Sonate K. 159

La sonate K. 159 (F.109/L.104) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 159
ut majeur
, Allegro, 64 mes.
K.158K.159 → K.160
L.103L.104 → L.105
P.417P.418 → P.419
F.108F.109 → F.110
I 11 ← Venise I 12 → I 13
I 11 ← Parme I 12 → I 13
IV 29Münster IV 30 → IV 31
17 ← Cary 18 → 19

Présentation

La sonate K. 159, en ut majeur, est notée Allegro. Elle claironne son thème de chasse et est l'une des rares sonates à réexposer son thème à la tonique, après un épisode en mineur dans la seconde partie, ce qui évoque fortuitement la découpe de la forme sonate classique[1],[2] (voir les sonates 132, 256 et 481)[3].


Première partie de la sonate en ut majeur K. 159, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 12 du volume I de Venise (1752), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme I 12, Münster IV 30 et Vienne B 30[4].

Interprètes

La sonate K. 159 est défendue au piano, notamment par Myra Hess (1928), José Iturbi (1933, RCA/APR), Carlo Zecchi (1937, Cetra et 1954, Westminster), Marcelle Meyer (1955), György Cziffra (1955, ICA), Aldo Ciccolini (1962, EMI), Arturo Benedetti Michelangeli (1965, Decca), Anne Queffélec (1979, Erato), Ivo Pogorelich (1992, DG), Mūza Rubackytė (2000, Lyrinx), Valerie Tryon (2000, APR), Dejan Lazić (2008, Channel Classics), Racha Arodaky (2007), Carlo Grante (Music & Arts, vol. 1), Maurizio Baglini (2014, Decca), Ievgueni Soudbine (2014, BIS), Daniel Barenboim (2015, DG) et Daria van den Bercken (2017, Sony).

Au clavecin elle est interprétée notamment, parmi d'autres, par Wanda Landowska (1934), Eliza Hansen (1953, Archiv), Elżbieta Stefańska-Łukowicz (1973, LP Muza Polskie), Scott Ross (Erato, 1985)[5], Rafael Puyana (1984, Harmonia Mundi), sur son magnifique Hieronymus Albrecht Hass de 1740, Bob van Asperen (1991, EMI), Ton Koopman (Capriccio), Luc Beauséjour (Analekta), Richard Lester (2001, Nimbus, vol. 1) ainsi que par Sergio Vartolo (1998, Stradivarius, vol. 3). Andrea Marcon l'a enregistrée à l'orgue (Divox), de même que Marco Ruggeri (2006, MV Cremona).

Notes et références

  1. Sacre 1998, p. 2426.
  2. Chambure 1985, p. 190.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 291.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 465.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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