Soukhoï Su-30

Le Soukhoï Su-30 (en russe : « Сухой Су-30 », Code OTAN « Flanker-C ») est un avion de combat à réaction multirôle soviétique puis russe.

Soukhoï Su-30

Un Soukhoï Su-30 d'une patrouille acrobatique de l'armée de l'air russe en 2010.

Constructeur Soukhoï
Rôle chasseur multirôle
Statut En production
Premier vol
Mise en service
Date de retrait Toujours en service
Coût unitaire 75 millions d'USD (MKI, en 2014)[1]
Nombre construits 630 (2020)[2]
Dérivé de Soukhoï Su-27
Équipage
2
Motorisation
Moteur Saturn / Lyulka AL 31FL
Nombre 2
Type turboréacteur
Poussée unitaire à sec : 74,5 kN
avec PC : 122,58 kN
Dimensions
Envergure 14,70 m
Longueur 21,94 m
Hauteur 6,36 m
Surface alaire 62,04 m2
Masses
À vide 24 900 kg
Carburant 9 400 kg
Avec armement 34 500 kg
Maximale 33 500 kg
Performances
Vitesse maximale 2 120 km/h (Mach 2+, à haute altitude)
Plafond 18 000 m
Vitesse ascensionnelle 18 300 m/min
Rayon d'action 1 500[3] km
Armement
Interne Canon automatique GSh-30-1 (calibre de 30 mm)
Charge offensive de 8 000 kg sur 12 points d'ancrage externes

Historique

Contexte

Avec l'arrivée aux États-Unis de nouveaux missiles de croisière, l'Armée de l'air soviétique devait pouvoir disposer d'un avion de supériorité aérienne capable, entre autres, d'intercepter toute menace loin des frontières de l'Union soviétique. Un vol de plusieurs heures étant nécessaire à une interception lointaine, on décida de rajouter un membre d'équipage en tandem et une perche de ravitaillement en vol à un avion déjà existant. Les ingénieurs choisirent le Su-27UB (version biplace d'entraînement) rebaptisé Su-27PU, comme base pour le nouvel avion, et les travaux débutèrent en 1986 à l'usine Soukhoï IAPO à Irkoutsk.

Du Su-27PU au Su-30

Les travaux portèrent sur la modernisation du cockpit, l'installation d'un récepteur GLONASS et de systèmes de navigation lointaine Oméga, LORAN et « Mars ». L'avion modifié fit son premier vol début 1987 et le de la même année effectua un vol Moscou-Komsomolsk-sur-l'Amour–Moscou d'une distance de 13 440 km et d'une durée de 15 h 42, qui nécessita quatre ravitaillements en vol. Les résultats se montrant positifs, on procéda à l'amélioration des paramètres offensifs. Ce Su-27PU (désignation d'usine : T10PU-5) s'éleva dans les airs le , à la suite des essais, l'État donna son accord pour la production en série de la machine, finalement désignée Su-30.

Nouvelles versions

Le manque de financement conduisit l'OKB Soukhoï à développer une version à l'exportation baptisée Su-30K (K pour komercheski, c'est-à-dire commercial) ; sa version modernisée, le Su-30MK, bénéficia d'une modernisation du radar et de l'accroissement de ses capacités d'emport de charge. La version modernisée non destinée à l'export se nomme Su-30M. Soukhoï profita de son expérience du programme Su-35, notamment en matière d'avionique, pour faire du Su-30M(K) un chasseur redoutable pour les adversaires aériens, terrestres et marins.

En Inde, le Su-30MKI est produit sous licence par Hindustan Aeronautics Limited (HAL). Le Su-30MKI est facilement reconnaissable des autres variantes, notamment par l'ajout de plans canard et de tuyères à poussée vectorielle.

Un Soukhoï Su-30MKI indien en premier plan.

En Algérie, le Su-30MKA est un dérivé du Su-30MKI indien avec un système de navigation franco-russe au lieu d'un système israélien.

Caractéristiques

Le Su-30 est un avion de combat multirôle. Il est doté d'un cockpit biplace, derrière lequel se trouve un aérofrein de grandes dimensions, assez similaire à celui équipant le chasseur américain F-15. Il se différencie du Su-27UB de base par l'adoption d'un nouveau système d'armement, comprenant un capteur optronique frontal analogue à celui du Su-27 et permettant l'acquisition de cibles à longue portée. Il possède des capacités tout-temps, un radar à balayage électronique, suivi de terrain, etc.

Le Su-30 assure des missions de supériorité aérienne, dissuasion nucléaire, frappe stratégique, interdiction, CAS, suppression de défenses antiaériennes, lutte anti-navire. Il faut 32 heures de maintenance pour une heure de vol.

