).
    26. P. Duval, Les Dieux de la Gaule, Paris, Payot, coll. « Petite bibliothèque », 1976, p. 58.
    27. J. Planchon, De Luc à Die : le chassé-croisé des capitales voconces, dans Capitales éphémères (Actes du colloque de Tours, 6-8 mars 2008), 25e suppl. à la Rev. Archéo. Du Centre de la France, Tours, 2004, p. 233-245.
    28. A. Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, E. Champion, Paris, 1920, p. 115.
    29. « Andarta, la déesse guerrière des Voconces », sur Terre & Peuple Provence, (consulté le ).
    30. A. Beeching, J. L. Brochier et J. Vital, « Une exceptionnelle statue-menhir et deux stèles néolithiques entrent au musée de Die (Drôme) », Archeologia, , p. 4.
    31. Jean Gasco, « La question actuelle des fortifications de la fin de l'âge du Bronze et du début de l'âge du Fer dans le midi de la France », Documents d'archéologie méridionale. Protohistoire du Sud de la France, no 32, , p. 17–32 (ISSN 0184-1068, DOI 10.4000/dam.1898, lire en ligne, consulté le ).
    32. Arnaud Blin, « Le Néolithique en région Rhône-Alpes - 10 ans de recherches archéologiques (2004 - 2013) », DRAC Rhônes-Alpes : Bilan scientifique archéologique, , p. 69 (lire en ligne).
    33. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Die.
    34. Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 16 octobre 1467 (lire en ligne).
    35. E. Arnaud, Histoire de l'Académie protestante de Die en Dauphiné, p. 92-205, Bulletin de l'Académie delphinale, 1871, 3e série, tome 7 (lire en ligne).
    36. Jean Adhémar, « Louis XIII à Die, 4 mai 1629 (d'après des sources locales) », Revue Drômoise (Valence), vol. LXXXIII, no 427, , p. 60.
    37. A. Bernard, Mirabel : histoire résumée d'un village descendu de sa colline dans la vallée, Études drômoises, no 50, 1980, page 24.
    38. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (Abbaye).
    39. http://museedelaresistanceenligne.org/media578-En-mA
    40. [PDF] Marcel Bonniot, Les maires de Die de 1800 à nos jours dans Chroniques du Diois, Dea Augusta, n°3, juin 2005, page 11, lire en ligne
    41. Résultats élections sur le site de France 3 Rhône-Alpes.
    42. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    43. jumelage
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    48. services publics
    49. école maternelle publique
    50. école primaire publique
    51. école primaire privée
    52. Collège
    53. lycée du Diois
    54. http://www.ch-die.fr/
    55. « À Die, les décisions toujours plus absurdes des autorités de santé », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le ).
    56. « Historique », sur Die - Col de Rousset, (consulté le ).
    57. paroisses catholique.
    58. cultes à Die.
    59. Notice no PA00116936, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Notice no PA00116935, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. Jacques Planchon, Die (Drôme) : de la ville ouverte à la ville fortifiée, p. 75-79, Gallia, année 2006, no 63 (lire en ligne).
    62. Notice no PA00116934, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. Notice no PA00117098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Notice no PA26000014, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. Notice no PA00116933, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. Henri Desaye, La chapelle épiscopale Saint-Nicolas, à Die, et sa mosaïque, dans Congrès archéologique de France, 1992, p. 143-158 (lire en ligne).
    67. Notice no PA26000016, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. Notice no PA00116931, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. Notice no PA00116932, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Décret du 30 décembre 1942 définissant les conditions de contrôle de l'appellation « clairette de Die », JORF du 27 janvier 1943, p. 248.
    71. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
    72. Denis Chevallier « Les chemins d’André », sur L'Alpe (consulté le ).
    73. Pierre-Antoine Landel « Disparition : André Pitte, inventeur de rêves, tisseur de liens », sur Persée (consulté le ).
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