Caractéristiques de vol

La configuration aérodynamique de l'appareil, combinée avec les capacités de contrôle apportées par la poussée vectorielle, résultent en une manœuvrabilité et une agilité sans précédents dans le monde des intercepteurs à réaction, ainsi que des performances au décollage et à l'atterrissage particulièrement impressionnantes. Équipé d'un système de commandes de vol électriques, le Su-30 est capable d'effectuer certaines manœuvres particulières, telles que le Cobra de Pougatchev ou le « tail slide ». Ces manœuvres brutales, causant un très fort ralentissement de l'appareil, ont pour but de se laisser dépasser par un potentiel poursuivant en situation de combat (bien que cela n'ait jamais pu être vérifié)[4].

Motorisation

La propulsion de l'avion est assurée par deux turboréacteurs AL 31FL à double flux et dotés de postcombustion. Produisant une poussée de 12 500 kgp (123 kN) avec PC, ils permettent à l'avion de tenir une vitesse de Mach 2,0 en palier, 1 350 km/h à basse altitude et un taux de montée de 230 m/s.

Avec une capacité de carburant de 5 270 kg, le Su-30MK est capable d'assurer une mission de combat de 4 heures et demie avec une distance franchissable de 3 000 km. Une perche de ravitaillement en vol permet de porter ce rayon d'action à 5 200 km, ou la durée de vol à 10 heures en palier.

Il faut, pour la force aérienne indienne, huit heures pour remplacer un réacteur (contre une demi-heure pour le Snecma M88 d'un Dassault Rafale)[5].

Avionique

Le pilote automatique de l'appareil peut assurer sa fonction à tous les niveaux de vol, y compris en mode de suivi de terrain, et des engagements de combat contre des cibles aériennes, terrestres ou maritimes, que ce soit individuellement ou au sein d'un groupe. Relié au système de navigation, le pilote automatique permet de voler en suivant des points de passages précis, approcher une cible, retrouver sa base, ou même effectuer une approche finale totalement automatique. Les appareils livrés à la Biélorussie, le Kazakhstan et la Malaisie ont une affichage tête haute de l'industriel français Thales[6].

Versions

  • Su-30K : Version d'exportation du Su-30 de base ;
  • Su-30KI : Proposition de Soukhoï d'améliorer le Su-27S monoplace de l'armée de l'air russe. Il s'agit également d'une version proposée à l'exportation pour l'Indonésie. 24 exemplaires avaient été commandés mais annulés, à la suite de la crise financière asiatique de 2007[7] ;
  • Su-30KN : Projet d'amélioration des avions de combat biplaces opérationnels, les Su-27UB, Su-30 et Su-30K. Ce projet fut annulé en Russie puis relancé sous la désignation Su-30M2. La Biélorussie envisage de porter ses Su-30K d'origine indienne au standard Su-30KN[8] ;
  • Su-30MK : Version commerciale du Su-30, révélée pour la première fois en 1993. Ces versions d'exportation contiennent des équipements de navigation et communication provenant d'Hindustan Aeronautics Limited (HAL)[9] ;
  • Su-30M2 : Une version du constructeur Komsomolsk-on-Amur Aircraft Production Association (KnAAPO), basée sur le Su-30MK2. La force aérienne russe a passé une commande pour cette variante en 2009 et les tests à l'usine ont été achevés en [10],[11],[12]. 20 avions ont été commandés : 4 en 2009 et 16 en 2012[13]. Au moins 12 avaient été produits en  : les quatre du premier contrat de 2009 et huit de celui de 2012[13] ;
  • Su-30MKI : MKI signifie « Modernizirovannyi, Kommercheskiy, Indiski », ou en français : « Modernisé, Commercial, Indien ». Développé conjointement avec Hindustan Aeronautics Limited (HAL) pour la force aérienne indienne, il est équipé de la poussée vectorielle et de plans canards. Son électronique provient d'Inde mais également de multiples sources extérieures : Israël, Russie et France[14] ;
  • Su-30MKK : Version d'exportation pour la Chine. MKK signifie « Modernizirovannyi, Kommercheskiy, Kitaysk », ou en français : « Modernisé, Commercial, Chine ». Sa désignation OTAN est « Flanker-G » ;
  • Su-30MKM : Version dérivée du Su-30MKI indo-russe[15], le MKM est une version hautement spécialisée pour la Royal Malaysian Air Force. L'avion est équipé de poussée vectorielle et de plans canards, mais son avionique provient de plusieurs pays différents. Les écrans tête-haute, FLIR et le pod de désignation laser Damoclès proviennent du groupe français Thales, tandis que le système de détecteurs de départ de missile MAW-300 et RWR-50 et le détecteur d'alerte laser proviennent de SAAB AVITRONICS, en Afrique du Sud[16]. Le radar à balayage électronique NIIP N011M BARS, les systèmes de guerre électronique, le système de localisation optique et la verrière sont d'origine russe[17] ;
  • Su-30MKA : Version destinée à l'Algérie et inspirée en grande partie par le Su-30MKI[18] ;
  • Su-30SM : Version spécialisée de la version à poussée vectorielle Su-30MKM, destinée à l'armée russe, produite par la société Irkut[19],[20]. La nouvelle version a été améliorée selon les demandes des militaires russes concernant le radar, les systèmes de radiocommunications, le système d'identification ami-ennemi IFF, les sièges éjectables, les armements et d'autres systèmes internes de l'avion[21],[22]. L'avion est équipé du radar Bars-R et de l'écran tête-haute à angle large[20],[22],[23],[24],[25]. Un contrat a été signé en , pour la livraison de 60 appareils vers 2016[26]. Le Su-30SM a effectué son premier vol le [27] ;
  • Su-30MKV : Version d'exportation pour le Venezuela ;
  • Su-30MK2V : Variante du Su-30MK2 destinée au Viêt-Nam, ayant subi des modifications mineures[28].

Engagements

  • 4 Su-30 MKA / MKR sont déployés dans le grand sud algérien pour la surveillance des frontières sahélienne et libyenne.[réf. nécessaire]
  • En , 4 Su-30 russes sont déployés durant l'intervention militaire de la Russie en Syrie[29].

Accidents

Le , au salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget, un Su-30MKI s'écrase lors d'un vol d'entraînement, peu de temps avant l'ouverture des démonstrations publiques[30],[31].

L'avion sort d'une série de tonneaux serrés effectués à basse altitude sur une pente descendante et effectue sa ressource trop près du sol. Le pilote cabre fortement et tente d'éviter l'impact avec la pelouse de la piste, mais les tuyères de ses réacteurs touchent la piste et s'arrachent en partie[30]. Sur sa lancée, et grâce à la puissance de ses moteurs, l'appareil parvient à se relancer et reprendre un peu d'altitude, mais il est trop tard, le mal est fait : les tuyères déformées par l'impact et une conduite de carburant percée[31] font cabrer exagérément l'avion et il devient hors de contrôle, en proie aux flammes. Les deux pilotes, Vyacheslav Aver'yanov et Vladimir Shendrik, ont tout juste le temps de s'éjecter, tête en bas, avant que l'appareil ne retombe au sol et se transforme en une boule de flammes[30]. Les deux membres d'équipage s'en sortent indemnes et personne n'est touché à terre, l'appareil étant tombé en plein milieu de l'aire destinée aux démonstrations aériennes, et donc dépourvue de spectateurs.

Le crash est attribué à une erreur de pilotage. Les deux pilotes ont affirmé avoir été gênés par le soleil, l'éblouissement leur ayant fait avoir une appréciation erronée de l'altitude à laquelle évoluait l'avion[31].

Le un Su-30SM s'écrase en Syrie près de Latakia. Les deux occupants sont morts. Officiellement le crash serait dû à un oiseau, entré dans un réacteur lors du décollage[32],[33].

Huit Su-30MKI ont été perdus par la force aérienne indienne, le dernier le [34],[35].

Dans la nuit du 27 au , lors d'un vol d'entraînement, deux pilotes perdent la vie après le crash de l'appareil dans la wilaya d'Oum El Bouaghi en Algérie[36].

Le , un Su-30 de la force aérienne russe s’écrase sur une zone boisée, près du village de Dornikovo, dans l'oblast de Tver, peut-etre victime d'un tir ami. L'équipage est sain et sauf.[37]

Pays utilisateurs

  • Utilisateurs actuels
  • Anciens utilisateurs

Anciens utilisateurs

Galerie de photographies

Voir aussi

Aéronefs comparables

Ordre de désignation

Su-7 - Su-9/Su-11 - Su-15 - Su-17/Su-20/Su-22 - Su-24 - Su-25 - Su-27 et dérivés - Su-47

Variantes

Articles connexes

Références

  1. (en) Ajai Shukla, « Air force to get full Sukhoi-30MKI fleet by 2019 », Broadsword, (consulté le ).
  2. (en) Igor Rozin, « What military equipment did Russia sell last year, and who to? », Russia Beyond the Headlines, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Su-30MK specifications », sur sukhoi.org.
  4. (en) R. E. Smith, B. A. Dike et B. Ravichandran, Discovering Novel Fighter Combat Maneuvers in simulation : Simulating test pilot creativity, 14 p. (lire en ligne [PDF]).
  5. (en) Ankit Prasad, « MASSIVE: Indian Air Force Breaks Silence On Rafale Controversy; Vice Chief Of IAF Says Critics 'don't Have Information' And 'Rafale Is A Beautiful Aircraft' », sur https://www.republicworld.com/i, (consulté le ).
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  49. Laurent Lagneau, « Le Viêt Nam commande 12 avions Su-30 de plus », sur opex360.com, Zone Militaire, (consulté le ).
  50. « Contrats du mois », Défense et Sécurité internationale, no 97, , p. 33 (ISSN 1772-788X).

Sources

  • (ru) Valerii Bagratinov, Avions supersoniques du monde.

Liens externes

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